Avez-vous dĂ©jĂ entendu parler du rĂȘve amĂ©ricain et de lâexpression vivre le rĂȘve » ? Elle est utilisĂ©e lorsquâune personne vit ce qui nâest encore quâun rĂȘve pour les autres. Le rĂȘve » est un style de vie idĂ©al. Il est gĂ©nĂ©ralement reliĂ© Ă la richesse, aux loisirs et Ă une vie sans soucis. En gĂ©nĂ©ral, cela inclut une belle maison, une voiture de sport rapide, un yacht et une belle femme. Le scĂ©nario est le suivant aller Ă lâĂ©cole, trouver un travail, travailler trĂšs dur, acheter une belle maison, une belle voiture, trouver la femme parfaite ou un mari riche, travailler encore et encore, voyager dans le monde, Ă©lever des enfants intelligents, peut-ĂȘtre avec des nounous et des Ă©coles privĂ©es, et ensuite leur lĂ©guer une fortune. Pour beaucoup, vivre le rĂȘve devient une compĂ©tition dont le succĂšs ne tient quâĂ la comparaison entre ce que nous avons, ce que nous pouvons nous offrir et ce que les autres autour de nous possĂšdent. WikipĂ©dia dĂ©crit le rĂȘve amĂ©ricain comme la philosophie nationale des Ătats-Unis, un ensemble dâidĂ©aux dans lesquels la libertĂ© inclut la possibilitĂ© de prospĂ©rer, de rĂ©ussir, une mobilitĂ© sociale ascendante rĂ©alisĂ©e grĂące Ă un travail acharnĂ©, indĂ©pendamment de la classe sociale ou des conditions de naissance. » Beaucoup approuveraient cette description. Mais, la rĂ©alitĂ© apparente nâest pas toujours aussi merveilleuse quâon pourrait le croire. Certaines personnes utilisent le terme vivre le rĂȘve » de maniĂšre ironique â souvent en rĂ©ponse Ă la question rhĂ©torique, tout va bien pour vous ? » Quand il est Ă©vident que la personne en question a un travail pĂ©nible, une vieille voiture rouillĂ©e et est tout aussi fauchĂ©e que les autres, la rĂ©ponse donnĂ©e est gĂ©nĂ©ralement Eh bien, je vis le rĂȘve ! » Vivre le rĂȘve, ou un cauchemar ? Donc, la majoritĂ© de la population mondiale vit-t-elle le rĂȘve » ? Les chrĂ©tiens en Irak, en Ăgypte et en Syrie vivent-ils le rĂȘve lorsquâils sont persĂ©cutĂ©s et attaquĂ©s sans relĂąche ? Les sans-abri sous les ponts dâautoroute vivent-ils le rĂȘve ? Quâen est-il du citoyen moyen de votre ville qui lutte pour gagner sa vie et subvenir aux besoins de sa famille ? Quâen est-il de ceux qui vivent dans des pays dĂ©chirĂ©s par la guerre et les conflits ? Quâen est-il des Nord-CorĂ©ens qui meurent de faim alors que leur chef construit des ogives nuclĂ©aires et des missiles ? Tout au long de lâHistoire, quâen est-il des tentatives dans le but de construire lâutopie sur terre, qui, dâailleurs, furent toujours des Ă©checs misĂ©rables ? JusquâĂ prĂ©sent, comment lâhumanitĂ© rĂ©ussit-elle Ă vivre le rĂȘve » ? Vivre le rĂȘve exige des dirigeants quâils aient une attitude de service, non seulement les fidĂšles Ă©numĂ©rĂ©s dans les Ăcritures, mais aussi tous ceux qui auront vaincu et endurĂ© jusquâĂ la fin. Câest une bien triste dĂ©claration, mais la grande majoritĂ© de lâhumanitĂ© choisit encore et encore de manger du fruit de lâarbre de la connaissance du bien et du mal » mentionnĂ© dans le livre de la GenĂšse. Les hommes dĂ©cident de choisir pour eux-mĂȘmes ce qui est bien et ce qui est mal, selon ce quâils jugent ĂȘtre le meilleur choix, dans leur propre intĂ©rĂȘt. Regardez autour de vous. Notre monde reflĂšte aujourdâhui ce choix Ă travers ses multiples religions contradictoires, la famine, les plaies, la violence, la guerre, les conflits, les cĆurs et les esprits brisĂ©s. Pour beaucoup trop de gens, leurs rĂȘves ont cĂ©dĂ© la place Ă des cauchemars bien rĂ©els ! Mais ce nâest pas le destin ultime de lâhumanitĂ©. Examinons comment un type dâutopie, dont tout le monde bĂ©nĂ©ficiera rĂ©ellement, sera Ă©tabli et prolongĂ© sur notre planĂšte, et Ă quoi elle ressemblera ! Lâhorloge de la fin du monde Il y a 2 000 ans, les disciples de JĂ©sus savaient dĂ©jĂ que le monde allait empirer pour finalement atteindre un point oĂč le mal et lâĂ©goĂŻsme iraient crescendo vers un apogĂ©e final. JĂ©sus leur dit quâIl reviendrait pour instaurer un nouvel Ăąge de paix. Ils lui demandĂšrent alors Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avĂšnement et de la fin du monde ? » Matthieu 243 La rĂ©ponse de JĂ©sus fut globale dans sa portĂ©e, mais une phrase attira leur attention Car alors, la dĂ©tresse sera si grande quâil nây en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusquâĂ prĂ©sent, et quâil nây en aura jamais. Et, si ces jours n'Ă©taient abrĂ©gĂ©s, personne ne serait sauvĂ© ; mais, Ă cause des Ă©lus, ces jours seront abrĂ©gĂ©s. Matthieu 2421-22 Câest le scĂ©nario de JĂ©sus-Christ pour la fin du monde. Câest un fait, sans Son intervention le monde se dĂ©truirait. MĂȘme les incroyants sâaccordent Ă dire que la possibilitĂ© dâun anĂ©antissement mondial existe. Lâhorloge de la fin du monde est un cadran symbolique bien connu, qui reprĂ©sente un compte Ă rebours annonçant une Ă©ventuelle catastrophe mondiale. Le symbole, avec ses mains mobiles, fut maintenu depuis 1947 par les membres du Bulletin of the Atomic Scientists. Plus les scientifiques rapprochent les aiguilles de minuit, plus ils ont la certitude que le monde est au bord du dĂ©sastre. En 1947, date de sa crĂ©ation pendant la Guerre froide, lâhorloge indiquait sept minutes avant minuit. Elle fut ensuite avancĂ©e ou retardĂ©e en fonction de lâĂ©tat du monde et des perspectives de guerre nuclĂ©aire. En 2012, les aiguilles de lâhorloge furent avancĂ©es de six Ă cinq minutes avant minuit en raison de plusieurs facteurs â des nĂ©gociations bloquĂ©es en faveur de la rĂ©duction des arsenaux nuclĂ©aires aux Ătats-Unis et en Russie ; lâexpansion et la modernisation des stocks nuclĂ©aires en Chine, au Pakistan et en Inde ; lâinsĂ©curitĂ© insuffisante des matiĂšres nuclĂ©aires dans le monde ; et la poursuite des constructions de centrales nuclĂ©aires sans dispositif de sĂ©curitĂ© Ă toute Ă©preuve. Puis, en 2015, les aiguilles de lâhorloge furent, de façon inquiĂ©tante, avancĂ©es pour indiquer trois minutes avant minuit. Au dĂ©but de lâannĂ©e 2017, lâheure fut avancĂ©e dâune demi-minute alors que le Conseil des scientifiques annonçait ceci La probabilitĂ© dâune catastrophe mondiale est trĂšs Ă©levĂ©e, et les actions nĂ©cessaires pour en rĂ©duire les risques doivent ĂȘtre prises trĂšs bientĂŽt. » Ils avertissaient lâhumanitĂ© que son futur Ă©tait en jeu ! JĂ©sus-Christ avait dĂ©crit lâĂ©poque de Son retour comme Ă©tant celle dâune possible extinction humaine. Mais Il a promis quâIl ne laisserait pas cela se produire ! Le monde sera en effet, le tĂ©moin dâune catastrophe mondiale massive. Mais la bonne nouvelle est quâavant que nous nous dĂ©truisions, le cours de lâHistoire changera radicalement. Debout sur le Mont des Oliviers Quand vous priez pour que le Royaume de Dieu vienne comme nous avons reçu lâordre de le faire dans Matthieu 610, pouvez-vous imaginer JĂ©sus-Christ debout sur le Mont des Oliviers Ă JĂ©rusalem ? Jâessaie de visualiser le passage de Zacharie 144 oĂč Il nous est dit que Ses pieds se poseront en ce jour [la fin des temps] sur la montagne des Oliviers. » Mais il ne sâagit pas seulement dâune prophĂ©tie de lâAncien Testament. Le Nouveau Testament nous dit la mĂȘme chose dans le rĂ©cit de JĂ©sus-Christ montant au ciel Et comme ils [les disciples] avaient les regards fixĂ©s vers le ciel pendant quâil sâen allait, voici, deux hommes vĂȘtus de blanc leur apparurent, et dirent Hommes GalilĂ©ens, pourquoi vous arrĂȘtez-vous Ă regarder au ciel ? Ce JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© enlevĂ© au ciel du milieu de vous, viendra de la mĂȘme maniĂšre que vous lâavez vu allant au ciel. Alors ils retournĂšrent Ă JĂ©rusalem, de la montagne appelĂ©e des Oliviers, qui est prĂšs de JĂ©rusalem, Ă la distance dâun chemin de sabbat. » Actes 110-12 Ces versets nous disent que JĂ©sus-Christ reviendra littĂ©ralement sur cette terre â Ă lâendroit le plus mondialement contestĂ© et connu aujourdâhui sous le nom de JĂ©rusalem ! De la mĂȘme façon que les disciples virent le Christ ressuscitĂ© monter dans les nuages au-dessus du Mont des Oliviers, du cĂŽtĂ© est de la ville, de la mĂȘme maniĂšre, Il reviendra, traversera les nuages et Ses pieds se poseront sur cette mĂȘme montagne, mais cette fois, avec puissance et grande gloire. Ce sera la plus grande nouvelle de toute lâhistoire de lâhumanitĂ© ! Ă lâĂ©poque de la fin des temps, la prophĂ©tie biblique dĂ©taille la grande dĂ©tresse, ou grande tribulation, qui enveloppera la terre. Les guerres, les catastrophes, les famines et les Ă©pidĂ©mies ravageront la population avant que JĂ©sus ne descende finalement sur le Mont des Oliviers pour sauver lâhumanitĂ© de lâextinction ! Enfin, un nouveau jour se lĂšvera â un jour plein de promesses de paix et de plĂ©nitudes, de joies et dâobjectifs Ă accomplir, de bonheur et de rĂ©ussites. Les cauchemars de lâHistoire disparaĂźtront et les rĂȘves de lâhumanitĂ© commenceront Ă se rĂ©aliser. Et, cela commencera avec JĂ©sus-Christ se tenant debout sur le Mont des Oliviers. Câest un grand pas vers lâhumanitĂ© afin quâelle puisse, enfin, vivre le rĂȘve â un vrai rĂȘve orientĂ© de façon juste ! Vivre un rĂȘve Une cĂ©lĂšbre citation attribuĂ©e au Bouddha dit Ne regrettez pas le passĂ©, ne spĂ©culez pas sur lâavenir. Vivez pleinement le prĂ©sent. » Mais câest un objectif religieux Ă trĂšs court terme dans la vie, il suffit de vivre le moment prĂ©sent ! Non, le CrĂ©ateur de lâunivers a tellement plus Ă nous offrir si nous Lui obĂ©issons. Walt Disney disait Vous pouvez concevoir, crĂ©er et construire lâendroit le plus merveilleux au monde. Mais il faut des gens pour faire de ce rĂȘve une rĂ©alitĂ©. » Nous pourrions ajouter quâil faut Dieu pour faire de ce rĂȘve une rĂ©alitĂ©. Il faut Dieu pour transformer le monde. Il faut Dieu pour vivre le rĂȘve de lâĂ©ternitĂ©. JĂ©sus-Christ promit de revenir et de ne pas simplement nettoyer la corruption des royaumes terrestres actuels, mais de remplacer complĂštement toutes les puissances de ce monde par un gouvernement nouveau et parfait â un gouvernement vraiment au service des ĂȘtres humains â et dâune humanitĂ© amenĂ©e Ă vivre rĂ©ellement le rĂȘve selon le dessein de Dieu. Il sâagit lĂ bien plus quâun simple lendemain » dâĂ©lection ou de coup dâĂtat, mais dâune immixtion hors du commun » complĂšte, stupĂ©fiante, du Royaume des cieux â qui sera ensuite amenĂ© sur terre et imposĂ© Ă une population dĂ©sespĂ©rĂ©e ayant besoin dâĂȘtre soulagĂ©e de sa propre nature humaine corrompue. En dâautres termes, lâhomme sera sauvĂ© de lui-mĂȘme, par nul autre que le CrĂ©ateur mĂȘme de lâhumanitĂ© ! Câest ce dont nous rĂȘvons finalement ! Câest pour cela que nous prions. Câest ce que nous attendons. Câest ce que nous imaginons â Christ descendant sur le Mont des Oliviers avec Ses disciples ressuscitĂ©s, Ses saints fidĂšles, qui auront Ă©tĂ© enlevĂ©s pour Le rencontrer voir 1 Thessaloniciens 416-17. La terre entiĂšre sera rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e et restaurĂ©e aprĂšs que le PĂšre aura envoyĂ© JĂ©sus Ă nouveau afin que des temps de rafraĂźchissement viennent de la part du Seigneur, et quâil envoie celui qui vous a Ă©tĂ© destinĂ©, JĂ©sus-Christ, que le ciel doit recevoir jusquâaux temps du rĂ©tablissement de toutes choses, dont Dieu a parlĂ© anciennement par la bouche de ses saints prophĂštes dâautrefois. » Actes 320-21. Alors que JĂ©sus-Christ posera Ses pieds sur le Mont des Oliviers, nous verrons le dĂ©but dâune Ă©poque de rafraĂźchissement, de restauration que lâapĂŽtre Pierre et tous les saints prophĂštes avaient proclamĂ©e. Il sâagira vraiment de vivre le rĂȘve » ! Il ne sâagira pas de la restauration dâun quelconque Ăąge dâor idyllique de rĂšgne humain, mais de la restauration du gouvernement parfait de Dieu qui avait Ă©tĂ© Ă©garĂ© et rejetĂ© dans le jardin dâĂden par les premiers ĂȘtres humains. Vivre ce rĂȘve exige des leaders semblables Ă Christ Dans les gouvernements humains, mĂȘme les meilleurs des leaders se heurtent trop souvent aux formalitĂ©s administratives, aux bureaucraties corrompues et aux problĂšmes humainement insolubles. Malheureusement, ils sont trop nombreux Ă tomber dans le piĂšge de la corruption et du scandale. La corruption politique est endĂ©mique dans notre monde. Les officiels gouvernementaux utilisent leur pouvoir en vue dâun gain illĂ©gitime. Les formes de corruption varient et prennent la forme de concussion, dâextorsion, de copinage, de nĂ©potisme, de favoritisme, de clientĂ©lisme et de dĂ©tournement de fonds. La corruption peut faciliter lâentreprise criminelle tel que le trafic de drogue, le blanchiment dâargent et le trafic dâĂȘtres humains. Mais aujourdâhui, Dieu travaille avec certaines personnes pour former en elles Son propre caractĂšre afin quâelles puissent lors du retour du Christ devenir incorruptibles Ă tous Ă©gards. Celles qui furent fidĂšles, certaines furent mĂȘme tuĂ©es en martyrs, seront changĂ©es ou ressuscitĂ©es incorruptibles », et auront un pouvoir divin et lâimmortalitĂ© Ă ce moment-lĂ . Elles seront les nouveaux dirigeants et les enseignants de Christ sur la terre. 1 Corinthiens 15 nous parle de cette rĂ©surrection Ă la vie Ă©ternelle qui sera extraordinaire. Ces saints de Dieu ressuscitĂ©s aideront alors le Christ Ă servir avec misĂ©ricorde, de façon Ă©quitable, et efficace ceux qui auront survĂ©cu aux catastrophes de la fin de cet Ăąge gouvernĂ© par les hommes sous lâinfluence de Satan. Soutenus par la puissance et lâamour du CrĂ©ateur, les serviteurs de Dieu auront les qualitĂ©s de Christ pour diriger et seront capables de nettoyer la corruption et de trancher les nĆuds gordiens qui ont maintenu lâhumanitĂ© dans un carcan. Vivre le rĂȘve exige des dirigeants quâils aient une attitude de service, non seulement les fidĂšles Ă©numĂ©rĂ©s dans les Ăcritures, mais aussi tous ceux qui auront vaincu et endurĂ© jusquâĂ la fin. Les Ă©coles militaires seront fermĂ©es Ă New York, Ă lâextĂ©rieur des bĂątiments des Nations Unies, il y a une sculpture cĂ©lĂšbre offerte par lâUnion soviĂ©tique reprĂ©sentant un homme entrain de forger une Ă©pĂ©e pour la transformer en soc. Cette statue immortalise le dĂ©sir de lâhumanitĂ© pour la paix â et fait allusion Ă la façon dont cette paix arrivera. Ce qui a inspirĂ© la crĂ©ation de cette statue â le vĂ©ritable espoir de dĂ©sarmement, de paix et dâune vie dont lâhumanitĂ© ne peut que rĂȘver â provient dâune belle prophĂ©tie dâĂsaĂŻe 2 rĂ©itĂ©rĂ©e dans MichĂ©e 4. Notez la version de MichĂ©e Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de lâĂternel [le gouvernement de Dieu] sera fondĂ©e sur le sommet des montagnes [dâautres gouvernements], quâelle sâĂ©lĂšvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront. Des nations sây rendront en foule, et diront Venez, et montons Ă la montagne de lâĂternel, Ă la maison du Dieu de Jacob, afin quâil nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de JĂ©rusalem la parole de lâĂternel. Il sera le juge dâun grand nombre de peuples, lâarbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera pas plus lâĂ©pĂ©e contre une autre, et lâon nâapprendra plus la guerre. Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il nây aura personne pour les troubler. » MichĂ©e 41-4 Quelle vision merveilleuse ! Enfin, les diffĂ©rends entre nations seront rĂ©solus sans recourir aux horreurs de la guerre. Enfin, les nations seront obligĂ©es de dĂ©poser les armes, mais elles se rendront vite compte quâelles nâont rien Ă craindre, puisque leurs voisins seront tous dĂ©sarmĂ©s. Les Ă©coles de guerre seront fermĂ©es et les forces militaires dissoutes. Il nây aura plus de mĂ©dailles de bravoure pour les soldats qui font preuve de courage sur le champ de bataille, mĂȘme en y perdant leur propre vie. Au lieu dâutiliser les meilleurs cerveaux et les plus grandes ressources pour le dĂ©veloppement dâarmes de destruction massive, les nations pourront investir ces sommes pour amĂ©liorer la vie de tous leurs citoyens ! Aujourdâhui, certaines nations parmi les plus pauvres du monde importent des quantitĂ©s dĂ©mesurĂ©es dâarmes. Finies ces courses Ă lâarmement inutiles, les quartiers dangereux aujourdâhui â comme au Moyen-Orient, oĂč arrivent 40 % des exportations dâarmes â seront enfin pacifiĂ©s. A partir du nouveau gouvernement mondial du Christ, la paix se rĂ©pandra par lâĂ©ducation selon Ses voies » ainsi que par le chemin de la paix quâils ne connaissent pas. ĂsaĂŻe 598 Paul dĂ©crivit certains des Ă©lĂ©ments de cette voie de paix dans sa lettre aux Romains Ayez les mĂȘmes sentiments les uns envers les autres. Nâaspirez pas Ă ce qui est Ă©levĂ©, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages Ă vos propres yeux. Ne rendez Ă personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. Sâil est possible, autant que cela dĂ©pend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mĂȘmes, bien-aimĂ©s, mais laissez agir la colĂšre ; car il est Ă©crit Ă moi la vengeance, Ă moi la rĂ©tribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui Ă manger; sâil a soif, donne-lui Ă boire... » Romains 1216-20 Voyez-vous, le chemin de la paix est une attitude ! Beaucoup dâautres passages bibliques dĂ©taillent lâattitude et lâapproche dâun pacificateur. OĂč en ĂȘtes-vous par rapport Ă ce qualificatif performant ? Vous prĂ©parez-vous Ă devenir un artisan de la paix dans votre vie Ă©ternelle en exerçant cet aspect du caractĂšre de Dieu dans votre vie actuelle ? Symboliquement, dans votre vie, transformez-vous vos glaives » en hoyaux » ? Reconstruire et renouveler le rĂȘve AprĂšs les guerres les plus dĂ©vastatrices de lâhistoire humaine qui prĂ©cĂšderont et seront le point culminant du retour de JĂ©sus, il y aura une quantitĂ© incroyable de nettoyage et de reconstruction Ă faire. Mais cette fois, la reconstruction se fera de maniĂšre permanente, sensĂ©e et durable. Les villes seront propres et sĂ»res. Les villages seront beaux et les terres agricoles productives. ReprĂ©sentez-vous ces scĂšnes dâaprĂšs les paroles du prophĂšte Amos au sujet de lâĂšre Ă venir Voici, les jours viennent, dit lâĂternel, oĂč le laboureur suivra de prĂšs le moissonneur, et celui qui foule le raisin, celui qui rĂ©pand la semence, oĂč le moĂ»t ruissellera des montagnes et coulera de toutes les collines. Je ramĂšnerai les captifs de mon peuple dâIsraĂ«l ; ils rebĂątiront les villes dĂ©vastĂ©es et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils Ă©tabliront des jardins et en mangeront les fruits. » Amos 913-14 MĂȘme JĂ©rusalem, lieu le plus convoitĂ© de lâHistoire, vivra enfin selon le sens de son nom, une ville de paix et de sĂ©curitĂ© Des vieillards et des femmes ĂągĂ©es sâassiĂ©ront encore dans les rues de JĂ©rusalem, chacun le bĂąton Ă la main, Ă cause du grand nombre de leurs jours. Les rues de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, jouant dans les rues. » Zacharie 84-5 Ce monde sans guerre sera incroyablement meilleur que le monde dâaujourdâhui. Mais ce ne sera pas simplement une absence de guerre. Le monde entier connaĂźtra la vraie paix, celle qui rĂ©sulte de la voie de Dieu. Ce sera fantastique, au-delĂ de ce que lâHomme peut imaginer ! Dieu promet le retour dâun monde de paix et de prospĂ©ritĂ© ! Câest ce que lâhumanitĂ© a toujours voulu, mais nâa jamais pu rĂ©aliser. Un Jarvik 7 spirituel Pourquoi nâavons-nous pas encore trouvĂ© la paix sur la terre ? La science et la technologie ne lâont pas apportĂ©e. Toutes les expĂ©riences des divers systĂšmes gouvernementaux et Ă©conomiques, au cours des siĂšcles, ne nous ont pas rapprochĂ©s de la paix mais plutĂŽt de la destruction. Le fait est que la voie de Dieu nâa jamais Ă©tĂ© vraiment expĂ©rimentĂ©e dans ce monde. Mais pourquoi pas ? De quoi avons-nous besoin ? Avez-vous dĂ©jĂ entendu parler du Jarvik 7 ? C'Ă©tait le premier cĆur artificiel Ă avoir Ă©tĂ© implantĂ© avec succĂšs en 1982. Il porte le nom de lâĂ©quipe de Robert Jarvik qui lâa conçu. Cet appareil, implantĂ© au patient Barney Clark, attira lâattention des mĂ©dias du monde entier. Si vous regardez une photo, vous seriez surpris de voir Ă quel point il semble primitif ! Mais, Ă©tonnamment, il fonctionna et Ă©tait assez petit pour sâadapter Ă la cavitĂ© thoracique de Barney. La version actuelle de lâappareil est le cĆur artificiel SynCardia CardioWest conçu pour un remplacement cardiaque permanent, mais seulement approuvĂ© comme pont en vue dâune transplantation cardiaque. Il fut implantĂ© Ă plus de 800 personnes. Mais quel est le rapport avec le fait de ne pas encore trouver la paix sur terre ? Le problĂšme rĂ©side dans le cĆur humain, spirituellement parlant. Comme le dit JĂ©rĂ©mie 179 Le cĆur est tortueux par-dessus tout, et il est mĂ©chant. » Tous les peuples ont besoin de recevoir un nouveau cĆur â une transplantation de cĆur spirituelle, pour ainsi dire ! Câest ce qui se produira. Dieu le dit Je vous donnerai un cĆur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; jâĂŽterai de votre corps le cĆur de pierre, et je vous donnerai un cĆur de chair. » ĂzĂ©chiel 3626. Câest une image figurative de Dieu remplaçant des cĆurs durs et tenaces par des cĆurs adoucis et contrits â une nouvelle attitude dĂ©sireuse et disposĂ©e Ă Le suivre et Ă Lui obĂ©ir humblement. Plus loin, il nous est dit aussi Mais voici lâalliance que je ferai avec la maison dâIsraĂ«l, aprĂšs ces jours-lĂ [dans lâĂšre Ă venir], dit le Seigneur Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les Ă©crirai dans leur cĆur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » HĂ©breux 810, citant JĂ©rĂ©mie 3133 Cette promesse dâun cĆur nouveau ne sâadresse pas seulement aux descendants de Jacob ou dâIsraĂ«l, mais Ă toutes les nations ! Selon ce que dit lâĂcriture Quiconque croit en lui ne sera point confus. Il nây a aucune diffĂ©rence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisquâils ont tous un mĂȘme Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui lâinvoquent. » Romains 1011-12 citant ĂsaĂŻe 2816 Dans Son plan parfait de salut, Dieu a fait en sorte quâil nous soit possible dâavoir un cĆur nouveau â dâĂȘtre capable de vivre Sa voie dâamour, dâobĂ©ir Ă Ses lois, rempli de Son Esprit Saint par lequel Son caractĂšre dâamour est versĂ© dans nos cĆurs Romains 55. Ce ne sera pas un cĆur mĂ©canique Jarvik 7, mais un cĆur qui pourra ĂȘtre guidĂ© et conduit par lâEsprit de Dieu. Vivre le rĂȘve nĂ©cessite un changement de cĆur, une transplantation cardiaque spirituelle. Ă lâaide de lâEsprit de Dieu, ce processus requiert la repentance ou lâabandon dâune vie de pĂ©chĂ© â non seulement se rendre compte du besoin de pardon et de conversion, mais aussi rechercher activement et humblement la misĂ©ricorde de Dieu et se dĂ©dier pleinement Ă une vie de changement. Cela inclut la foi en Dieu et lâacceptation du sacrifice du Christ pour payer la pĂ©nalitĂ© de nos propres pĂ©chĂ©s et de ceux du monde entier. Le rĂȘve devient rĂ©alitĂ© Les neuf aspects des fruits de lâEsprit de Dieu Ă©numĂ©rĂ©s dans Galates 5 sont des blocs de construction en vue dâĂ©difier en nous le cĆur et lâEsprit de Dieu. Imaginez un monde oĂč tous ces fruits grandiraient et se rĂ©pandraient partout Mais le fruit de lâEsprit, câest lâamour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bienveillance, la foi, la douceur, la maĂźtrise de soi ; la loi nâest pas contre ces choses. » Galates 522-23 Imaginez avoir de tels voisins ! Imaginez avoir de tels collĂšgues, superviseurs, enseignants et employĂ©s du gouvernement qui traiteraient les gens toujours ainsi â Ă la maniĂšre de Dieu ! Quel monde merveilleux ce sera ! Quel avenir incroyable est devant nous ! JĂ©sus-Christ revient pour instituer le Royaume de Dieu et conduire le monde de cette maniĂšre-lĂ . Chacun a le choix le choix entre la vie et la mort, le bien et le mal, entre le Royaume de Dieu et celui de Satan. Ă lâheure actuelle, lâhumanitĂ© a choisi la voie de Satan â symbolisĂ©e par lâarbre de la connaissance du bien et du mal. Mais bientĂŽt un nouveau Royaume sera lĂ . Il ne sera pas gouvernĂ© par le chaos et lâĂ©goĂŻsme, mais par un Roi qui aime la paix et qui rĂ©gnera avec amour au service de toute lâhumanitĂ©. Les guerres cesseront car les nations se rassembleront en famille pour adorer Dieu en esprit et en vĂ©ritĂ©. Toutes les maladies seront guĂ©ries et les rues seront remplies de joie et de rires. La vie qui ne peut ĂȘtre quâun rĂȘve pour beaucoup aujourdâhui, sera bien rĂ©elle. Les fils et les filles de Dieu participeront Ă sa rĂ©alisation â ils aideront lâhumanitĂ© Ă faire les changements universels nĂ©cessaires pour vĂ©ritablement vivre le rĂȘve !
Vivredans un jeu vidĂ©o, rĂȘve ou cauchemar ? Maxime Vanderwegen, publiĂ© le 02 February 2021 . Salut tout le monde ! Aujourdâhui, je vais vous parler de jeux vidĂ©os. Je ne connais pas vos goĂ»ts, mais je suis un grand fan de la sĂ©rie Borderlands (Ă lâexception du dernier opus, il mĂ©ritait mieux que ça), de lâexcellent Dishonored ou encore du plus rĂ©cent SUPERHOT.Tuseras au etats unis. Pas en france. Donc meme s'il y a des choses qui te vexent ou qui te choquent, et bien garde le pour toi, et fais avec. Apres tout c'est Ă
OpportunitĂ©s, mode de vie, climat⊠mais pourquoi lâAmĂ©rique attire autant ?Vous en rĂȘvez, certains lâont fait les Ătats-Unis deviennent un quotidien, un foyer, une nouvelle vie pour des centaines dâexpatriĂ©s chaque annĂ©e. Vivre aux Ătats-Unis reste un idĂ©al pour beaucoup, une rĂ©alitĂ© pour dâautres qui dĂ©cident de franchir le pas. Pourquoi pas vous ? Pourquoi vous ? Les raisons sont diffĂ©rentes dâun nouvel arrivant Ă lâautre, aussi voici une petite compilation totalement alĂ©atoire et rafraichissante, pour convaincre les derniers indĂ©cis. 1 â Parce que tout est pratique et accessible 23h15, un mardi, plus de cafĂ© pour dĂ©marrer la journĂ©e le lendemain. 2 scĂ©narios germent dans votre esprit vous ne serez pas du tout efficace, le projet crucial de fusion-acquisition devra attendre, ou vous grimpez en voiture en direction du supermarchĂ© du coin, ouvert 24h/24. Vivre aux Ătats-Unis, câest un peu le synonyme de ne manquer de rien, dâavoir tout Ă portĂ©e de main et de pied et ce, Ă longueur dâannĂ©e â et câest bien pratique. Votre vie aux Ătats-Unis est simple voire assistĂ©e Les arrĂȘts de bus fleurissent Ă tous les coins de blocks, les places de parking sont grandes et larges exit le crĂ©neau, on se gare en marche avant, il y a des magasins de tout partout, les rues sont droites et on se repĂšre facilement⊠Bref, tout est pensĂ© pour que vous ayez le moins Ă faire â et câest bien pratique. â·Lâavis des optimistes Envoyer un colis par Fedex Ă 23h15 un mardi, aller Ă la banque Ă 17h45 le lendemain, ça vous sauve les weekends. 2 â Parce que tout le monde est enjouĂ© Votre vocabulaire basique sâĂ©toffe de jour en jour, et pourtant vous ne saviez pas quâil fallait placer awesome », great », cool » Ă tout bout de champ ? Aux Ătats-Unis, tout le monde est contaminĂ© par la positive attitude », il nây a que les bons cĂŽtĂ©s des choses qui ne ressortent de chaque situation. Lire aussi DĂ©coder le langage des sigles Ce cĂŽtĂ© positif est fortement liĂ© Ă la facultĂ© quâont les amĂ©ricains de sâextasier devant tout, du petit chien en manteau Ă fourrure au nourrisson tout chauve. Les passants font des rĂ©flexions dans la rue, sâadressent Ă vous avec franchise et sympathie, et se font un plaisir de placer quelques mots en français quand il peuvent, histoire de. â·Lâavis des optimistes Bonne opportunitĂ© de se faire plein de nouveaux amis, partout, tout le temps. 3 â Parce que câest un pays qui fait la taille dâun continent Voyager de la pĂ©riode glaciĂšre aux plages paradisiaques de Hawaii sans sortir votre passeport â tant pis pour les tampons â câest possible jeune pays, les Etats-Unis nâen restent pas moins un territoire vaste et variĂ©. Avec 6 fuseaux horaires diffĂ©rents sur lâensemble de ces territoires, nâoubliez pas de remonter votre montre au fil de votre road trip. Lire aussi Les road trips qui vous font aimer le bitume MĂ©langes de cultures, dâhistoires, de communautĂ©s⊠Vivre aux Ătats-Unis est une vĂ©ritable immersion, la possibilitĂ© dâen dĂ©couvrir plus partout, de sâen mettre plein les mirettes et de se forger des souvenirs impĂ©rissables. En voiture, Simone. â·Lâavis des optimistes Les paysages varient aussi dans un mĂȘme Ă©tat, donc vous pouvez avoir la sensation de parcourir le monde en sautant dans un bus. 4 â Parce quâil y a toujours des invitĂ©s chez vous A peine lavĂ©s, les draps sont dĂ©jĂ repassĂ©s, les serviettes repliĂ©es et le canapĂ© prĂȘt Ă passer en mode lit. Dâabord qualifiĂ© de chevalier pour ĂȘtre parti vivre aux Ătats-Unis, vous ĂȘtes ensuite Ă©levĂ© au rang dâhĂŽte officiel de vacances rĂ©ussies. Votre famille, vos amis, vos anciens collĂšgues⊠tous veulent venir, et vous les accueillez avec plus ou moins de plaisir. Vous aussi, vous avez lâimpression dâĂȘtre tout le temps en vacances, Ă vous promener partout et Ă sortir plus souvent. Note Ă©tablissez bien un agenda des activitĂ©s Ă faire avec chacun, histoire de varier vos plaisirs. â·Lâavis des optimistes Une fois que vos invitĂ©s sont partis, ils vous laissent souvent des shampoings Ă moitiĂ© pleins et des savons qui sentent bon. 5 â Parce que lâĂ©conomie amĂ©ricaine, câest du solide ! Dette publique, dĂ©ficit public, taux dâintĂ©rĂȘt, balance commerciale, croissance⊠pas toujours dans le vert câest vrai, mais tous ces chiffres sont en US dollars ! Et ça, ça change beaucoup de choses. La monnaie quasi universelle de la planĂšte est si rassurante pour le reste de la planĂšte, que lorsque les murs sâeffritent un peu, les investisseurs replĂątrent et personne nâĂ©vacue lâimmeuble le gratte-ciel pardonâŠ. De plus, la taille du marchĂ© intĂ©rieur des Etats-Unis, le dynamisme des amĂ©ricains, le ârĂȘve amĂ©ricainâ qui continue Ă faire vibrer une bonne partie de la planĂšte et une idĂ©ologie pragmatique font Ă©galement que ce pays, a toujours le PIB le plus Ă©levĂ© au monde. â·Lâavis des optimistes Citons simplement Bob Hope, un acteur amĂ©ricain âSi je devais pondre un Ćuf pour mon pays, je le ferais.â Tout est dit ! 6 â Parce quâon vit tĂŽt et beaucoup AprĂšs lâun des tous premiers cours de sport Ă 5h du matin, vous ĂȘtes au travail Ă 7h, voire plus tĂŽt si vous ĂȘtes sur la cĂŽte ouest. Aux Etats-Unis, on vit plus tĂŽt et on vit plus vite, avec des dĂ©jeuners expĂ©diĂ©s, des pause-cafĂ© sans traĂźner Ă la machine, des emplois du temps serrĂ©s et pas une minute de retard on prĂ©fĂšre avoir de lâavance, ou annuler. Savoir gĂ©rer son temps permet donc dâen profiter diffĂ©remment et dâamĂ©nager ses horaires pour ses activitĂ©s personnelles. A travailler plus, plus efficacement et plus rentablement, vous avez aussi les moyens dâavoir une qualitĂ© de vie et des passe-temps qui correspondent davantage Ă vos envies. â·Lâavis des optimistes Comme vous ĂȘtes invitĂ© Ă un dĂźner Ă 17h, vous avez ensuite toute la soirĂ©e pour Ă©liminer la purĂ©e de pommes de terre douces et le Cheesecake Ă la vanille â vous vous resservirez bien ? 7 â Parce que ça vous donne lâopportunitĂ© dâinvestir comme bon vous semble Bien entendu, il y a la diffĂ©rence euro-dollar, qui peut vous encourager Ă fracturer la tirelire et Ă voir votre fortune augmenter lorsque vous la convertissez. Un kilo de plume Ă©quivaut toujours Ă un kilo de plomb, mais un euro ne vaut pas un dollar oscille entre 1,1 et 1,15 dollar selon la conjoncture en ce moment. Lâimmobilier, tout le monde Ă ce mot en bouche, et pour cause Un investissement immobilier aux Ătats-Unis reste une valeur des plus sĂ»res. Les prix commencent certes Ă remonter, mais vous pouvez trouver de tout et Ă tous les prix. Une maison perdue dans les montagnes ou un studio avec vue sur lâocĂ©an, Ă vous de voir, et Ă vous dâinvestir. â·Lâavis des optimistes Vivre aux Ătats-Unis, oui, et si un jour vous voulez voir si câest mieux ailleurs, vous pourrez toujours y revenir en vacances, chez vous. 8 â Parce que lâesprit entrepreneuriat vous gagne et ne vous lĂąche plus Les jeunes crĂ©ent, imaginent, amĂ©liorent, modifient et rĂ©arrangent tout. LĂąchĂ©s dans le bain des inventions et de la dĂ©brouillardise dĂšs leur premier Ăąge, ils sont invitĂ©s Ă crĂ©er Ă lâĂ©cole, Ă dĂ©velopper des projets une fois ado et Ă faire part de leur avancĂ©es Ă tous les Ăąges. Toutes les idĂ©es sont bonnes et exploitables, de la sucette au lait maternel au logiciel qui gĂšre les commentaires agressifs sur les rĂ©seaux sociaux, les esprits fusionnent et ne sâarrĂȘtent devant rien. CrĂ©er, câest le secret. â·Lâavis des optimistes Etre Chef dâEntreprise Ă 24 ans, ça booste lâego et ça fait bien dans les signatures dâe-mail. 9 â Parce quâon est en droit dâĂȘtre moins mĂ©fiant Pause pipi urgente alors que vous ĂȘtes en pleine rĂ©daction de votre dernier livre de recette au coffee shop du coin⊠Un problĂšme ? Non il nây a que des solutions il suffit de demander Ă votre voisin de sucrette de surveiller votre ordi et votre travail acharnĂ©, voire mĂȘme votre sac, le temps que vous fassiez lâaller-retour salvateur. De retour, rien nâa changĂ©, et votre bienfaiteur vous gratifie mĂȘme dâun beau sourire. Vivre aux Ătats-Unis, câest donc ĂȘtre positif, oui, mais aussi confiant, et savoir quâun colis dĂ©posĂ© sur votre palier une veille de weekend sera toujours lĂ Ă votre retour, ou que votre coffre laissĂ© la gueule bĂ©ante ne sera pas dĂ©pouillĂ© le temps que vous vous en aperceviez. On ne vole pas, et on respecte. â·Lâavis des optimistes Moins mĂ©fiant et plus patient pas question de griller des places dans une file dâattente pour ne pas rater le dĂ©but du concert ; De toute façon vous avez le CD. 10 â Parce que les mythes du cinĂ© deviennent rĂ©alitĂ© Les bouches de mĂ©tro qui fument, les policiers qui grignotent des les donuts, les chauffeurs de bus qui vous appellent baby »⊠Cela devient votre quotidien quand vous vivez aux Ătats-Unis. Tous les clichĂ©s qui font dâun blockbuster amĂ©ricain ce quâil est sont souvent trĂšs peu exagĂ©rĂ©s, et vous y succombez peu Ă peu. Vous aussi vous finirez par faire vos courses en bas de pyjama, Ă dĂ©poser vos enfants Ă lâarrĂȘt du school bus jaune, Ă prĂ©parer des petits paniers de confiseries pour leurs enseignants Ă NoĂ«l, Ă organiser des fĂȘtes dâanniversaire dĂ©mesurĂ©es, Ă ne sortir que coiffĂ© de la casquette de votre Ă©quipe de baseball favorite parce que vous en aurez une⊠â·Lâavis des optimistes Vous aurez peut-ĂȘtre mĂȘme lâoccasion de croiser une cĂ©lĂ©britĂ© en pantalon de yoga au supermarchĂ© ou une star de micro qui fait son jogging dans votre parc. Bienvenue chez vous. DĂ©couvrez Ă©galement le voyage aux Etats-Unis, et toutes les activitĂ©s que lâon peut y faire Ă New-York, Orlando, Washington, Los Angeles, San Francisco, et bien dâautres.. Vous avez une question sur la vie aux Ătats-Unis et sur votre projet dâexpatriation ? Ăcrivez-nous Photo by Nik Shuliahin on Unsplash- ĐŃÖ áČĐŸĐŽĐ°ŃаáŠÏ áĐŸŃáČглαÏ
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Maxime Vanderwegen, publiĂ© le 02 February 2021 Salut tout le monde ! Aujourdâhui, je vais vous parler de jeux vidĂ©os. Je ne connais pas vos goĂ»ts, mais je suis un grand fan de la sĂ©rie Borderlands Ă lâexception du dernier opus, il mĂ©ritait mieux que ça, de lâexcellent Dishonored ou encore du plus rĂ©cent SUPERHOT. HonnĂȘtement, jâai pris beaucoup de plaisir Ă les finir. Plus rĂ©cemment, Cyberpunk est sorti et jâai voulu lâacheter. AprĂšs avoir jetĂ© un oeil aux plus de 50 jeux auxquels je nâai pas encore jouĂ©, jâai abandonnĂ©. Je vous en parle parce quâil y a peu jâai lu un article Cyberpunk 2077 a warningâ about the future Ă son propos sur le site de la BBC. Pour une fois, cet article nâa pas pour sujet principal les problĂšmes internes au jeu, mais son auteur dresse un portrait trĂšs critique de son univers. En filigrane, il pose cette question si vous aimez tant un jeu, accepteriez-vous de vivre dans son univers ? Bien que la rĂ©ponse soit plutĂŽt simple, elle soulĂšve un Ă©lĂ©ment trĂšs important et au coeur dâune grande partie de nos productions culturelles 1984, Blade Runner, Hunger Games⊠Autant de livres et de films dystopiques, oĂč les personnages sont malheureux et en proie Ă la famine, Ă un rĂ©gime totalitaire, ou Ă une technologie omni-prĂ©sente et malsaine. Dans lâarticle de la BBC, lâauteur sâentretient avec Mike Pondsmith, le crĂ©ateur du premier jeu Cyberpunk intitulé⊠Cyberpunk 2020 et selon lui, nous devrions considĂ©rer ce jeu comme une sorte dâavertissement Ă propos de lâĂ©tat du monde et tout faire pour quâil nây ressemble pas. Ce quâil dit est vrai seule la prĂ©sence de voitures volantes nous Ă©loigne encore de cette rĂ©alitĂ©. Vous voulez vous implanter une puce dans le corps ? Cherchez implant party sur Internet et vous trouverez plein dâinfos Ă ce sujet. Vous craignez la surveillance de masse ? Nous sommes plutĂŽt Ă©pargnĂ©s, mais demandez Ă un Chinois, son quotidien vous effrayera. Loin de moi lâidĂ©e dâannoncer que nous vivons dans un jeu vidĂ©o. Non, nous ne vivons pas avec un casque de VR vissĂ© sur nos tĂȘtes en permanence. Mais si vous pensiez quâil sâagissait dâun idĂ©al Ă atteindre, sachez dĂ©sormais que vous faites fausse route. Cela dit, ĂȘtre enfermĂ© dans une routine Cappuccino-boulot-dodo est est trĂšs embĂȘtant il faut rester poli innocent et certains voudraient certainement une autre vie, plus excitante. Les loisirs sont lĂ pour ça ils sont limitĂ©s actuellement mais chuuuuuuuut jâai pas envie dâen parler ici que ça soit du sport, de la lecture, du cinĂ©ma, des jeux de table ou vidĂ©os, il existe mille et une façons de âtuer le tempsâ ou de sâamuser. Un autre Ă©lĂ©ment est trĂšs important Ă prendre en compte avant de vous dĂ©cider la rĂ©pĂ©titivitĂ©. Ben oui, vous ne pensiez tout de mĂȘme pas que vous pourriez vivre comme dans Ready Player One et faire ce quâil vous plaĂźt ? Tout joueur sait quâau bout dâun certain temps, lĂ aussi, une routine sâinstalle, quĂȘte aprĂšs quĂȘte, jusquâau moment oĂč vous voudrez changer dâunivers ou quitter la partie parce que vous butez devant un obstacle. DĂšs lors, le choix est simple vous prĂ©fĂ©rez passer votre vie tout seul Ă accomplir des quĂȘtes dans un monde virtuel ou pouvoir en accomplir une de temps en temps et garder votre libertĂ© de mouvement et - le plus important -, votre vie de famille et vos amis ? Alors, que dĂ©cidez-vous ? Source de la photo de couverture Cet article vous a dĂ©plu ? Laissez-moi un commentaire !
Il y a dix ans, JesĂșs RodrĂguez a fait croire Ă ses enfants qu'il vendait ses meubles pour aller s'installer Ă Disney World avec eux. Il avait en fait besoin d'argent aprĂšs avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux Etats-Unis. Dans le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers. "Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la dette. JesĂșs RodrĂguez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie. "Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", relĂšve-t-il. Selon l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le sujet. - Des dettes impayables - La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de payer. Les 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂguez ont ainsi grimpĂ© Ă 14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă dollars. "Les frais ont commencĂ© Ă augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e". Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient concernĂ©s. La crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions financiĂšres. Ses rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es 1930. Selon un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie". Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en 2006. Parmi les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de saisie. - Et maintenant ? - Ironie du sort, JesĂșs RodrĂguez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur". Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă un emprunt.
LerĂȘve amĂ©ricain tourne au cauchemar pour les sans-papiers en Californie afp , le 52 ans. ArrivĂ©e aux Etats-Unis du Mexique il y a 18
LerĂȘve du coronavirus, « ennemi invisible» Avec lâexpĂ©rience du confinement, une immense partie de la population mondiale vient de vivre dans le rĂȘve dâun cauchemar : le coronavirus.Le « confinement » â le lieu de la vie confinĂ©e â sâest imposĂ© Ă tou·tes comme dystopie, comme lieu du malheur tant il soustrait les confiné·es aux habitudes dont sâĂ©tait
Ahh le rĂȘve amĂ©ricain⊠Les Ătats-Unis, pays de la dĂ©mesure et de tous les clichĂ©s ! Nous ne savons pas vraiment dans quoi nous nous embarquons Ă ce moment-lĂ . Quelques doutes, beaucoup de craintes et un peu dâhĂ©sitation se bousculent dans nos tĂȘtes alors quâen mĂȘme temps une certaine forme dâexcitation nous envahi⊠Il faut bien reconnaitre que nous laissons derriĂšre nous notre petite Ăźle paradisiaque, une vie tranquille au soleil, un certain confort en-soi. Avons-nous peur de nous ennuyer Ă long terme ? Cherchons-nous encore des dĂ©fis Ă relever ? Quâimporte, car pour lâinstant, tout ce que je me demande en apercevant lâimmensitĂ© de New York depuis le hublot de notre avion, câest âMais quâest-ce que nous faisons lĂ ?!â. Un choc culturel Le mode de vie, la langue, la gastronomie, le climat, les paysages ou encore la population et la liste est longue !, on peut dire que tout oppose NoumĂ©a Ă New York. NoumĂ©a, lâinsulaire, la balnĂ©aire, lâapaisante, la tranquille⊠et New York, la dĂ©mesurĂ©e, lâeffervescente, lâimposante, la bruyante, la stressante, ce nâest pas pour rien dâailleurs quâon lâappelle la ville qui ne dort jamais⊠Une bataille perdue dâavance. Pendant 6 mois, nous avons fait face Ă de nombreuses dĂ©convenues et oĂč beaucoup de questions surgissaient, nous obligeant Ă nous remettre perpĂ©tuellement en question. Heureusement, nous avons aussi vĂ©cu des moments beaucoup plus positifs, riches en surprises⊠Alors, me direz-vous, que sâest-il rĂ©ellement passĂ© pendant cette pĂ©riode et oĂč en sommes-nous vraiment aujourdâhui ? Je vous explique tout ça ! Retour Ă notre premier amour⊠New York Une fois que vous posez vos yeux sur Big Apple, vous ne pouvez plus jamais lâoublier. New York, câest un peu le rĂȘve amĂ©ricain dans toute sa splendeur. FiĂšre, haute, imposante, New York force lâadmiration. Câest pour cela que nous dĂ©cidons de dĂ©buter notre aventure amĂ©ricaine par la porte dâentrĂ©e historique de tout immigrant sur le territoire de lâoncle Sam. Nous arrivons donc en terrain âpresqueâ conquis puisque New York a par ailleurs Ă©tĂ© notre champ de bataille durant un an lors dâune premiĂšre expatriation en 2011. Les repĂšres reviennent trĂšs rapidement on sait quoi faire, oĂč le faire et surtout comment le faire, ce qui adoucit un peu notre changement de vie. Par chance, nous retrouvons Linda, son mari Ernie et leur chien Trevor, qui sont vĂ©ritablement notre famille de cĆur amĂ©ricaine. Le temps pour nous de trouver un appartement, nous sommes hĂ©bergĂ©s chez eux dans le New Jersey. Une organisation colossale Les premiers jours sont consacrĂ©s aux dĂ©marches administratives obtenir un numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale, souscrire Ă un abonnement tĂ©lĂ©phonique, chercher un appartement Ă New York⊠Nous avions dĂ©jĂ fait cela une fois, Craigslist nâavait plus aucun secret pour nous ! Tout est allĂ© trĂšs vite puisquâen une semaine, nous avons trouvĂ© un appartement en colocâ sur la 116th street Ă Harlem. On aura dâailleurs lâoccasion dâen reparler prochainement avec quelques conseils, parce que franchement pour un nouvel arrivant, ce nâest vraiment pas Ă©vident pour sây retrouver. Ce dĂ©part pour une nouvelle vie sâannonçait donc ĂȘtre sous les meilleurs auspices⊠Oui, mais voilĂ ! Erreur numĂ©ro 1 ĂȘtre trop confiant lors de son arrivĂ©e La suite logique a Ă©tĂ© de chercher un emploi. Nous Ă©tions encore dans un Ă©tat dâesprit trĂšs positif, avec â peut-ĂȘtre â un trop-plein dâoptimisme sur notre avenir. Au grĂ© de nos diffĂ©rents dĂ©mĂ©nagements, que ce soit en France ou dans dâautres pays, nous avons toujours trouvĂ© assez rapidement du travail⊠Oui, mais voilĂ ! Cette fois-ci, la recherche dâemploi ne sâest pas rĂ©ellement passĂ©e comme prĂ©vue. AprĂšs avoir vĂ©cue presque deux ans hors des sentiers battus, loin du âdroit cheminâ dans lequel nous pousse la sociĂ©tĂ©, je me suis vite rendue compte que jâĂ©tais complĂštement âoutâ ! Hors-sujet sur la maniĂšre de postuler, sur la rĂ©daction dâune lettre de motivation, sur mes performances lors des entretiens en anglais bien sĂ»r !, ou encore sur les connaissances des nouvelles tendances et innovations dans mon domaine de prĂ©dilection. Bref, je nâĂ©tais plus un chasseur dans le monde impitoyable de requins que peut ĂȘtre parfois lâindustrie⊠JâĂ©tais devenue une petite sardine frĂ©tillante ! Ajoutez Ă cela une solidaritĂ© entre français proche du nĂ©ant, Ă New York en tout cas, jâai donc vite dĂ©chantĂ©. Il sâest passĂ© plusieurs semaines pendant lesquelles je ne postulais mĂȘme plus aux offres dâemploi, puisque dans ma tĂȘte, jâĂ©tais complĂštement bloquĂ©e. Câest dâailleurs ce qui mâa permis de dĂ©velopper ce blog, ma seule Ă©chappatoire. Câest un mal pour un bien ! Heureusement, nous avons commencĂ© Ă voir le bout du tunnel quand Greg a dĂ©crochĂ© un job dans une boite française installĂ©e Ă Miami, avec un poste au titre plus que prometteur⊠enfin, sur le papier ! Oui, mais voilĂ ! Au bout dâun mois de travail, son patron lui annonce quâil ne peut pas le payer. Il y a malheureusement des gens malhonnĂȘtes partout, et ne croyez pas que dâĂȘtre de la mĂȘme patrie dans un pays Ă©tranger resserre les liens et permet un traitement de faveur⊠bien au contraire ! VĂ©ritable coup de massue, nous venions de toucher le fond. Erreur numĂ©ro 2 sous-estimer financiĂšrement le coĂ»t dâune expatriation Il faut bien lâadmettre nous sommes arrivĂ©s aux Ătats-Unis trĂšs mal prĂ©parĂ©s ceci est sĂ»rement dĂ» Ă lâerreur numĂ©ro 1, avec peu dâĂ©conomies. Pendant deux ans, nous avons dĂ©pensĂ© pas mal dâargent en voyageant Ă©normĂ©ment. Faut bien avoir matiĂšre Ă alimenter ce blog aussi !. Bref, on connait tous le sort rĂ©servĂ© Ă la cigale dans la fable de La Fontaine ! Aux Ătats-Unis, tout coĂ»te cher, et encore plus Ă New York. Les loyers, les transports, lâassurance santĂ©, la nourriture, les loisirs⊠Tout, je dis bien tout coĂ»te cher ! Il faut donc arriver avec une somme consĂ©quente dâargent, parce que vivre Ă New York, ce nâest pas rien financiĂšrement, dâautant plus quand on nâa pas de revenus. Avec un loyer de plus de dollars par mois pour seulement une chambre, nous ne pouvions pas continuer longtemps comme ça. Peu Ă peu, une question devenait omniprĂ©sente âAvons-nous fait une erreur de tout quitter pour venir aux Ătats-Unis ?â. Erreur numĂ©ro 3 âNew York, I love you but you overwhelm meâ âNew York, je tâaime mais tu me submergesâ nâa jamais autant eu de son sens quâaprĂšs ces Ă©pisodes successifs oĂč nous avons enchaĂźnĂ©s les galĂšres puisquâune dĂ©pression post-installation sâest sournoisement installĂ©e. Une fois dans notre appartement en colocâ Ă Harlem, nous avons commencĂ© Ă ne plus trouver de points positifs Ă vivre ici. Nous nâĂ©tions pas en vacances Ă New York, ce nâĂ©tait pas pour une pĂ©riode temporaire, on allait y vivre pour une durĂ©e illimitĂ©e. Unlimited ! Et soudain, tout a pris une autre dimension⊠⊠Lâhiver Ă New York nâest pas âwonderfulâ, Central Park nâest pas âamazingâ sous la neige, les rues ne sont pas âso cuteâ recouvertes de boue. Pendant plusieurs mois, la ville devient glaciale et mettre le nez dehors devient parfois une Ă©preuve ! NâespĂšre pas sortir sans le minimum vital de tout bon New-yorkais qui se respecte, Ă savoir une chapka, plusieurs Ă©charpes en laine, au moins deux paires de gants et surtout de mĂ©ga Moon Boots. Sinon, tu risques de congeler sur place Ă tout moment ! Le froid va te cingler le visage comme jamais, des tonnes et des tonnes de neige vont sâabattre sur la ville, tu vas devoir marcher dans la rue avec de la boue jusquâaux genoux⊠Bref, Jonas, lâune des plus grandes tempĂȘtes de neige qui a balayĂ© la cĂŽte Est des Ătats-Unis a eu raison de nous. Nous avions besoin dâhabiter dans un endroit oĂč le soleil rĂšgne en maĂźtre tout au long de lâannĂ©e. ⊠Dâun jour Ă lâautre, nous ne trouvions plus les gens si accueillants et la vie new-yorkaise si excitante. Les New-yorkais nâont jamais le temps donât forget, time is money, ils sont donc stressĂ©s, pressĂ©s, agitĂ©s⊠Bref, ils vivent Ă cent Ă lâheure. Et quand ils ne travaillent pas, ils passent leur temps dans les transports en commun. Câest bien connu, mĂ©tro, boulot, dodo. Nous avions lâimpression dâĂȘtre aspirĂ©s dans une vie qui allait beaucoup trop vite pour nous. La plupart des amĂ©ricains vivent pour travailler, alors que nous, nous souhaitons travailler pour vivre. Nous avions besoin dâun endroit oĂč les gens prennent le temps. ⊠Notre appartement, qui devait ĂȘtre une solution temporaire, le devenait de moins en moins. 3 mois plus tard, nous Ă©tions toujours dans une colocâ de 5 personnes, que lâon commençait Ă dĂ©tester. Dâappartement correct de prime abord, il est rapidement devenu trop sombre, plutĂŽt sale, assez petit et extrĂȘmement cher. La vue depuis notre chambre donnait sur un autre immeuble et nous avions lâimpression de vivre dans une boite totalement noyĂ©e parmi des milliers dâautres. Nous avions besoin dâespace et dâair frais. ⊠Le concert des klaxons, des sirĂšnes dâambulances ou encore les excĂšs de dĂ©cibels sont devenus insupportables. Qui nâa pas rĂȘvĂ© des cĂ©lĂšbres taxis jaunes new-yorkais, de lâambiance unique de Times Square ou des ambulances qui rĂ©veilleraient un mort Ă la moindre sirĂšne ? New York a cet espĂšce de bruit ambiant typique et mondialement connu⊠Seulement au quotidien, ça peut rapidement devenir un vĂ©ritable cauchemar ! Et quand nous avons commencĂ© Ă nous focaliser dessus, impossible de nous en dĂ©faire New York est beaucoup trop bruyante pour nous. Nous avions besoin de calme et de tranquillitĂ©. Une image qui ne nous correspondait plus Rapidement, nous nous sommes aperçus que lâimage que nous avions de New York Ă©tait totalement faussĂ©e par des souvenirs que nous avions idĂ©alisĂ©s. New York est et restera toujours la mĂȘme, câest nous qui avons changĂ©. Et malheureusement, pendant les 4 mois oĂč nous sommes restĂ©s Ă Big Apple, en attendant que la situation Ă©volue, nous nâavons vraiment pas profitĂ© de cette chance dâĂȘtre dans la capitale du monde. On manquait dâair, de soleil, de plage, de nature, de calme et de tranquillitĂ©. On sâest dit quâil fallait que ça change. Ces derniĂšres annĂ©es, nous avons beaucoup dĂ©mĂ©nagĂ© que ce soit en France ou ailleurs, nous entreprenons de nombreux projets, ce qui nous procure ainsi un certain avantage nous savons rebondir assez rapidement devant nâimporte quelle situation et nous ne craignons pas de prendre parfois des dĂ©cisions radicales. Du jour au lendemain nous posons le prĂ©avis pour notre appartement. La dĂ©cision est prise fin fĂ©vrier 2016, nous quittons les Ătats-Unis, et abandonnons notre Carte Verte si chĂšrement acquise. Oui, mais voilĂ ! Fin fĂ©vrier, nous sommes effectivement partis de New York⊠mais nous ne sommes pas allĂ©s trĂšs loin finalement ! Une dizaine de jours avant notre dĂ©part dĂ©finitif, alors que nous hĂ©sitions sur notre prochaine destination, jâai reçu une proposition dâemploi dans une entreprise qui me plaisait, avec un poste qui mâintĂ©ressait, dans lâĂtat que lâon dĂ©sirait⊠CâĂ©tait inespĂ©ré⊠Direction le Sud de la Floride ! Ni une, ni deux, nous avons fait nos valises, et nous avons dĂ©barquĂ© Ă Fort Lauderdale situĂ©e Ă une trentaine de minutes de route au nord de Miami. Une situation qui ne pouvait pas ĂȘtre plus parfaite puisque nous retrouvions enfin tout ce qui nous manquait jusquâĂ prĂ©sent la chaleur, le soleil, la mer et la plage⊠Bref, le bonheur ! Tout sâest enchainĂ© trĂšs rapidement. GrĂące Ă dâautres français rencontrĂ©s sur place enfin un endroit oĂč ils sont solidaires !, nous avons trouvĂ© facilement un appartement. Greg a Ă©galement dĂ©crochĂ© un boulot dans une start-up lancĂ©e par â encore â un français. Un second souffle Aujourdâhui tout va mieux, nous avons su rebondir Ă temps. On commence doucement Ă profiter de la Floride et de son extraordinaire environnement, le plus dur de lâinstallation ayant Ă©tĂ© accomplie. On aura dâailleurs lâoccasion de reparler trĂšs prochainement de cette douce vie dans le Sunshine State ! MoralitĂ© de lâhistoire une expatriation ça se prĂ©pare. Ne faites pas comme nous. PlutĂŽt que de parcourir le dĂ©sert australien, grimper au sommet dâun volcan hawaĂŻen et plonger dans les eaux calĂ©doniennes, installez-vous confortablement devant votre ordinateur et potassez votre expatriation ! MĂȘme si on a eu extrĂȘmement de chance de dĂ©crocher une Green Card, rien nâĂ©tait jouĂ© dâavance. On reconnait ĂȘtre privilĂ©giĂ©s, certes, mais il faut savoir se bouger, rester humble et se donner les moyens de rĂ©ussir. Quoi quâil en soit, mĂȘme aprĂšs toutes ces galĂšres, si câĂ©tait Ă refaire on ne changerait strictement rien⊠Masos nous ? Pas du tout ! On aime le challenge, fuir la routine et tout simplement vivre nos rĂȘves đ
JesĂșsRodrĂguez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© unUne maison Ă vendre Ă Elgin, Illinois Etats-Unis, le 12 mai 2009, en pleine crise des subprimes OLSON Dans le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers. "Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la dette. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement JesĂșs RodrĂguez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie. "Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", relĂšve-t-il. Selon l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le sujet. - Des dettes impayables - La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de payer. Les 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂguez ont ainsi grimpĂ© Ă 14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă dollars. "Les frais ont commencĂ© Ă augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e". Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient concernĂ©s. La crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions financiĂšres. Ses rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es 1930. Selon un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie". Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en 2006. Parmi les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de saisie. - Et maintenant ? - Ironie du sort, JesĂșs RodrĂguez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur". Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă un emprunt. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
ISBN: 4-4. EAN13 : 9782343255644. EAN PDF : 9782140249280. EAN ePUB : 9782140249297. (ImprimĂ© en France) Pierre Jaquet a fait des Ă©tudes d'histoire et de science politique et ses principaux centres d'intĂ©rĂȘt sont le droit et les relations internationales ainsi que les Ătats- Unis et leur politique Ă©trangĂšre.Martin Luther King nâa pas Ă©tĂ© toujours le hĂ©ros aujourdâhui commĂ©morĂ© par un jour chĂŽmĂ© et sculptĂ© dans la pierre dâune statue monumentale au cĆur de la capitale des Ătats-Unis. On retient de cet homme emblĂ©matique, son combat pour la justice, son cĂ©lĂšbre discours I have a dream » ou encore son prix Nobel, en 1964. Mais son sacre dâhomme de paix, nous fait oublier quâil Ă©tait, dans les annĂ©es 60, un personnage controversĂ© qui agaçait jusque dans son propre camp. Il sâĂ©tait peu Ă peu imposĂ© comme un personnage radical aux Ătats-Unis, un bruyant adversaire de la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine. Il rĂ©clamait la justice pour tous les pauvres aux Ătats-Unis, et pas seulement les Afro-AmĂ©ricains, lesquels bien Ă©videmment sâidentifiaient Ă lui et comptaient sur lui. Mais son pacifisme avait fini par semer le trouble dans sa propre communautĂ©. Son choix de la non-violence pour mener la lutte dĂ©plaisait aux jeunes Noirs impatients de voir du changement, et parfois dâen dĂ©coudre. Pour eux, lutter nâĂ©tait pas dans une logique pacifique, mais turbulente. MalmenĂ© et harcelĂ© par la police fĂ©dĂ©rale, Martin Luther King agaçait au niveau politique. Au-delĂ de son engagement et de sa bataille pour les droits civiques de la population Afro-AmĂ©ricaine, son opposition Ă la guerre Ă©tait plus que mal venue, elle Ă©tait inacceptable. Nâoublions pas que les annĂ©es 60 Ă©taient marquĂ©es par lâengagement des Ătats-Unis dans la guerre du Vietnam. Et bien que cette guerre ait divisĂ© la population amĂ©ricaine, MLK sâĂ©tait mis Ă dos tout lâappareil politique, mais aussi tout le mouvement des droits civiques, lorsquâil avait publiquement condamnĂ© celle-ci. Je dirais que je suis opposĂ© Ă la guerre du Vietnam parce que jâaime lâAmĂ©rique. Ce qui mâinspire nâest pas la colĂšre, mais la crainte et le chagrin, et le profond dĂ©sir de voir notre pays bien-aimĂ© ĂȘtre un exemple moral pour le monde. Je mâoppose Ă cette guerre parce que je suis déçu de lâAmĂ©rique. Je suis déçu de constater notre incapacitĂ© Ă nous attaquer positivement et avec franchise aux trois maux que sont le racisme, lâexploitation Ă©conomique et le militarisme. » Quelques mois avant quâil ne soit assassinĂ© Ă Memphis, le 4 avril 1968 Ă lâĂąge de 39 ans, son rĂȘve Ă©tait devenu un vĂ©ritable cauchemar. Il le rĂ©pĂ©ta dâailleurs plusieurs fois le rĂȘve que jâai fait Ă Washington en 1963, sâest transformĂ© en cauchemar. » Il a levĂ© les foules, et il a laissĂ© un leg, mais aussi une image. Celle dâun visionnaire qui parlait dâĂ©galitĂ©. Celle dâun pacifiste qui rĂ©clamait la paix. Celle dâun homme qui croyait que le racisme pouvait disparaĂźtre. Je fais le rĂȘve que mes quatre enfants vivront un jour dans une nation oĂč ils ne seront pas jugĂ©s selon la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractĂšre. Je fais ce rĂȘve aujourdâhui. » disait-il le 28 aoĂ»t 1963 Ă Washington. blacklivesmatter Mais est-ce quâen 2019 nous vivons vraiment dans une nation oĂč les enfants ne sont pas jugĂ©s sur leur couleur de peau ? Est-ce que, quand on inscrit son enfant Ă lâĂ©cole publique new-yorkaise et que son appartenance ethnique » est demandĂ©e, on peut vraiment croire que la couleur de peau nâa pas dâimportance ? Pourquoi est-ce quâen 2019, alors que la population blanche» new-yorkaise sâinstalle sereinement et sans rougir, depuis des annĂ©es, dans des quartiers historiques comme Harlem, la gentrification sâarrĂȘte-t-elle aux portes des Ă©coles ? En attendant, ce 21 janvier, ces mĂȘmes enfants, quelle que soit leur couleur de peau, cĂ©lĂšbreront Matin Luther King, Jr Day. Certains nây verront quâune journĂ©e dâĂ©cole buissonniĂšre, dâautres â peut-ĂȘtre conscients du racisme grandissant et affirmĂ© â seront plus sensibles Ă lâimage et au message du rĂ©vĂ©rend. le petit journal
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ThamiKabbaj. mai 15, 2018. Les Etats-Unis rĂȘve ou cauchemar ? Chers amis, nous sommes dans la cinquiĂšme partie de mon interview avec Safaa Nhairy. Cette fois on parle dâune petite anecdote lorsquâelle a vĂ©cu aux Etats
DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Il y a 15 ans, mon pĂšre a dĂ©cidĂ© de se lancer dans l'aventure amĂ©ricaine et ce fut fructifiant. Son entreprise a tellement bien marchĂ© qu'on lui a proposĂ© la nationalitĂ© amĂ©ricaine trĂšs rapidement 5 ans. Tous les ans, deux Ă trois fois par an, je prenais l'avion toute seule pour aller le rejoindre et ce fut le bonheur total. Je pense qu'en fait, ma famille au complet, avec ma mĂšre, n'a jamais Ă©tĂ© aussi heureuse quand elle Ă©tait lĂ -bas. Bon, maintenant, je pense que ce n'est plus du tout pareil pour se lancer dans l'aventure amĂ©ricaine mais c'est Ă tenter... Merci Code_Geass La moitiĂ© des habitants sont cubains Et puis un visa ça s'obtient pas comme ca Par contre, mon pĂšre il s'est lancĂ© lĂ -bas Ă 49 ans, comme quoi, ce n'est jamais trop tard. Et pour le racisme envers les noirs qui je crois y sont assez prĂ©sent j'ai ami noir qui y est parti il va bientĂŽt revenir. SIovenie Voir le profil de SIoveniePostĂ© via mobile le 1er septembre 2011 Ă 224617 Avertir un administrateurLa moitiĂ© des habitants sont cubains - 70% de la population est Hispanique Ă Miami. Et ? Y'a d'autres pays hispaniques que Cuba "70% de la population est Hispanique Ă Miami. " Source ? Moi j'ai le mĂȘme rĂȘve que toi, a part que ce serai plutĂŽt Ă Los Angeles. Cette ville m'attire trop! J'aimerais faire un voyage la bas l'annĂ©e prochaine pour me dĂ©cider. T'as pas vu qu'ils sont en pleine merde, ils voulaient dĂ©jĂ pas de toi avant, imagine en ce moment. 61% d'Hispanic plutĂŽt. Arretez de dire de la merde ceux qui savntnpas. J'ai de la famille la bas et c'est pas tres dur de rester vivre la bas, meme si ta femme est francaise. Ils sont vachement Ă©panouis la bas, effectivement je pense que le climat y fait beaucoup, les palmiers la plage tout ca mais sans la crasse des pays pauvres. Un conseil pour l'auteur si t'es tombĂ© amoureux comme tu dis lance toi ! la vue est courte faut en profiter, et au pire si tu te rends compte que c'est pas la bas que t'as envie de faire ta vie bah tu rentre tout simplement, ya pas de honte. Au moins tu n'auras pas de doute toute ta vie genre "j'aurais du aller faire ma vie tout simplement". Il vaut mieux avoir des regrets que des remords Au pire si t' tu reviens, et ca t'auras fait kiffer quelques annees, t'auras profitĂ©, au mieux tu kiffe vraiment et le bonheur sera a toi ! Et moi aussi je kiffe les states et en particulier Miami. KurtisStryker je pense exactement comme toi mon ami Les States sont un beau pays mais le mieux c'est de commencer dans une grande ville ou une petite ville. Miami capitale mondiale du porn. Encore un fermier pas bien finaud qui a subi le bourrage de crĂąne pro-states. ne va pas dans ce pays qui ne respecte rien avec sa bouffe dĂ©gueulasse et son esprit de merde. Par ailleurs c'est bien de rĂȘver d'avoir une bonne voiture et une bonne situation, mais c'est loin de reprĂ©senter la rĂ©alitĂ© de 90 % des gens. Ce qu'on voit en touriste =/= la rĂ©alitĂ© de la vie quotidienne dans un pays. Tu sais c'est pas parcequ'il ya des porno que tous le monde en fait. Kommunismus le pseudo qui reflete tout Dans n'importe quel pays il y a des pauvres et si je peux bien y vivre plus ou moins au dĂ©triment des autres et bien je m'y un raisonnement qui peut paraĂźtre Ă©goĂŻste mais tout le mode avec cette possibilitĂ© lĂ la choissira DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?Aucuncommentaire sur Vivre aux Ă©tats unis un rĂȘve ou un cauchemar ? GĂ©nĂ©ralement perçus comme une terre dâĂ©vasion, les Ătats-Unis sont une nation aux multiples cultures qui attirent plus dâun. Vivre aux Ătats-Unis reprĂ©sente pour certains un objectif Ă atteindre Ă tout prix. Malheureusement, la rĂ©alitĂ© peut ĂȘtre tout autre. La vie dans ce pays nâest souvent pas aussi
Une femme Ă©tait toujours portĂ©e disparue, lundi, aprĂšs avoir Ă©tĂ© entraĂźnĂ©e vendredi par une crue dans le parc national de Zion, dans l'Utah. Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 23/08/2022 0650 Mis Ă jour le 23/08/2022 0739 Temps de lecture 1 min. Une nouvelle catastrophe mĂ©tĂ©orologique dans l'ouest amĂ©ricain. Des crues subites ont emportĂ© des randonneurs et dĂ©clenchĂ© des Ă©vacuations dans cette rĂ©gion des Etats-Unis, cĂ©lĂšbre pour ses parcs naturels. En cause des pluies torrentielles qui s'abattent depuis le week-end du 20 et 21 aoĂ»t et qui n'ont pas pu ĂȘtre absorbĂ©es par des sols assĂ©chĂ©s depuis des mois. Une femme Ă©tait toujours portĂ©e disparue, lundi 22 aoĂ»t, aprĂšs avoir Ă©tĂ© entraĂźnĂ©e vendredi par une crue dans le parc national de Zion, dans l'Utah, cĂ©lĂšbre pour ses falaises de roche rouge et ses canyons. La soudaine montĂ©e des eaux a aussi blessĂ© un autre randonneur, emportĂ© sur des centaines de mĂštres, et bloquĂ© plusieurs autres jusqu'Ă ce que des gardes ne les secourent, a annoncĂ© l'agence qui gĂšre les parcs nationaux, le NPS. Quelque 200 visiteurs ont par ailleurs dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©s aprĂšs avoir Ă©tĂ© piĂ©gĂ©s plusieurs heures par la montĂ©e des eaux dans les grottes du parc national de Carlsbad, au Nouveau-Mexique, sans qu'aucun blessĂ© ne soit Ă dĂ©plorer. L'activitĂ© humaine, notamment l'usage des Ă©nergies fossiles, a conduit selon les scientifiques au rĂ©chauffement de la planĂšte, qui a Ă son tour contribuĂ© Ă rendre plus frĂ©quents et violents les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes.
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twitter facebook Contactez-nousIl y a dix ans, JesĂșs RodrĂguez a fait croire Ă ses enfants qu'il vendait ses meubles pour aller s'installer Ă Disney World avec eux. Il avait en fait besoin d'argent aprĂšs avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers."Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la RodrĂguez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie."Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le Des dettes impayables -La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂguez ont ainsi grimpĂ© Ă 14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă dollars."Les frais ont commencĂ© Ă augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e".Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie".Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de Et maintenant ? -Ironie du sort, JesĂșs RodrĂguez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur".Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă un emprunt. © 2018 AFP
Bonjour Martine, bonjour Martin! Aujourd'hui je vous fais dĂ©couvrir mon voyage aux USA, long, Ă©prouvant, mais tellement incroyable! ⥠MA MARQUE DE MAQUILLACâest une histoire comme il en existe des millions. Un homme cherche son bonheur dans un ailleurs idĂ©alisĂ©. Il quitte sa terre natale, le Cameroun, pour tenter sa chance aux Ătats-Unis, gagner sa vie et devenir un homme de respect ». Sa femme et son fils le rejoignent. Ils vivent chichement mais sont heureux⊠jusquâĂ ce que leur visa de tourisme expire et quâils se retrouvent sans papiers. Un avocat spĂ©cialisĂ© leur laisse croire que tout ira bien tant quâils lui feront confiance et le paieront. Le pĂšre de famille, Jende, devient le chauffeur de Clark, un banquier de Lehman Brothers impliquĂ© dans le scandale des subprimes. Une spirale infernale entraĂźnera les deux hommes vers la chute inĂ©vitable. Leurs familles sauront-elles y rĂ©sister et surmonter unies le dĂ©sastre qui sâannonce ? Une oeuvre qui vaut de lâor Câest Ă partir de cette expĂ©rience de migration laborieuse, plutĂŽt frĂ©quente, quâImbolo Mbue a construit Voici venir les rĂȘveurs. Un premier roman qui a fait grand bruit en 2014 lors de la foire du livre de Francfort oĂč Random House aurait acquis les droits pour un million de dollars. Ă coups de communiquĂ©s savamment orchestrĂ©s tous les six mois, lâĂ©diteur a su crĂ©er le mystĂšre et entretenir lâintĂ©rĂȘt des mĂ©dias pour un ouvrage Ă lâĂ©criture fluide, ponctuĂ© dâhumour, et qui a le mĂ©rite dâaborder la question de lâĂ©migration sans tomber dans le pathos. Si elle gratte le vernis amĂ©ricain pour Ă©corner lâimage dâune sociĂ©tĂ© ouverte oĂč tout serait possible et oĂč chacun pourrait se rĂ©aliser, Imbolo Mbue ne propose pas, Ă rebours, une image idyllique de son pays natal. Un rĂ©cit exposant les tensions raciales entre noirs en AmĂ©rique Ă LimbĂ©, oĂč jâai grandi, explique la trentenaire, nous vivions simplement et avions peu, mais nous Ă©tions heureux. Pour autant, la vie nâĂ©tait pas facile. Sans soutien, sans relations, il est impossible de rĂ©ussir mĂȘme si lâon est intelligent et diplĂŽmĂ©. Le nĂ©potisme et le tribalisme y rĂšgnent. Alors les gens partent en pensant quâen Europe ou aux Ătats-Unis il est plus aisĂ© de sâaccomplir. Câest vrai en un sens. On peut obtenir seul un travail. Mais la pauvretĂ© peut aussi ĂȘtre extrĂȘmement brutale. Sans oublier le racisme. » Il nây a pas tant de mĂ©lange que ça aux Ătats-Unis Dans Voici venir les rĂȘveurs, celle qui a foulĂ© le sol amĂ©ricain pour faire des Ă©tudes en droit des affaires dĂ©crit un racisme lĂąche, quotidien, mesquin, perfide oĂč les non-dits et les sous-entendus empoisonnent le quotidien et empĂȘchent toute fraternitĂ©. Ă tel point que Jende et sa femme Neni ne frĂ©quentent que des migrants subsahariens. Mon expĂ©rience, explique Imbolo Mbue, est celle-ci. Il nây a pas tant de mĂ©lange que ça aux Ătats-Unis. Les Africains et les Africains-AmĂ©ricains constituent deux groupes avec des cultures et des maniĂšres de vivre diffĂ©rentes. Notre histoire nâest pas la mĂȘme. Certains sont venus de leur plein grĂ© ; les autres ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s de force. Et ça, ça change tout ! Notre maniĂšre dâapprĂ©hender le monde est forcĂ©ment diffĂ©rente. » Une illustration de lâintersexionnalitĂ© Soyons honnĂȘtes, Voici venir les rĂȘveurs est certes un roman plutĂŽt agrĂ©able Ă lire, mais ce nâest pas non plus le chef dâoeuvre vendu par les Ă©diteurs, mĂȘme si Imboblo Mbue parvient Ă le doter dâune certaine Ă©paisseur en abordant diffĂ©rentes thĂ©matiques. Ă travers le prisme de lâĂ©migration, il est question du regard de lâautre, sur lâautre, de la maniĂšre dont on peut ou veut se fondre dans une sociĂ©tĂ© qui nâa finalement dâaccueil que le nom. Terre de paradoxes construite par des migrants et qui sâest dĂ©veloppĂ©e par lâexploitation Ă©hontĂ©e des esclaves arrachĂ©s Ă leur sol natal, les Ătats-Unis ne sont guĂšre enclins aujourdâhui Ă permettre aux Subsahariens de trouver leur place en leur sein. Quand tu es femme, noire, migrante, tu ne sais jamais pour quelle raison prĂ©cise on te discrimine, explique Imbolo Mbue, mais le racisme est lĂ Ă tout moment. » Le sexisme, aussi. Dans le quartier de Little Senegal, Ă New York. © damon winter/REDUX/REA Rapports de classes, rapports de races mais aussi de genres sont Ă©voquĂ©s tour Ă tour. Neni et la femme de Clark, Cindy, peinent chacune Ă se rĂ©aliser et Ă sâĂ©panouir, Ă ĂȘtre elles-mĂȘmes au sein de leur mĂ©nage. Au Cameroun, avance Imbolo Mbue, les femmes sont fortes. Le problĂšme nâest pas tant dâĂȘtre une femme que dâĂȘtre mariĂ©e. Le mariage peut ĂȘtre liberticide quand les Ă©poux ne regardent pas dans la mĂȘme direction. » De fait, Jende et Neni sont tentĂ©s de prendre des chemins opposĂ©s et sont confrontĂ©s Ă un dilemme doivent-ils rester Ă tout prix dans un pays qui sâest rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre un eldorado fantasmĂ©, quitte Ă renier ce quâils sont ? Et si le bonheur Ă©tait ailleurs ? Bonnes feuilles Trois ans trois ans quâil se battait pour obtenir des papiers en AmĂ©rique. Il nâĂ©tait arrivĂ© que depuis quatre semaines quand Winston lâavait emmenĂ© voir un avocat en droit de lâimmigration â ils devaient trouver un moyen de le faire rester aprĂšs que son visa de touriste aurait expirĂ©. Tel avait Ă©tĂ© leur plan depuis le dĂ©part, mĂȘme si Jende avait racontĂ© tout autre chose devant lâemployĂ© de lâambassade des Ătats-Unis, Ă YaoundĂ©, lorsquâil avait dĂ©posĂ© sa demande de visa. Combien de temps resterez-vous Ă New York ? lui avait-on demandĂ©. â Seulement trois mois, monsieur. Seulement trois mois, et je jure que je vais revenir. » Et il avait avancĂ© des preuves pour montrer sa bonne foi une lettre de son supĂ©rieur le dĂ©crivant comme un employĂ© zĂ©lĂ©, si amoureux de son travail que jamais il ne le laisserait tomber pour aller vagabonder en AmĂ©rique ; le certificat de naissance de son fils pour prouver que rester lĂ -bas reviendrait Ă lâabandonner ; son droit de propriĂ©tĂ© sur une parcelle de terrain que son pĂšre lui avait donnĂ©e, afin de montrer quâil comptait bien revenir pour y faire bĂątir quelque chose ; une autre lettre du service dâurbanisme de la mairie, obtenue en payant un lointain oncle qui travaillait lĂ -bas, dĂ©clarant que Jende avait dĂ©posĂ© un dossier de permis de construire pour une maison ; et une derniĂšre dâun ami qui avait fait le serment que Jende ne resterait pas aux Ătats-Unis, car tous deux comptaient ouvrir un dĂ©bit de boissons lorsquâil reviendrait. LâemployĂ© de lâambassade avait Ă©tĂ© convaincu. Le lendemain, Jende Ă©tait sorti du bureau des affaires consulaires avec son visa. Oui, il partait pour lâAmĂ©rique. Lui, Jende Dikaki Jonga, fils dâIkola Jonga, petit-fils de Dikaki Manyaka ma Jonga, partait pour lâAmĂ©rique ! Tout frĂ©tillant, il parcourut les rues poussiĂ©reuses de YaoundĂ© le poing levĂ©, un si grand sourire aux lĂšvres quâune femme, une Ewondo avec un panier de plantains sur la tĂȘte, sâarrĂȘta tout net pour le regarder passer. Quel est son problĂšme ?* lâentendit-il dire Ă la personne qui lâaccompagnait. Il Ă©clata de rire. Un problĂšme ? Il nâavait aucun problĂšme. Il partait dans un mois ! Et certainement pas pour revenir trois mois plus tard. Qui donc voyageait jusquâaux Ătats-Unis pour retourner au Cameroun et Ă un avenir bouchĂ© trois petits mois plus tard ? Pas les hommes jeunes comme lui, pas les gens qui, dans leur propre pays, nâavaient devant eux que pauvretĂ© et dĂ©sespoir. Non, les gens comme lui nâallaient pas aux Ătats-Unis pour un sĂ©jour provisoire. Ils y allaient pour sâinstaller, pour y rester jusquâĂ ce quâils puissent rentrer chez eux en conquĂ©rants â dĂ©tenteurs dâune green card ou dâun passeport amĂ©ricain, les poches remplies de dollars et de photos de leur vie heureuse. VoilĂ qui expliquait pourquoi, le jour oĂč il avait embarquĂ© sur le vol Air France Douala-Newark avec correspondance Ă Paris, Jende Ă©tait persuadĂ© quâil ne reverrait pas le Cameroun avant dâavoir gagnĂ© sa part du lait, du miel et de la libertĂ© dont regorgeait cette Terre promise que lâon appelait AmĂ©rique. Le mieux pour avoir des papiers* et rester, câest lâasile. Ăa, ou Ă©pouser une vieille Blanche Ă©dentĂ©e du Mississippi. » Câest ce que Winston avait dit Ă Jende qui, tout juste remis du dĂ©calage horaire, venait de passer une demi-journĂ©e Ă arpenter Times Square, Ă©merveillĂ©. Que Dieu nous prĂ©serve des malheurs, lui avait rĂ©pondu Jende. Je prĂ©fĂ©rerais avaler une bouteille de kĂ©rosĂšne et mourir sur-le-champ. » Lâasile Ă©tait donc la seule solution, avait-il conclu. Winston lâapprouvait. Cela pouvait prendre des annĂ©es, avait-il ajoutĂ©, mais ça en valait la peine. Winston embaucha un avocat pour lui, un NigĂ©rian du quartier de Flatbush, Ă Brooklyn, prĂ©nommĂ© Boubacar, aussi petit quâhabile en paroles. DâaprĂšs ce quâavait entendu Winston, Boubacar nâĂ©tait pas seulement un Ă©minent avocat qui dĂ©fendait des centaines de clients africains Ă travers tout le pays, mais aussi un grand inventeur dâhistoires permettant dâobtenir lâasile. Vous croyez quâils font comment, tous, pour dĂ©crocher lâasile ? avait-il demandĂ© aux deux cousins lors dâune consultation gratuite. Vous pensez vraiment quâils ont tous quelque chose Ă fuir dans leur pays ? Ha ! Laissez-moi vous dire pas plus tard que le mois dernier, lâasile, je lâai obtenu Ă la fille dâun Premier ministre dâAfrique de lâEst. â Vraiment ? demanda Winston. â Vraiment, ça oui, renchĂ©rit Boubacar. Pourquoi tu demandes ? â Je suis Ă©tonnĂ©, câest tout. Le Premier ministre de quel pays ? â Je prĂ©fĂšre le garder pour moi, dâaccord ? Ce nâest pas ça qui compte, non. Ce qui compte, câest que je vous parle de la fille dâun Premier ministre, eh ? Qui a trois domestiques pour lui essuyer les fesses et trois autres pour lui curer le nez. Et la voilĂ qui vient me voir en me disant quâelle craint pour sa vie et quâelle ne peut pas rentrer dans son pays ! Il faut bien faire ce quâil faut pour devenir amĂ©ricain, abi ? » Jetâoffre mon Livre Audio AGIR : Mes programmes de formation https://thami.net/tkl=====TKL ACADEMY - E