ï»żDurĂȘve au cauchemar Le 4 avril, Martin Luther King est assassinĂ© Ă  Memphis. Dans une AmĂ©rique qui le dĂ©cevait : guerre du Vietnam, Black Panthers, pauvretĂ© et
La quĂȘte du bonheur » constitue le cƓur du rĂȘve amĂ©ricain. Elle apparaĂźt dĂšs les premiers pas des treize colonies et se trouve au centre de la dĂ©claration d’IndĂ©pendance des États-Unis. Elle a pourtant connu bien des vicissitudes au cours des XVIIIe et XIXe siĂšcles, de la conquĂȘte de l’Ouest Ă  la prospĂ©ritĂ© et des crises Ă©conomiques Ă  la crainte que l’immigration menace la promesse » amĂ©ricaine. RĂ©cit d’un rĂȘve, de ses transformations et de ses limites. Sous la plume de Thomas Jefferson, la DĂ©claration d’indĂ©pendance des États-Unis 4 juillet 1776 proclame solennellement que l’homme a reçu de son CrĂ©ateur certains droits inaliĂ©nables » notamment la vie, la libertĂ© et la quĂȘte du bonheur ». Le droit Ă  la recherche du bonheur Comme le note l’historien Bernard Cottret dans son histoire de la rĂ©volution amĂ©ricaine, Qu’y a-t-il de plus rĂ©volutionnaire que de proclamer le droit au bonheur ? Ou de voir en lui l’objectif le plus Ă©levĂ© de la vie sociale ? » Cette quĂȘte du bonheur n’est pas un simple droit Ă  l’hĂ©donisme, individualiste, mais une notion collective, la fin mĂȘme de tout gouvernement. Or, cette quĂȘte du bonheur comme fin du gouvernement civil n’est pas une idĂ©e rĂ©volutionnaire en 1776. L’aspect rĂ©volutionnaire est l’application de ces principes Ă  une situation concrĂšte, et non Ă©noncĂ©s de façon abstraite. Les mots de Jefferson sont Ă©galement rĂ©volutionnaires par leur universalisme qui dĂ©passe de loin la cause spĂ©cifique des colonies britanniques en rĂ©volte contre leur mĂ©tropole, mais sans pour autant ĂȘtre nouveaux. Le fait que ces valeurs soient proclamĂ©es sans explication ou rĂ©fĂ©rence montre en effet qu’elles font partie du paysage mental des hommes Ă©duquĂ©s de l’époque. Le triptyque des droits inaliĂ©nables de Jefferson fait Ă©cho Ă  celui de l’Anglais John Locke – vie, libertĂ© et propriĂ©tĂ© – qui justifiait la Glorieuse rĂ©volution anglaise de 1688-1689 dans ses deux TraitĂ©s du gouvernement civil 1690. Le droit Ă  la propriĂ©tĂ© est un sujet central du texte de Locke, mais il n’apparaĂźt pas en tant que tel chez Jefferson. Il est implicitement inclus dans un droit Ă  la quĂȘte du bonheur qui englobe d’autres droits plus prĂ©cis comme le droit Ă  la sĂ©curitĂ©. L’expression de quĂȘte du bonheur » pursuit of happiness apparaĂźt Ă  plusieurs reprises dans l’Essai sur l’entendement humain de Locke, paru Ă©galement en 1690, et elle traverse ensuite la philosophie des LumiĂšres Ă©cossaises du milieu du XVIIIe siĂšcle, qui sont lues et enseignĂ©es dans les colonies amĂ©ricaines du troisiĂšme quart du siĂšcle, pĂ©riode de formation intellectuelle des futurs PĂšres fondateurs ». En 1776, l’idĂ©e d’un droit Ă  la quĂȘte du bonheur est tellement dans l’air du temps qu’on le trouve dans d’autres documents contemporains mais moins connus. Ainsi, dans la DĂ©claration des droits de la Constitution de Virginie, signĂ©e par George Mason en juin 1776, les droits inaliĂ©nables sont la jouissance de la vie et de la libertĂ©, l’accession Ă  la propriĂ©tĂ©, la quĂȘte du bonheur et de la sĂ©curitĂ©. Quelques mois plus tard, la DĂ©claration des droits des habitants de la RĂ©publique ou État de Pennsylvanie proclame Tous les hommes sont nĂ©s Ă©galement libres et indĂ©pendants, et ils ont des droits certains, naturels, essentiels et inaliĂ©nables, parmi lesquels le droit de jouir de la vie et de la libertĂ©, et de les dĂ©fendre, celui d’acquĂ©rir une propriĂ©tĂ©, de la possĂ©der et de la protĂ©ger, enfin, celui de chercher et d’obtenir le bonheur et la sĂ©curitĂ©. » A lire aussi Face Ă  la Chine, TaĂŻwan aura du mal Ă  conserver son indĂ©pendance RĂȘve virginien, rĂȘve novanglais deux quĂȘtes du bonheur Le rĂȘve amĂ©ricain comme quĂȘte du bonheur est souvent associĂ© Ă  des notions matĂ©rielles prospĂ©ritĂ©, voire fortune, ou simplement accĂšs Ă  la consommation de la classe moyenne. En rĂ©alitĂ©, c’est la synthĂšse de valeurs matĂ©rielles et immatĂ©rielles, ou plutĂŽt une valeur immatĂ©rielle l’accomplissement de soi qui peut inclure une dimension matĂ©rielle sans s’y limiter. Travailler Ă  son compte, ĂȘtre son propre patron, faire de sa passion son mĂ©tier une certaine libertĂ©, un accomplissement de soi qui dĂ©passe la quĂȘte du profit Ă  tout prix. Bien entendu, ces deux acceptions, matĂ©rielle et immatĂ©rielle, ne sont pas mutuellement exclusives mais il faut considĂ©rer que l’une prend le pas sur l’autre. J’ai construit ma cabane. Lentement, Ă  l’écart, en restant fidĂšle Ă  mes principes. J’avance Ă  mon rythme. Personne ne me gouverne. » Clint Eastwood Le peuplement trĂšs diffĂ©rent de la Virginie d’une part et de la Nouvelle-Angleterre de l’autre permet d’observer comment ils sont chacun la manifestation d’un des aspects du rĂȘve amĂ©ricain, matĂ©riel d’un cĂŽtĂ©, immatĂ©riel de l’autre. En Virginie, oĂč s’installent aussi quelques communautĂ©s de puritains, le modĂšle dominant reste celui d’une immigration de jeunes hommes cĂ©libataires qui viennent pour travailler. Beaucoup sont des engagĂ©s, sous contrat de plusieurs annĂ©es. À l’issue de leur engagement s’ils ont survĂ©cu Ă  l’environnement Ă©pidĂ©miologique et sanitaire, ce qui n’est pas une mince affaire, ils peuvent s’installer sur place ou rentrer en Angleterre, mais leur motivation n’est pas religieuse ou politique. C’est en cela que le modĂšle virginien diffĂšre radicalement du modĂšle novanglais de Nouvelle-Angleterre. Les colons y sont majoritairement des familles qui emportent aussi des serviteurs sous contrat, qui accompagnent souvent un pasteur. Ainsi, des villages entiers sont transplantĂ©s d’une rive Ă  l’autre de l’Atlantique. Leur motivation n’est pas matĂ©rielle ils ne traversent pas l’Atlantique –une entreprise dangereuse et trĂšs incertaine – pour faire fortune. Dans certains cas, ce sont des artisans Ă©tablis qui quittent des situations stables pour sauter dans l’inconnu et un monde oĂč tout est Ă  construire. Le versant novanglais de ce que l’on n’appelle pas encore le rĂȘve amĂ©ricain, c’est de trouver un refuge oĂč l’on pourra vivre sa foi comme on l’entend, ne pas avoir Ă  craindre des persĂ©cutions politiques et/ou religieuses, quitte ensuite Ă  imposer sa propre vision quand on passe du statut de minoritĂ© Ă  celui de majoritĂ© au pouvoir. Cette ambiguĂŻtĂ© en apparence vient du fait que les puritains du Massachusetts ne concevaient la survie de leur expĂ©rience amĂ©ricaine par et pour la foi que sous la forme d’une sociĂ©tĂ© homogĂšne. Ce que nous appellerions le pluralisme n’était pour eux que le levain qui allait corrompre la pĂąte l’AmĂ©rique Ă©tait aprĂšs tout suffisamment vaste pour que les dissidents aillent s’implanter un peu plus loin. Fuir les persĂ©cutions rĂ©elles ou simplement perçues comme telles ne rendait donc pas automatiquement tolĂ©rant. Le rĂȘve novanglais peut ĂȘtre Ă©tendu Ă  d’autres colonies ayant accueilli des rĂ©fugiĂ©s pour la foi, comme la Pennsylvanie avec les quakers, ou la Caroline du Sud avec ses huguenots français fuyant les dragonnades de Louis XIV, mais le modĂšle commence avec les PĂšres pĂšlerins en 1620, qui s’étaient dĂ©jĂ  rĂ©fugiĂ©s aux Pays-Bas aprĂšs avoir fui l’Angleterre en 1608. Le bonheur par la consommation Si les premiĂšres dĂ©cennies des colonies sont le plus souvent marquĂ©es par une certaine prĂ©caritĂ© et une quĂȘte du bonheur qui ne peut ĂȘtre qu’immatĂ©rielle limitĂ©e Ă  la survie, la stabilisation de la vie coloniale est ensuite spectaculaire et le XVIIIe siĂšcle voit une nette amĂ©lioration des conditions de vie, de l’espĂ©rance de vie, une hausse du pouvoir d’achat dans un contexte de diversification de l’offre dans ce qui s’apparente Ă  une rĂ©volution de la consommation. Les colons sont en effet en mesure d’acheter davantage et d’effectuer des achats plus discriminants on n’est plus dans la premiĂšre nĂ©cessitĂ©, le choix s’est Ă©tendu notamment Ă  diffĂ©rents niveaux de qualitĂ©. On prĂ©cise mĂȘme l’origine des produits importĂ©s pour mettre en avant leur qualitĂ© supĂ©rieure. Quand cette libre consommation se trouve grevĂ©e de droits de douane, dans les annĂ©es 1760, et que la grande autonomie vis-Ă -vis de la mĂ©tropole semble remise en cause, la colĂšre gronde et c’est le point de dĂ©part de ce qui deviendra, de crise en crise et de malentendu en malentendu, la RĂ©volution amĂ©ricaine. Paradoxalement, la tension entre la mĂ©tropole et les colonies se situe Ă  un moment oĂč le goĂ»t des colons s’anglicise fortement on consomme dans un esprit d’émulation de la British Way of Life, on veut faire comme en mĂ©tropole, boire du thĂ© dans de la porcelaine Wedgwood, par exemple. Par ailleurs, la libertĂ© que revendiquent les PĂšres fondateurs, c’est d’abord la libertĂ© des citoyens britanniques ! La quĂȘte du bonheur est Ă©videmment liĂ©e Ă  la peur de perdre des libertĂ©s politiques plus britanniques que strictement amĂ©ricaines. Mais la quĂȘte du bonheur est Ă©galement liĂ©e au contexte matĂ©riel, que l’on peut rapprocher de la propriĂ©tĂ© de Locke le colon veut pouvoir consommer comme il l’entend. A lire aussi Le rugby peut-il Ă©chapper Ă  la trajectoire du sport mondialisĂ©? La rupture spatiale l’exceptionnalisme et l’AmĂ©rique comme laboratoire La rupture politique se fait sur fond de continuitĂ© philosophique si nous ne pouvons pas jouir de nos droits de citoyens britanniques, pouvons-nous encore nous considĂ©rer comme britanniques ? Pour justifier la rupture politique, inĂ©dite Ă  l’époque, Thomas Paine convoque la rupture spatiale. L’auteur du fameux Sens commun, best-seller » de l’annĂ©e 1776, y estime que la distance mĂȘme que le Tout-puissant a mise entre l’Angleterre et l’AmĂ©rique est une preuve convaincante et naturelle que l’autoritĂ© de l’une sur l’autre n’a jamais fait partie des desseins de la Providence ». Quelques dĂ©cennies avant Paine, le pasteur Jonathan Edwards avait cru dĂ©celer un signe providentiel dans la dĂ©couverte de l’AmĂ©rique par les EuropĂ©ens au moment mĂȘme de la RĂ©forme. Pour lui, cela ne pouvait relever du hasard. Il voyait l’AmĂ©rique comme un lieu particuliĂšrement important dans l’histoire du monde puisque c’est lĂ  que devait se rĂ©aliser le Millennium, le paradis sur terre. DĂšs la pĂ©riode des dĂ©couvertes, au XVIe siĂšcle, la littĂ©rature promotionnelle vendait » l’AmĂ©rique comme un Éden et comme le paradis perdu. John Winthrop, le gouverneur emblĂ©matique du Massachusetts qui a menĂ© la grande migration » anglaise vers Boston en 1630 voyait la Nouvelle-Angleterre comme un refuge » pour quelques Ă©lus, pendant que Dieu infligerait un chĂątiment apocalyptique Ă  une Angleterre incapable de se rĂ©former. L’AmĂ©rique coloniale puis les États-Unis sont donc vus depuis toujours comme un lieu Ă  part, oĂč l’on peut Ă  la fois renouer avec la puretĂ© originelle l’Éden et s’affranchir des pesanteurs et des chaĂźnes de l’Ancien Monde pour accĂ©der Ă  un niveau inĂ©dit de dignitĂ© humaine le Millennium, notamment par le travail et non par la naissance. C’est ce que l’on appelle gĂ©nĂ©ralement l’éthique protestante, mais que l’on peut qualifier plus prĂ©cisĂ©ment d’éthique franklinienne tant elle doit aux formulations de Benjamin Franklin. C’est donc cette rupture qui confĂšre Ă  l’AmĂ©rique son caractĂšre exceptionnel et qui y rend possible la rĂ©ussite. Dans son Avis Ă  ceux qui voudraient s’en aller en AmĂ©rique, publiĂ© alors qu’il Ă©tait en mission Ă  Paris 1784, Franklin explique notamment que la corruption et la vĂ©nalitĂ© des offices omniprĂ©sentes dans l’Europe de l’époque n’existaient pas dans le nouveau systĂšme amĂ©ricain Il n’y a qu’un petit nombre d’offices civils ou d’emplois ; il n’y en a point de superflus, comme en Europe ; la rĂšgle Ă©tablie dans quelques États est qu’aucun office ne doit ĂȘtre assez lucratif pour ĂȘtre dĂ©sirable. » La sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine compte bien moins de pauvres et de riches que l’Europe ; il y rĂšgne plutĂŽt une heureuse et gĂ©nĂ©rale mĂ©diocritĂ© », ce que l’on n’appelle pas encore la classe moyenne. Et le mĂ©rite prend le pas sur la naissance On ne demande point Ă  l’égard d’un Ă©tranger, qui est-il ? mais, que sait-il faire ? » Franklin vend Ă  ses lecteurs français un rĂȘve amĂ©ricain fondĂ© sur le travail, dans un systĂšme social, politique et Ă©conomique qui n’est pas faussĂ© comme c’est le cas alors en Europe. Non seulement il est possible d’y rĂ©ussir pour qui s’en donne la peine mais, pour Franklin, il s’agit mĂȘme d’une certitude ». Pour le Normand Hector St-John de CrĂšvecƓur, qui Ă©crit au mĂȘme moment, l’AmĂ©rique est un continent neuf ; une sociĂ©tĂ© moderne », les AmĂ©ricains, issus de toute l’Europe, sont tous animĂ©s d’un esprit d’entreprise sans limites, sans entraves, parce que chacun travaille pour soi ». LĂ  oĂč Franklin voyait une heureuse et gĂ©nĂ©rale mĂ©diocritĂ© », CrĂšvecƓur parle d’une agrĂ©able uniformitĂ© ». Pour lui, la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine est la plus parfaite qui existe au monde » oĂč le chemin de la fortune » est ouvert Ă  tous, moyennant travail et effort. Comme Franklin, CrĂšvecƓur oppose l’Europe, au passĂ© funeste, Ă  une AmĂ©rique tournĂ©e uniquement vers l’avenir. Pourtant, l’AmĂ©rique est selon lui le lieu oĂč l’Homme a retrouvĂ© l’ancienne dignitĂ© du genre humain ». C’est donc un lieu de recommencement, mais Ă©galement de rĂ©gĂ©nĂ©ration, de restauration. L’immigration rĂȘve des uns, cauchemar des autres Les États-Unis sont une terre de paradoxe, avec une population issue de l’immigration Ă  un moment ou Ă  un autre, mais qui peut montrer une forte hostilitĂ© contre l’immigration rĂ©cente ou Ă  venir. Au XVIIe siĂšcle, dĂ©jĂ , les puritains estimaient que la cohĂ©sion sociale dĂ©pendait de l’homogĂ©nĂ©itĂ© religieuse. En d’autres termes, la quĂȘte du bonheur social, collectif, passait par le maintien d’une communautĂ© homogĂšne, dont les Ă©lĂ©ments dissidents n’étaient pas les bienvenus. Le mĂ©canisme qui sous-tend l’anticatholicisme est similaire le catholicisme – ou papisme » – est aux yeux de l’opinion protestante, majoritaire alors, le versant religieux de l’autoritarisme et de l’absolutisme, Ă  l’inverse d’un protestantisme synonyme de libertĂ© et de dĂ©mocratie. À cela se greffe notamment l’hostilitĂ© d’ordre plus ethnique aux Irlandais. Ainsi, au milieu du XIXe siĂšcle, les petites annonces pour des emplois de gouvernante, par exemple, stipulent explicitement No Irish need apply » Irlandais s’abstenir. Les Irlandais sont pauvres, catholiques et probablement dĂ©pourvus de sens moral. Sur la cĂŽte ouest, les Chinois ont certes constituĂ© une main-d’Ɠuvre bon marchĂ© corvĂ©able Ă  merci, mais quand on considĂšre qu’ils sont trop nombreux, on Ă©dicte les premiers quotas ethniques contre leur immigration 1882. Enfin, les mormons, pourtant un des rares groupes religieux nĂ©s aux États-Unis et non importĂ©s d’Europe, sont considĂ©rĂ©s comme une Église Ă©trangĂšre ». La raison tient Ă  leur dogme ils ajoutent un livre Ă  la Bible, ce qui est anathĂšme pour de nombreux protestants et Ă  leurs pratiques sociales la polygamie jusqu’en 1890. Ils sont donc persĂ©cutĂ©s et fuient toujours plus Ă  l’ouest. Ils trouvent refuge Ă  Salt Lake City, aux confins septentrionaux du Mexique, avant d’ĂȘtre rattrapĂ©s par l’irrĂ©pressible expansion des États-Unis vers l’ouest, Ă  grands renforts d’idĂ©ologie de la destinĂ©e manifeste. » Entre 1845 et 1848, la frontiĂšre occidentale des États-Unis est repoussĂ©e jusqu’au Pacifique, et le Texas, la Californie, et tout l’Ouest passent sous le contrĂŽle des États-Unis. Cette expansion n’a pas lieu que sur la carte elle est souvent prĂ©cĂ©dĂ©e et toujours suivie par les pionniers, parmi lesquels on trouve le Suisse ThĂ©odore Bost, qui a laissĂ© une riche correspondance transatlantique. Ses lettres, qui couvrent plus d’un demi-siĂšcle, montrent bien Ă  la fois les espoirs et les frustrations, une quĂȘte du bonheur qui lui fait d’abord traverser l’Atlantique et qui le pousse toujours un peu plus Ă  l’ouest, malgrĂ© les Ă©preuves et la rudesse extrĂȘme de ses conditions de vie. MalgrĂ© tout cela, il ne perd jamais espoir. La quĂȘte reste sans cesse inachevĂ©e. Le rĂȘve amĂ©ricain est au moins autant la destination que l’on n’atteint pas forcĂ©ment que le voyage qui est censĂ© y mener. Bost s’éteint quand le Ku Klux Klan renaĂźt de ses cendres et dĂ©passe largement le Vieux Sud confĂ©dĂ©rĂ© de sa premiĂšre existence Ă©phĂ©mĂšre 1866-1871. Outre les Noirs Ă©mancipĂ©s, ses nouveaux boucs Ă©missaires sont les catholiques, les juifs et les bolchĂ©viques, qui ont en commun de ne pouvoir ĂȘtre de vrais AmĂ©ricains car leur loyautĂ© va d’abord Ă  une autre source le Vatican, Moscou, la communautĂ©. Cette version trĂšs dĂ©fensive de l’amĂ©ricanitĂ© est le reflet des angoisses d’une AmĂ©rique qui se sent de plus en plus menacĂ©e par les profondes mutations structurelles Ă  l’Ɠuvre Ă  l’époque urbanisation galopante, industrialisation, immigration en provenance d’Europe du Sud et de l’Est d’une ampleur inĂ©dite qui accĂ©lĂ©rait une diversification elle aussi inĂ©dite de la population de souche » d’ascendance britannique et protestante. Ce Ă  quoi il faut ajouter la menace sur la religion rĂ©vĂ©lĂ©e que constituent les progrĂšs de la science, Ă  la fois la philologie et l’évolutionnisme, qui remettent en cause la vĂ©racitĂ© du texte biblique. La prohibition, les lois anti-Ă©volution et les quotas migratoires drastiques 1921, 1924 sont autant de croisades symboliques destinĂ©es Ă  enrayer ce qui est perçu comme cette dĂ©naturation profonde de ce que doit ĂȘtre l’AmĂ©rique Ă©ternelle. La quĂȘte du bonheur des uns, particuliĂšrement les immigrĂ©s italiens, grecs, juifs, russes, qui fuient la misĂšre et les persĂ©cutions religieuses, politiques est le cauchemar des autres – les vrais » AmĂ©ricains. Les banlieues et l’American Way of Life Les dĂ©cennies de postĂ©ritĂ© d’aprĂšs-guerre sont la quintessence du rĂȘve amĂ©ricain, et parmi ses symboles les plus puissants figurent le pavillon de banlieue et la voiture. Lors de la grande exposition de New York en 1939-1940, le pavillon Futurama a un succĂšs retentissant. Il y anticipe une vision de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine du futur – en 1960. Le fait qu’il soit sponsorisĂ© par General Motors n’est probablement pas Ă©tranger au fait que la voiture et l’infrastructure routiĂšre y sont centrales. L’automobile s’était dĂ©mocratisĂ©e trĂšs tĂŽt aux États-Unis, notamment sous l’impulsion d’Henry Ford, qui voulait que ses ouvriers puissent se payer ce qu’ils fabriquaient. Les salaires gĂ©nĂ©reux des usines du Nord Chicago, DĂ©troit attirent de nombreux Noirs du Sud, qui fuient la misĂšre et le travail des champs. Sur le modĂšle du fordisme, la construction rĂ©sidentielle se rationnalise, ce qui permet d’en diminuer les coĂ»ts et d’en faciliter l’accessibilitĂ©. Dans les annĂ©es 1950, l’expansion du modĂšle pavillonnaire dans les banlieues poursuit cette tendance Ă  la massification mais Ă  une Ă©chelle inĂ©dite. Certes, la moyennisation par la consommation est indĂ©niable, mais la suburbanisation et la prospĂ©ritĂ© ne doivent pas occulter la pĂ©rennitĂ© des discriminations raciales, par exemple. Le processus de suburbanisation par lequel on s’extrait de villes associĂ©es Ă  Babylone correspond Ă  la vision jeffersonienne de l’AmĂ©rique, nĂ©o-rurale, qui associe la vertu Ă  la terre et Ă  la nature, par opposition Ă  la vision hamiltonienne, d’aprĂšs Alexander Hamilton, ministre de George Washington, pour qui la prospĂ©ritĂ© viendrait du dĂ©veloppement des villes et du commerce transatlantique. Cependant, la suburbanisation est indissociable d’une consommation de masse associĂ©e Ă  la prospĂ©ritĂ©, synthĂšse de ces deux visions. Le symbole de cette consommation nouvelle est le centre commercial, ou mall », oĂč la consommation est centralisĂ©e, rationnalisĂ©e, en rupture avec le type de consommation classique des centres villes. À la consommation de masse succĂšde rapidement une consommation trĂšs segmentĂ©e, associĂ©e Ă  un ciblage marketing de plus en plus pointu. C’est ainsi que naĂźt la figure du teenager », entre l’enfant et l’adulte, dotĂ© d’un pouvoir d’achat inĂ©dit, Ă  qui l’on destine des produits culturels et matĂ©riels spĂ©cifiques, comme le rockn’roll et tout ce qui devient la culture jeune ». Ce modĂšle de l’ American Way of Life » s’exporte bien – c’est la puissance du soft power, sous l’impulsion des reprĂ©sentations culturelles sĂ©ries, films, musique mais aussi sous les formes matĂ©rielles produits technologiques, enseignes alimentaires McDonald’s, Coca Cola et lotissements pavillonnaires aux pĂ©riphĂ©ries des villes. Bien entendu, ce soft power est parfois assimilĂ© Ă  une forme d’impĂ©rialisme culturel la coca-colonisation » dĂ©noncĂ©e par le Parti communiste français dĂšs la fin des annĂ©es 1940. Mais les AmĂ©ricains eux-mĂȘmes dĂ©noncent ces excĂšs la sĂ©rie Desperate Housewives est un des nombreux exemples oĂč l’illusion d’une surface lisse des banlieues amĂ©ricaines cache une rĂ©alitĂ© chaotique peu reluisante. La place de la femme dans les banlieues des annĂ©es de prospĂ©ritĂ© est assez peu Ă©panouissante, et une partie de la rĂ©volte des annĂ©es 1960 se fait contre le modĂšle conformiste des annĂ©es 1950. En portant un coup d’arrĂȘt net Ă  l’expansion continue, toujours un peu plus loin des grandes villes, la crise des subprimes semblait mettre un terme Ă  un long processus d’ascension sociale par l’accession Ă  la propriĂ©tĂ© dans les utopies Ă©dĂ©niques des banlieues rĂ©sidentielles. Aujourd’hui, les dĂ©localisations et la prĂ©carisation du salariat combinĂ©es Ă  l’endettement frais de scolaritĂ© et diffĂ©rents crĂ©dits rognent toujours plus sur les conditions de vie, au point que si, en 1970, 90 % des trentenaires avaient mieux rĂ©ussi que leurs parents au mĂȘme Ăąge, on Ă©tait Ă  peine Ă  50 % pour les trentenaires de 2015. Pour la premiĂšre fois dans l’histoire des États-Unis, une gĂ©nĂ©ration n’est plus assurĂ©e du tout de vivre mieux que la gĂ©nĂ©ration de ses parents, les baby-boomers, ce qui remet en cause le rĂȘve amĂ©ricain.
Tume plais beaucoup Un enfant aussi attend la pluie Vie ne m'apprend rien, La Vis loin de moi Vivre ou survivre Paroles et musique: Daniel Balavoine Le titulaire des droits de reproduction graphique de cette chanson a demandĂ© Ă  ce que celle-ci soit retirĂ©e du site. Cette chanson n'est donc plus disponible pour le moment. Elle sera Ă  nouveau disponible dĂšs qu'un arrangement J'ai vĂ©cu 4 ans lĂ -bas et je pense que comme dans toutes les migrations, il y a des choses positives et nĂ©gatives. Commençons par ce qui est bien lĂ -bas la tolĂ©rance, le respect des diffĂ©rences, la conduite cool sur les routes, les relations entre voisins qui s'entraident sans ĂȘtre envahissants, les prix bas, le civisme, la gentillesse des gens, le confort de vie, la facilitĂ© de trouver du boulot, les salaires Ă©levĂ©s, les supermarchĂ©s ouverts 365 jours par an, 24 heures sur 24, la dĂ©mocratie poussĂ©e Ă  l'extrĂȘme on vote pour les juges, pour les chefs de la police, pour le taux de TVA local, pour la hausse des salaires des employĂ©s communaux etc. et les relations dans le travail pas de boss qui Ă©crase, droit des consommateurs excellent... Bref, un pays oĂč la vie est facile et confortable. Maintenant, le nĂ©gatif, Ă  mon sens trop de religion, trop de morale puritaine, trop de lois rĂ©gissant la vie privĂ©e Ăąge pour fumer 18, Ăąge pour boire 21, Ăąge pour faire l'amour 18, la peine de mort, peu de vacances 2 semaines par an, peu de congĂ©s maladie maximum 10 jours par an!, systĂšme bancaire archaĂŻque et trĂšs cher un virement coute 20$, on paye 1 ou 2$ par opĂ©ration guichet, idem pour un retrait au guichet automatique, en plus de 5 Ă  10$ par mois pour le compte... , beaucoup de censure tv et radio pas de nuditĂ©, pas de gros mots... Bref, un pays beaucoup trop puritain et trop "coincĂ©" pour moi! Je vis en Belgique mais si je pouvais choisir, j'irais vivre en Espagne, pour le climat, les gens et la libertĂ©.
VotrerĂȘve amĂ©ricain ne virera pas au cauchemar ! Vus de France, les Etats-Unis apparaissent souvent comme un eldorado pour les entrepreneurs français. La rĂ©alitĂ© est trĂšs diffĂ©rente Lire plus tard. Commenter. Partager. Partager. Portraits innovateurs. La conquĂȘte du marchĂ© amĂ©ricain, entre rĂȘve et rĂ©alitĂ©. (Shutterstock) PubliĂ© le 13 aoĂ»t 2015 Ă  17:06 Mis Ă 

Avez-vous dĂ©jĂ  entendu parler du rĂȘve amĂ©ricain et de l’expression vivre le rĂȘve » ? Elle est utilisĂ©e lorsqu’une personne vit ce qui n’est encore qu’un rĂȘve pour les autres. Le rĂȘve » est un style de vie idĂ©al. Il est gĂ©nĂ©ralement reliĂ© Ă  la richesse, aux loisirs et Ă  une vie sans soucis. En gĂ©nĂ©ral, cela inclut une belle maison, une voiture de sport rapide, un yacht et une belle femme. Le scĂ©nario est le suivant aller Ă  l’école, trouver un travail, travailler trĂšs dur, acheter une belle maison, une belle voiture, trouver la femme parfaite ou un mari riche, travailler encore et encore, voyager dans le monde, Ă©lever des enfants intelligents, peut-ĂȘtre avec des nounous et des Ă©coles privĂ©es, et ensuite leur lĂ©guer une fortune. Pour beaucoup, vivre le rĂȘve devient une compĂ©tition dont le succĂšs ne tient qu’à la comparaison entre ce que nous avons, ce que nous pouvons nous offrir et ce que les autres autour de nous possĂšdent. WikipĂ©dia dĂ©crit le rĂȘve amĂ©ricain comme la philosophie nationale des États-Unis, un ensemble d’idĂ©aux dans lesquels la libertĂ© inclut la possibilitĂ© de prospĂ©rer, de rĂ©ussir, une mobilitĂ© sociale ascendante rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  un travail acharnĂ©, indĂ©pendamment de la classe sociale ou des conditions de naissance. » Beaucoup approuveraient cette description. Mais, la rĂ©alitĂ© apparente n’est pas toujours aussi merveilleuse qu’on pourrait le croire. Certaines personnes utilisent le terme vivre le rĂȘve » de maniĂšre ironique — souvent en rĂ©ponse Ă  la question rhĂ©torique, tout va bien pour vous ? » Quand il est Ă©vident que la personne en question a un travail pĂ©nible, une vieille voiture rouillĂ©e et est tout aussi fauchĂ©e que les autres, la rĂ©ponse donnĂ©e est gĂ©nĂ©ralement Eh bien, je vis le rĂȘve ! » Vivre le rĂȘve, ou un cauchemar ? Donc, la majoritĂ© de la population mondiale vit-t-elle le rĂȘve » ? Les chrĂ©tiens en Irak, en Égypte et en Syrie vivent-ils le rĂȘve lorsqu’ils sont persĂ©cutĂ©s et attaquĂ©s sans relĂąche ? Les sans-abri sous les ponts d’autoroute vivent-ils le rĂȘve ? Qu’en est-il du citoyen moyen de votre ville qui lutte pour gagner sa vie et subvenir aux besoins de sa famille ? Qu’en est-il de ceux qui vivent dans des pays dĂ©chirĂ©s par la guerre et les conflits ? Qu’en est-il des Nord-CorĂ©ens qui meurent de faim alors que leur chef construit des ogives nuclĂ©aires et des missiles ? Tout au long de l’Histoire, qu’en est-il des tentatives dans le but de construire l’utopie sur terre, qui, d’ailleurs, furent toujours des Ă©checs misĂ©rables ? Jusqu’à prĂ©sent, comment l’humanitĂ© rĂ©ussit-elle Ă  vivre le rĂȘve » ? Vivre le rĂȘve exige des dirigeants qu’ils aient une attitude de service, non seulement les fidĂšles Ă©numĂ©rĂ©s dans les Écritures, mais aussi tous ceux qui auront vaincu et endurĂ© jusqu’à la fin. C’est une bien triste dĂ©claration, mais la grande majoritĂ© de l’humanitĂ© choisit encore et encore de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal » mentionnĂ© dans le livre de la GenĂšse. Les hommes dĂ©cident de choisir pour eux-mĂȘmes ce qui est bien et ce qui est mal, selon ce qu’ils jugent ĂȘtre le meilleur choix, dans leur propre intĂ©rĂȘt. Regardez autour de vous. Notre monde reflĂšte aujourd’hui ce choix Ă  travers ses multiples religions contradictoires, la famine, les plaies, la violence, la guerre, les conflits, les cƓurs et les esprits brisĂ©s. Pour beaucoup trop de gens, leurs rĂȘves ont cĂ©dĂ© la place Ă  des cauchemars bien rĂ©els ! Mais ce n’est pas le destin ultime de l’humanitĂ©. Examinons comment un type d’utopie, dont tout le monde bĂ©nĂ©ficiera rĂ©ellement, sera Ă©tabli et prolongĂ© sur notre planĂšte, et Ă  quoi elle ressemblera ! L’horloge de la fin du monde Il y a 2 000 ans, les disciples de JĂ©sus savaient dĂ©jĂ  que le monde allait empirer pour finalement atteindre un point oĂč le mal et l’égoĂŻsme iraient crescendo vers un apogĂ©e final. JĂ©sus leur dit qu’Il reviendrait pour instaurer un nouvel Ăąge de paix. Ils lui demandĂšrent alors Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avĂšnement et de la fin du monde ? » Matthieu 243 La rĂ©ponse de JĂ©sus fut globale dans sa portĂ©e, mais une phrase attira leur attention Car alors, la dĂ©tresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à prĂ©sent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n'Ă©taient abrĂ©gĂ©s, personne ne serait sauvĂ© ; mais, Ă  cause des Ă©lus, ces jours seront abrĂ©gĂ©s. Matthieu 2421-22 C’est le scĂ©nario de JĂ©sus-Christ pour la fin du monde. C’est un fait, sans Son intervention le monde se dĂ©truirait. MĂȘme les incroyants s’accordent Ă  dire que la possibilitĂ© d’un anĂ©antissement mondial existe. L’horloge de la fin du monde est un cadran symbolique bien connu, qui reprĂ©sente un compte Ă  rebours annonçant une Ă©ventuelle catastrophe mondiale. Le symbole, avec ses mains mobiles, fut maintenu depuis 1947 par les membres du Bulletin of the Atomic Scientists. Plus les scientifiques rapprochent les aiguilles de minuit, plus ils ont la certitude que le monde est au bord du dĂ©sastre. En 1947, date de sa crĂ©ation pendant la Guerre froide, l’horloge indiquait sept minutes avant minuit. Elle fut ensuite avancĂ©e ou retardĂ©e en fonction de l’état du monde et des perspectives de guerre nuclĂ©aire. En 2012, les aiguilles de l’horloge furent avancĂ©es de six Ă  cinq minutes avant minuit en raison de plusieurs facteurs — des nĂ©gociations bloquĂ©es en faveur de la rĂ©duction des arsenaux nuclĂ©aires aux États-Unis et en Russie ; l’expansion et la modernisation des stocks nuclĂ©aires en Chine, au Pakistan et en Inde ; l’insĂ©curitĂ© insuffisante des matiĂšres nuclĂ©aires dans le monde ; et la poursuite des constructions de centrales nuclĂ©aires sans dispositif de sĂ©curitĂ© Ă  toute Ă©preuve. Puis, en 2015, les aiguilles de l’horloge furent, de façon inquiĂ©tante, avancĂ©es pour indiquer trois minutes avant minuit. Au dĂ©but de l’annĂ©e 2017, l’heure fut avancĂ©e d’une demi-minute alors que le Conseil des scientifiques annonçait ceci La probabilitĂ© d’une catastrophe mondiale est trĂšs Ă©levĂ©e, et les actions nĂ©cessaires pour en rĂ©duire les risques doivent ĂȘtre prises trĂšs bientĂŽt. » Ils avertissaient l’humanitĂ© que son futur Ă©tait en jeu ! JĂ©sus-Christ avait dĂ©crit l’époque de Son retour comme Ă©tant celle d’une possible extinction humaine. Mais Il a promis qu’Il ne laisserait pas cela se produire ! Le monde sera en effet, le tĂ©moin d’une catastrophe mondiale massive. Mais la bonne nouvelle est qu’avant que nous nous dĂ©truisions, le cours de l’Histoire changera radicalement. Debout sur le Mont des Oliviers Quand vous priez pour que le Royaume de Dieu vienne comme nous avons reçu l’ordre de le faire dans Matthieu 610, pouvez-vous imaginer JĂ©sus-Christ debout sur le Mont des Oliviers Ă  JĂ©rusalem ? J’essaie de visualiser le passage de Zacharie 144 oĂč Il nous est dit que Ses pieds se poseront en ce jour [la fin des temps] sur la montagne des Oliviers. » Mais il ne s’agit pas seulement d’une prophĂ©tie de l’Ancien Testament. Le Nouveau Testament nous dit la mĂȘme chose dans le rĂ©cit de JĂ©sus-Christ montant au ciel Et comme ils [les disciples] avaient les regards fixĂ©s vers le ciel pendant qu’il s’en allait, voici, deux hommes vĂȘtus de blanc leur apparurent, et dirent Hommes GalilĂ©ens, pourquoi vous arrĂȘtez-vous Ă  regarder au ciel ? Ce JĂ©sus, qui a Ă©tĂ© enlevĂ© au ciel du milieu de vous, viendra de la mĂȘme maniĂšre que vous l’avez vu allant au ciel. Alors ils retournĂšrent Ă  JĂ©rusalem, de la montagne appelĂ©e des Oliviers, qui est prĂšs de JĂ©rusalem, Ă  la distance d’un chemin de sabbat. » Actes 110-12 Ces versets nous disent que JĂ©sus-Christ reviendra littĂ©ralement sur cette terre — Ă  l’endroit le plus mondialement contestĂ© et connu aujourd’hui sous le nom de JĂ©rusalem ! De la mĂȘme façon que les disciples virent le Christ ressuscitĂ© monter dans les nuages au-dessus du Mont des Oliviers, du cĂŽtĂ© est de la ville, de la mĂȘme maniĂšre, Il reviendra, traversera les nuages et Ses pieds se poseront sur cette mĂȘme montagne, mais cette fois, avec puissance et grande gloire. Ce sera la plus grande nouvelle de toute l’histoire de l’humanitĂ© ! À l’époque de la fin des temps, la prophĂ©tie biblique dĂ©taille la grande dĂ©tresse, ou grande tribulation, qui enveloppera la terre. Les guerres, les catastrophes, les famines et les Ă©pidĂ©mies ravageront la population avant que JĂ©sus ne descende finalement sur le Mont des Oliviers pour sauver l’humanitĂ© de l’extinction ! Enfin, un nouveau jour se lĂšvera — un jour plein de promesses de paix et de plĂ©nitudes, de joies et d’objectifs Ă  accomplir, de bonheur et de rĂ©ussites. Les cauchemars de l’Histoire disparaĂźtront et les rĂȘves de l’humanitĂ© commenceront Ă  se rĂ©aliser. Et, cela commencera avec JĂ©sus-Christ se tenant debout sur le Mont des Oliviers. C’est un grand pas vers l’humanitĂ© afin qu’elle puisse, enfin, vivre le rĂȘve — un vrai rĂȘve orientĂ© de façon juste ! Vivre un rĂȘve Une cĂ©lĂšbre citation attribuĂ©e au Bouddha dit Ne regrettez pas le passĂ©, ne spĂ©culez pas sur l’avenir. Vivez pleinement le prĂ©sent. » Mais c’est un objectif religieux Ă  trĂšs court terme dans la vie, il suffit de vivre le moment prĂ©sent ! Non, le CrĂ©ateur de l’univers a tellement plus Ă  nous offrir si nous Lui obĂ©issons. Walt Disney disait Vous pouvez concevoir, crĂ©er et construire l’endroit le plus merveilleux au monde. Mais il faut des gens pour faire de ce rĂȘve une rĂ©alitĂ©. » Nous pourrions ajouter qu’il faut Dieu pour faire de ce rĂȘve une rĂ©alitĂ©. Il faut Dieu pour transformer le monde. Il faut Dieu pour vivre le rĂȘve de l’éternitĂ©. JĂ©sus-Christ promit de revenir et de ne pas simplement nettoyer la corruption des royaumes terrestres actuels, mais de remplacer complĂštement toutes les puissances de ce monde par un gouvernement nouveau et parfait — un gouvernement vraiment au service des ĂȘtres humains — et d’une humanitĂ© amenĂ©e Ă  vivre rĂ©ellement le rĂȘve selon le dessein de Dieu. Il s’agit lĂ  bien plus qu’un simple lendemain » d’élection ou de coup d’État, mais d’une immixtion hors du commun » complĂšte, stupĂ©fiante, du Royaume des cieux — qui sera ensuite amenĂ© sur terre et imposĂ© Ă  une population dĂ©sespĂ©rĂ©e ayant besoin d’ĂȘtre soulagĂ©e de sa propre nature humaine corrompue. En d’autres termes, l’homme sera sauvĂ© de lui-mĂȘme, par nul autre que le CrĂ©ateur mĂȘme de l’humanitĂ© ! C’est ce dont nous rĂȘvons finalement ! C’est pour cela que nous prions. C’est ce que nous attendons. C’est ce que nous imaginons — Christ descendant sur le Mont des Oliviers avec Ses disciples ressuscitĂ©s, Ses saints fidĂšles, qui auront Ă©tĂ© enlevĂ©s pour Le rencontrer voir 1 Thessaloniciens 416-17. La terre entiĂšre sera rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e et restaurĂ©e aprĂšs que le PĂšre aura envoyĂ© JĂ©sus Ă  nouveau afin que des temps de rafraĂźchissement viennent de la part du Seigneur, et qu’il envoie celui qui vous a Ă©tĂ© destinĂ©, JĂ©sus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rĂ©tablissement de toutes choses, dont Dieu a parlĂ© anciennement par la bouche de ses saints prophĂštes d’autrefois. » Actes 320-21. Alors que JĂ©sus-Christ posera Ses pieds sur le Mont des Oliviers, nous verrons le dĂ©but d’une Ă©poque de rafraĂźchissement, de restauration que l’apĂŽtre Pierre et tous les saints prophĂštes avaient proclamĂ©e. Il s’agira vraiment de vivre le rĂȘve » ! Il ne s’agira pas de la restauration d’un quelconque Ăąge d’or idyllique de rĂšgne humain, mais de la restauration du gouvernement parfait de Dieu qui avait Ă©tĂ© Ă©garĂ© et rejetĂ© dans le jardin d’Éden par les premiers ĂȘtres humains. Vivre ce rĂȘve exige des leaders semblables Ă  Christ Dans les gouvernements humains, mĂȘme les meilleurs des leaders se heurtent trop souvent aux formalitĂ©s administratives, aux bureaucraties corrompues et aux problĂšmes humainement insolubles. Malheureusement, ils sont trop nombreux Ă  tomber dans le piĂšge de la corruption et du scandale. La corruption politique est endĂ©mique dans notre monde. Les officiels gouvernementaux utilisent leur pouvoir en vue d’un gain illĂ©gitime. Les formes de corruption varient et prennent la forme de concussion, d’extorsion, de copinage, de nĂ©potisme, de favoritisme, de clientĂ©lisme et de dĂ©tournement de fonds. La corruption peut faciliter l’entreprise criminelle tel que le trafic de drogue, le blanchiment d’argent et le trafic d’ĂȘtres humains. Mais aujourd’hui, Dieu travaille avec certaines personnes pour former en elles Son propre caractĂšre afin qu’elles puissent lors du retour du Christ devenir incorruptibles Ă  tous Ă©gards. Celles qui furent fidĂšles, certaines furent mĂȘme tuĂ©es en martyrs, seront changĂ©es ou ressuscitĂ©es incorruptibles », et auront un pouvoir divin et l’immortalitĂ© Ă  ce moment-lĂ . Elles seront les nouveaux dirigeants et les enseignants de Christ sur la terre. 1 Corinthiens 15 nous parle de cette rĂ©surrection Ă  la vie Ă©ternelle qui sera extraordinaire. Ces saints de Dieu ressuscitĂ©s aideront alors le Christ Ă  servir avec misĂ©ricorde, de façon Ă©quitable, et efficace ceux qui auront survĂ©cu aux catastrophes de la fin de cet Ăąge gouvernĂ© par les hommes sous l’influence de Satan. Soutenus par la puissance et l’amour du CrĂ©ateur, les serviteurs de Dieu auront les qualitĂ©s de Christ pour diriger et seront capables de nettoyer la corruption et de trancher les nƓuds gordiens qui ont maintenu l’humanitĂ© dans un carcan. Vivre le rĂȘve exige des dirigeants qu’ils aient une attitude de service, non seulement les fidĂšles Ă©numĂ©rĂ©s dans les Écritures, mais aussi tous ceux qui auront vaincu et endurĂ© jusqu’à la fin. Les Ă©coles militaires seront fermĂ©es À New York, Ă  l’extĂ©rieur des bĂątiments des Nations Unies, il y a une sculpture cĂ©lĂšbre offerte par l’Union soviĂ©tique reprĂ©sentant un homme entrain de forger une Ă©pĂ©e pour la transformer en soc. Cette statue immortalise le dĂ©sir de l’humanitĂ© pour la paix — et fait allusion Ă  la façon dont cette paix arrivera. Ce qui a inspirĂ© la crĂ©ation de cette statue — le vĂ©ritable espoir de dĂ©sarmement, de paix et d’une vie dont l’humanitĂ© ne peut que rĂȘver — provient d’une belle prophĂ©tie d’ÉsaĂŻe 2 rĂ©itĂ©rĂ©e dans MichĂ©e 4. Notez la version de MichĂ©e Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel [le gouvernement de Dieu] sera fondĂ©e sur le sommet des montagnes [d’autres gouvernements], qu’elle s’élĂšvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront. Des nations s’y rendront en foule, et diront Venez, et montons Ă  la montagne de l’Éternel, Ă  la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de JĂ©rusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera pas plus l’épĂ©e contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler. » MichĂ©e 41-4 Quelle vision merveilleuse ! Enfin, les diffĂ©rends entre nations seront rĂ©solus sans recourir aux horreurs de la guerre. Enfin, les nations seront obligĂ©es de dĂ©poser les armes, mais elles se rendront vite compte qu’elles n’ont rien Ă  craindre, puisque leurs voisins seront tous dĂ©sarmĂ©s. Les Ă©coles de guerre seront fermĂ©es et les forces militaires dissoutes. Il n’y aura plus de mĂ©dailles de bravoure pour les soldats qui font preuve de courage sur le champ de bataille, mĂȘme en y perdant leur propre vie. Au lieu d’utiliser les meilleurs cerveaux et les plus grandes ressources pour le dĂ©veloppement d’armes de destruction massive, les nations pourront investir ces sommes pour amĂ©liorer la vie de tous leurs citoyens ! Aujourd’hui, certaines nations parmi les plus pauvres du monde importent des quantitĂ©s dĂ©mesurĂ©es d’armes. Finies ces courses Ă  l’armement inutiles, les quartiers dangereux aujourd’hui — comme au Moyen-Orient, oĂč arrivent 40 % des exportations d’armes — seront enfin pacifiĂ©s. A partir du nouveau gouvernement mondial du Christ, la paix se rĂ©pandra par l’éducation selon Ses voies » ainsi que par le chemin de la paix qu’ils ne connaissent pas. ÉsaĂŻe 598 Paul dĂ©crivit certains des Ă©lĂ©ments de cette voie de paix dans sa lettre aux Romains Ayez les mĂȘmes sentiments les uns envers les autres. N’aspirez pas Ă  ce qui est Ă©levĂ©, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages Ă  vos propres yeux. Ne rendez Ă  personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S’il est possible, autant que cela dĂ©pend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mĂȘmes, bien-aimĂ©s, mais laissez agir la colĂšre ; car il est Ă©crit À moi la vengeance, Ă  moi la rĂ©tribution, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne-lui Ă  manger; s’il a soif, donne-lui Ă  boire... » Romains 1216-20 Voyez-vous, le chemin de la paix est une attitude ! Beaucoup d’autres passages bibliques dĂ©taillent l’attitude et l’approche d’un pacificateur. OĂč en ĂȘtes-vous par rapport Ă  ce qualificatif performant ? Vous prĂ©parez-vous Ă  devenir un artisan de la paix dans votre vie Ă©ternelle en exerçant cet aspect du caractĂšre de Dieu dans votre vie actuelle ? Symboliquement, dans votre vie, transformez-vous vos glaives » en hoyaux » ? Reconstruire et renouveler le rĂȘve AprĂšs les guerres les plus dĂ©vastatrices de l’histoire humaine qui prĂ©cĂšderont et seront le point culminant du retour de JĂ©sus, il y aura une quantitĂ© incroyable de nettoyage et de reconstruction Ă  faire. Mais cette fois, la reconstruction se fera de maniĂšre permanente, sensĂ©e et durable. Les villes seront propres et sĂ»res. Les villages seront beaux et les terres agricoles productives. ReprĂ©sentez-vous ces scĂšnes d’aprĂšs les paroles du prophĂšte Amos au sujet de l’ùre Ă  venir Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, oĂč le laboureur suivra de prĂšs le moissonneur, et celui qui foule le raisin, celui qui rĂ©pand la semence, oĂč le moĂ»t ruissellera des montagnes et coulera de toutes les collines. Je ramĂšnerai les captifs de mon peuple d’IsraĂ«l ; ils rebĂątiront les villes dĂ©vastĂ©es et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils Ă©tabliront des jardins et en mangeront les fruits. » Amos 913-14 MĂȘme JĂ©rusalem, lieu le plus convoitĂ© de l’Histoire, vivra enfin selon le sens de son nom, une ville de paix et de sĂ©curitĂ© Des vieillards et des femmes ĂągĂ©es s’assiĂ©ront encore dans les rues de JĂ©rusalem, chacun le bĂąton Ă  la main, Ă  cause du grand nombre de leurs jours. Les rues de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, jouant dans les rues. » Zacharie 84-5 Ce monde sans guerre sera incroyablement meilleur que le monde d’aujourd’hui. Mais ce ne sera pas simplement une absence de guerre. Le monde entier connaĂźtra la vraie paix, celle qui rĂ©sulte de la voie de Dieu. Ce sera fantastique, au-delĂ  de ce que l’Homme peut imaginer ! Dieu promet le retour d’un monde de paix et de prospĂ©ritĂ© ! C’est ce que l’humanitĂ© a toujours voulu, mais n’a jamais pu rĂ©aliser. Un Jarvik 7 spirituel Pourquoi n’avons-nous pas encore trouvĂ© la paix sur la terre ? La science et la technologie ne l’ont pas apportĂ©e. Toutes les expĂ©riences des divers systĂšmes gouvernementaux et Ă©conomiques, au cours des siĂšcles, ne nous ont pas rapprochĂ©s de la paix mais plutĂŽt de la destruction. Le fait est que la voie de Dieu n’a jamais Ă©tĂ© vraiment expĂ©rimentĂ©e dans ce monde. Mais pourquoi pas ? De quoi avons-nous besoin ? Avez-vous dĂ©jĂ  entendu parler du Jarvik 7 ? C'Ă©tait le premier cƓur artificiel Ă  avoir Ă©tĂ© implantĂ© avec succĂšs en 1982. Il porte le nom de l’équipe de Robert Jarvik qui l’a conçu. Cet appareil, implantĂ© au patient Barney Clark, attira l’attention des mĂ©dias du monde entier. Si vous regardez une photo, vous seriez surpris de voir Ă  quel point il semble primitif ! Mais, Ă©tonnamment, il fonctionna et Ă©tait assez petit pour s’adapter Ă  la cavitĂ© thoracique de Barney. La version actuelle de l’appareil est le cƓur artificiel SynCardia CardioWest conçu pour un remplacement cardiaque permanent, mais seulement approuvĂ© comme pont en vue d’une transplantation cardiaque. Il fut implantĂ© Ă  plus de 800 personnes. Mais quel est le rapport avec le fait de ne pas encore trouver la paix sur terre ? Le problĂšme rĂ©side dans le cƓur humain, spirituellement parlant. Comme le dit JĂ©rĂ©mie 179 Le cƓur est tortueux par-dessus tout, et il est mĂ©chant. » Tous les peuples ont besoin de recevoir un nouveau cƓur — une transplantation de cƓur spirituelle, pour ainsi dire ! C’est ce qui se produira. Dieu le dit Je vous donnerai un cƓur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’îterai de votre corps le cƓur de pierre, et je vous donnerai un cƓur de chair. » ÉzĂ©chiel 3626. C’est une image figurative de Dieu remplaçant des cƓurs durs et tenaces par des cƓurs adoucis et contrits — une nouvelle attitude dĂ©sireuse et disposĂ©e Ă  Le suivre et Ă  Lui obĂ©ir humblement. Plus loin, il nous est dit aussi Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’IsraĂ«l, aprĂšs ces jours-lĂ  [dans l’ùre Ă  venir], dit le Seigneur Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les Ă©crirai dans leur cƓur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » HĂ©breux 810, citant JĂ©rĂ©mie 3133 Cette promesse d’un cƓur nouveau ne s’adresse pas seulement aux descendants de Jacob ou d’IsraĂ«l, mais Ă  toutes les nations ! Selon ce que dit l’Écriture Quiconque croit en lui ne sera point confus. Il n’y a aucune diffĂ©rence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu’ils ont tous un mĂȘme Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. » Romains 1011-12 citant ÉsaĂŻe 2816 Dans Son plan parfait de salut, Dieu a fait en sorte qu’il nous soit possible d’avoir un cƓur nouveau — d’ĂȘtre capable de vivre Sa voie d’amour, d’obĂ©ir Ă  Ses lois, rempli de Son Esprit Saint par lequel Son caractĂšre d’amour est versĂ© dans nos cƓurs Romains 55. Ce ne sera pas un cƓur mĂ©canique Jarvik 7, mais un cƓur qui pourra ĂȘtre guidĂ© et conduit par l’Esprit de Dieu. Vivre le rĂȘve nĂ©cessite un changement de cƓur, une transplantation cardiaque spirituelle. À l’aide de l’Esprit de Dieu, ce processus requiert la repentance ou l’abandon d’une vie de pĂ©chĂ© — non seulement se rendre compte du besoin de pardon et de conversion, mais aussi rechercher activement et humblement la misĂ©ricorde de Dieu et se dĂ©dier pleinement Ă  une vie de changement. Cela inclut la foi en Dieu et l’acceptation du sacrifice du Christ pour payer la pĂ©nalitĂ© de nos propres pĂ©chĂ©s et de ceux du monde entier. Le rĂȘve devient rĂ©alitĂ© Les neuf aspects des fruits de l’Esprit de Dieu Ă©numĂ©rĂ©s dans Galates 5 sont des blocs de construction en vue d’édifier en nous le cƓur et l’Esprit de Dieu. Imaginez un monde oĂč tous ces fruits grandiraient et se rĂ©pandraient partout Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bienveillance, la foi, la douceur, la maĂźtrise de soi ; la loi n’est pas contre ces choses. » Galates 522-23 Imaginez avoir de tels voisins ! Imaginez avoir de tels collĂšgues, superviseurs, enseignants et employĂ©s du gouvernement qui traiteraient les gens toujours ainsi — Ă  la maniĂšre de Dieu ! Quel monde merveilleux ce sera ! Quel avenir incroyable est devant nous ! JĂ©sus-Christ revient pour instituer le Royaume de Dieu et conduire le monde de cette maniĂšre-lĂ . Chacun a le choix le choix entre la vie et la mort, le bien et le mal, entre le Royaume de Dieu et celui de Satan. À l’heure actuelle, l’humanitĂ© a choisi la voie de Satan — symbolisĂ©e par l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Mais bientĂŽt un nouveau Royaume sera lĂ . Il ne sera pas gouvernĂ© par le chaos et l’égoĂŻsme, mais par un Roi qui aime la paix et qui rĂ©gnera avec amour au service de toute l’humanitĂ©. Les guerres cesseront car les nations se rassembleront en famille pour adorer Dieu en esprit et en vĂ©ritĂ©. Toutes les maladies seront guĂ©ries et les rues seront remplies de joie et de rires. La vie qui ne peut ĂȘtre qu’un rĂȘve pour beaucoup aujourd’hui, sera bien rĂ©elle. Les fils et les filles de Dieu participeront Ă  sa rĂ©alisation — ils aideront l’humanitĂ© Ă  faire les changements universels nĂ©cessaires pour vĂ©ritablement vivre le rĂȘve !

Vivredans un jeu vidĂ©o, rĂȘve ou cauchemar ? Maxime Vanderwegen, publiĂ© le 02 February 2021 . Salut tout le monde ! Aujourd’hui, je vais vous parler de jeux vidĂ©os. Je ne connais pas vos goĂ»ts, mais je suis un grand fan de la sĂ©rie Borderlands (Ă  l’exception du dernier opus, il mĂ©ritait mieux que ça), de l’excellent Dishonored ou encore du plus rĂ©cent SUPERHOT.
Helen Zhou, une Ă©tudiante chinoise, le 23 mars 2016 Ă  Temecula, aux Etats-Unis J. BROWN "Les amis de mon pĂšre envoient tous leurs enfants Ă  l'Ă©tranger", raconte cette jeune fille de 17 ans originaire de la province du Sichuan sud-ouest de la Chine, qui passera son diplĂŽme de fin de cycle cet Ă©tĂ© aprĂšs deux annĂ©es en Californie. Hailun, en jean et sweat-shirt, cheveux noirs coupĂ©s au carrĂ©, fait partie d'un nombre croissant d'adolescents chinois qui affluent vers les Ă©coles amĂ©ricaines, Ă  la recherche d'un enseignement Ă  l'occidentale et d'un bon dossier pour la course aux admissions universitaires aux Etats-Unis. Le sĂ©same pour une belle carriĂšre Ă  leur retour en Chine. La poursuite du rĂȘve amĂ©ricain peut cependant virer au cauchemar certains de ces mineurs parachutĂ©s aux Etats-Unis sans la supervision de proches ont mal tournĂ©, d'autres ont mĂȘme Ă©chouĂ© en prison. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement "C'est un Ă©norme secteur" Ă©valuĂ© Ă  "25 milliards de dollars", reconnaĂźt Joaquin Lim, lui-mĂȘme d'origine chinoise, qui gĂšre une sociĂ©tĂ© aidant Ă  placer ces adolescents dans des Ă©coles amĂ©ricaines. Sur prĂšs d'un million d'Ă©lĂšves internationaux inscrits dans des Ă©coles et universitĂ©s privĂ©es ou publiques aux Etats-Unis en 2014-2015, environ soit 31,2% Ă©taient chinois, d'aprĂšs l'Institut international de l'enseignement, qui se trouve Ă  Washington. PrĂšs de de ces Ă©tudiants sont inscrits dans le secondaire, trente fois plus qu'il y a dix ans. La majoritĂ© d'entre eux est envoyĂ©e en Californie du sud, dans des Ă©coles catholiques ou chrĂ©tiennes, en raison de restrictions imposĂ©es par le gouvernement amĂ©ricain sur le nombre d'Ă©trangers dans les Ă©coles publiques. - Un investissement - A Murrieta, par exemple, petite ville rurale Ă  deux heures au sud de Los Angeles, le nombre d'Ă©tudiants chinois a bondi ces derniĂšres annĂ©es, amenant des liquiditĂ©s bienvenues pour les Ă©coles locales et les familles qui accueillent ces enfants. "Les parents, qui appartiennent Ă  la classe moyenne, dĂ©boursent environ dollars par an pour envoyer leurs enfants aux Etats-Unis mais ils considĂšrent cela comme un investissement", souligne M. Lim. "Il y a trois ans, nous avions environ 40 Ă©lĂšves chinois dans les lycĂ©es de Murrieta, Ă  prĂ©sent nous en avons plus de 300 et ce chiffre ne cesse d'augmenter", note-t-il. Cette bourgade tranquille de rĂ©sidents, dont beaucoup sont retraitĂ©s, est aux antipodes des mĂ©galopoles polluĂ©es de Chine, mais la plupart des adolescents s'y adaptent bien, assure Renate Jefferson, qui supervise un programme d'Ă©change pour les Ă©coles publiques locales. "Ce qui les frappe en premier, c'est le ciel bleu. Ils marchent la tĂȘte en l'air, Ă©bahis, ils trouvent ça beau", dĂ©crit-elle. Les Ă©lĂšves sont aussi stupĂ©faits de la libertĂ© acadĂ©mique dont ils bĂ©nĂ©ficient et des Ă©quipements artistiques disponibles, comparĂ© au systĂšme chinois rigoureux et obsĂ©dĂ© par les sciences et les mathĂ©matiques. "S'il y a un mot pour dĂ©crire la vie ici, c'est +libre+", assure Junheng "Carl" Li, 19 ans, qui a fini son cursus de lycĂ©e et cherche actuellement une universitĂ©. "Il y a beaucoup de choix et beaucoup plus de libertĂ© pour Ă©tudier ce qui nous intĂ©resse". Mais certains de ceux qu'on surnomme les "parachute kids", ces "jeunes parachutĂ©s" dont les parents s'appuient sur des intermĂ©diaires souvent douteux, connaissent au contraire un atterrissage bien difficile en AmĂ©rique. Peu prĂ©parĂ©s au choc culturel et Ă  leur toute nouvelle indĂ©pendance, certains jeunes se sont retrouvĂ©s dans des familles qui s'occupaient mal d'eux, ne les cadrant pas, et ont mal tournĂ©. Ainsi le mois dernier, trois adolescents chinois inscrits dans une Ă©cole privĂ©e Ă  Rowland Heights, un quartier oĂč vit une importante diaspora chinoise Ă  l'est de Los Angeles, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  de lourdes peines de prison pour avoir sĂ©questrĂ© et torturĂ© deux autres jeunes. Les faits ont eu un fort retentissement mĂ©diatique en Chine et lancĂ© un dĂ©bat sur les risques liĂ©s Ă  l'envoi d'enfants Ă  plus de kilomĂštres de leur famille avec si peu de supervision. Le sergent de police Steven Perez, qui a enquĂȘtĂ© sur l'affaire, explique que des agents trouvent de plus en plus frĂ©quemment des adolescents qui se promĂšnent seuls la nuit ou sont pratiquement livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes dans des maisons achetĂ©es par leurs parents. Pour Evan Freed, avocat qui a reprĂ©sentĂ© une adolescente incriminĂ©e dans le dossier de Rowland Heights, ce cas doit alerter les parents chinois sur le fait qu'ils envoient parfois leurs enfants vers un cauchemar plus que vers un bel avenir. Sa cliente, explique-t-il, "se sentait perdue, elle se sentait triste que sa famille ne soit pas lĂ ". Elle est ĂągĂ©e de 18 ans et a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  13 ans de prison. Les plus lus OpinionsTribunePar Carlo Ratti*ChroniquePar Antoine BuĂ©no*ChroniqueJean-Laurent Cassely
Pources « Dreamers », le rĂȘve amĂ©ricain tourne au cauchemar. Mexicain ĂągĂ© de 23 ans entrĂ© illĂ©galement aux États-Unis avec sa mĂšre
L’obsession des AmĂ©ricains pour la rĂ©ussite les a menĂ©s tout droit Ă  la crise Ă©conomique actuelle. Ils devraient revenir Ă  des aspirations plus simples, estime l’écrivain Frederic Morton. PubliĂ© le 18 mars 2009 Ă  13h18 Lecture 3 min. Comment faire revivre le rĂȘve amĂ©ricain ? C’est la question qui obsĂšde toute l’AmĂ©rique, de la Maison-Blanche au CongrĂšs, en passant par les mĂ©dias. Personne, pourtant, ne semble voir le problĂšme sous-jacent Ă  ce casse-tĂȘte, Ă  savoir la nĂ©cessitĂ© de rĂ©former le rĂȘve amĂ©ricain lui-mĂȘme. VĂ©ritable Constitution non Ă©crite du pays, le rĂȘve amĂ©ricain nous gouverne au quotidien. Notre texte constitutionnel comporte des garde-fous et Ă©volue au fil des amendements et des dĂ©cisions juridiques argumentĂ©es. Le rĂȘve, lui, Ă©chappe Ă  tout contrĂŽle et s’adapte en permanence aux nouvelles visions qui illuminent notre horizon. Aujourd’hui, il suffit de lire les titres des journaux pour prendre la mesure de l’irrĂ©sistible ascendant qu’il exerce sur nos existences le rĂȘve amĂ©ricain exige des ambitions dĂ©mesurĂ©es et un appĂ©tit tellement hĂ©roĂŻque qu’il nous pousse Ă  braver tous les dangers. RĂ©sultat de ces conduites ? L’actuelle dĂ©bĂącle Ă©conomique. Trop de responsables ont pris de mauvaises dĂ©cisions non par incompĂ©tence, mais parce qu’il leur Ă©tait impossible de rĂ©sister Ă  la pression qui les a menĂ©s droit Ă  leur perte toujours plus haut, toujours plus grand, toujours plus. Bon nombre d’entre eux Ă©taient conscients des risques, mais aucun n’a su rĂ©sister Ă  l’appel du rĂȘve amĂ©ricain. Certains diront que c’est notre passion pour l’impossible et l’inaccessible qui a fait de ce pays une “grande nation”. Mais cela fait-il de nous une nation heureuse ? Et une part de notre bonheur n’est-elle pas la face riante du stress que nous subissons au quotidien ? L’image d’un yacht avec piste d’hĂ©licoptĂšre suffit Ă  nous insuffler “l’audace d’espĂ©rer”. Le livre de Barack Obama n’a Ă©videmment rien Ă  voir avec les navires de luxe, mais son titre touche une corde sensible de l’ñme yankee. L’audace transcende l’espoir. Cet Ă©tat d’esprit se fonde sur le pari le plus fou “L’impossible, c’est l’AmĂ©rique”, tel est notre mot d’ordre. En d’autres termes, l’individu lambda qui ne demande pas l’impossible se rend coupable d’infraction Ă  l’esprit amĂ©ricain. Il faillit Ă  son devoir patriotique, rĂ©volutionnaire et avant-gardiste. L’itinĂ©raire du vĂ©ritable citoyen amĂ©ricain est une autoroute partant d’un cabanon pour arriver directement aux salons de la Maison-Blanche ou Ă  une villa de star ou un jardin d’agrĂ©ment de millionnaire. Il n’y a pas d’étape prĂ©vue sur cette route, pas de limitation de vitesse, pas d’aire de repos, pas de chemin de traverse, pas mĂȘme de possibilitĂ© de s’arrĂȘter pour admirer le paysage. Si seulement il n’y avait pas qu’un seul Bill Gates, un seul Elvis Presley, un seul Barack Obama capable d’un tel parcours ! Avec vous et moi, l’audace a tendance Ă  tourner au vinaigre, Ă  l’échec personnel, au malaise social, et, tĂŽt ou tard, Ă  la catastrophe Ă©conomique gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Et ce “tĂŽt ou tard” est arrivĂ©. A prĂ©sent, nous opĂ©rons un retour vers le passĂ©, vers les an­nĂ©es 1930, la derniĂšre fois oĂč nous nous Ă©tions infligĂ© de pareilles souffrances. A l’époque, nous avions rĂ©ussi Ă  attĂ©nuer la douleur en acceptant de modĂ©rer notre rĂȘve. Avec le New Deal, nous avons refrĂ©nĂ© nos exigences de rĂ©ussite individuelle absolue. Nous avons rĂ©veillĂ© nos aptitudes enfouies dans le confort et la chaleur du collectif. Nous avons dĂ©couvert que nous Ă©tions capables de savourer des plaisirs simples ; et que nous n’avions pas besoin de courir aprĂšs le succĂšs. Nombre d’entre nous ont appris Ă  profiter pleinement du match, mĂȘme si nous Ă©tions dans les gradins, et non sur le terrain. En rĂ©ordonnant nos attitudes intĂ©rieures, nous avons produit cette volontĂ© politique d’aller de l’avant qui a permis de reconstruire notre pays. Sommes-nous capables de rĂ©itĂ©rer cet exploit ? Le contraste entre les prĂ©sidents d’alors et d’aujourd’hui pourrait compliquer ce processus. Franklin Roosevelt Ă©tait l’hĂ©ritier de privilĂšges qui avaient Ă©tĂ© chĂšrement acquis grĂące Ă  une ambition dĂ©mesurĂ©e. Et le fait qu’il fĂ»t prĂȘt Ă  modĂ©rer cette ambition le rendait plus convaincant. Le projet d’Obama n’est pas sans rappeler le New Deal ; pourtant, sa biographie n’a pas grand-chose Ă  voir avec celle de l’architecte de celui-ci. Elle suggĂšre un destin d’exception vouĂ© Ă  faire voler en Ă©clats toutes les barriĂšres. La lĂ©gende voudrait qu’il soit passĂ© du fond du bus au Bureau ovale. Sans le vouloir, il a rendu encore plus normative la trajectoire de la superstar. Par son parcours, Obama ne peut s’empĂȘcher d’alimenter l’indĂ©crottable optimisme des AmĂ©ricains, dont les excĂšs mĂȘmes sont sĂ©duisants et provoquent une dĂ©pendance. Et nous avons le plus grand mal Ă  nous sevrer de cette dĂ©pendance. Un grand nombre d’entre nous ont votĂ© pour Obama non pas pour se prouver qu’ils vivaient dans une so­ciĂ©tĂ© postraciste, mais pour nier la dĂ©bĂącle du rĂȘve amĂ©ricain. Nous avons votĂ© Obama afin de rĂ©affirmer que l’impossible Ă©tait amĂ©ricain, que c’était une obsession lĂ©gitime, un must pour vous et moi. Par consĂ©quent, je me pose la question avons-nous le courage de nous libĂ©rer de notre fixation sur l’exceptionnel ? Devrions-nous rĂȘver en moins grand ? Sommes-nous capables d’abandonner cette obsession qui fatalement tourne Ă  la dĂ©pression ? * Ecrivain d’origine autrichienne. Il est l’au­teur de plus de vingt ouvrages, dont The Rothschilds A Family Portrait Les Rothschild portrait de famille. Source de l’article Los Angeles Times Los AngelesLe gĂ©ant de la cĂŽte ouest. Créé en 1881, c’est le plus Ă  gauche des quotidiens Ă  fort tirage du pays et le grand spĂ©cialiste des sujets de sociĂ©tĂ© et de l’industrie du divertissement. Ce n’est qu’à partir des annĂ©es 1940 qu’il devient le premier quotidien de Los Angeles. DĂ©tenu par des Californiens depuis l’origine, le titre est rachetĂ© en l’an 2000 par le groupe Tribune – propriĂ©taire du Chicago Tribune. En 2018, le Los Angeles Times est vendu Ă  un milliardaire des biotechnologies, Patrick Soon-Shiong. AprĂšs des annĂ©es de baisse des ventes, de valse des directeurs de la rĂ©daction et de coupes dans les effectifs, cet ancien chirurgien entend relancer le titre et lui faire prendre le train du numĂ©rique. Avec un objectif trĂšs ambitieux 5 millions d’abonnĂ©s numĂ©riques. Une gageure alors que le Los Angeles Times en compte dĂ©but 2019 environ 150 000. Lire la suite Nos services

Tuseras au etats unis. Pas en france. Donc meme s'il y a des choses qui te vexent ou qui te choquent, et bien garde le pour toi, et fais avec. Apres tout c'est Ă 

OpportunitĂ©s, mode de vie, climat
 mais pourquoi l’AmĂ©rique attire autant ?Vous en rĂȘvez, certains l’ont fait les États-Unis deviennent un quotidien, un foyer, une nouvelle vie pour des centaines d’expatriĂ©s chaque annĂ©e. Vivre aux États-Unis reste un idĂ©al pour beaucoup, une rĂ©alitĂ© pour d’autres qui dĂ©cident de franchir le pas. Pourquoi pas vous ? Pourquoi vous ? Les raisons sont diffĂ©rentes d’un nouvel arrivant Ă  l’autre, aussi voici une petite compilation totalement alĂ©atoire et rafraichissante, pour convaincre les derniers indĂ©cis. 1 – Parce que tout est pratique et accessible 23h15, un mardi, plus de cafĂ© pour dĂ©marrer la journĂ©e le lendemain. 2 scĂ©narios germent dans votre esprit vous ne serez pas du tout efficace, le projet crucial de fusion-acquisition devra attendre, ou vous grimpez en voiture en direction du supermarchĂ© du coin, ouvert 24h/24. Vivre aux États-Unis, c’est un peu le synonyme de ne manquer de rien, d’avoir tout Ă  portĂ©e de main et de pied et ce, Ă  longueur d’annĂ©e – et c’est bien pratique. Votre vie aux États-Unis est simple voire assistĂ©e Les arrĂȘts de bus fleurissent Ă  tous les coins de blocks, les places de parking sont grandes et larges exit le crĂ©neau, on se gare en marche avant, il y a des magasins de tout partout, les rues sont droites et on se repĂšre facilement
 Bref, tout est pensĂ© pour que vous ayez le moins Ă  faire – et c’est bien pratique. ▷L’avis des optimistes Envoyer un colis par Fedex Ă  23h15 un mardi, aller Ă  la banque Ă  17h45 le lendemain, ça vous sauve les weekends. 2 – Parce que tout le monde est enjouĂ© Votre vocabulaire basique s’étoffe de jour en jour, et pourtant vous ne saviez pas qu’il fallait placer awesome », great », cool » Ă  tout bout de champ ? Aux États-Unis, tout le monde est contaminĂ© par la positive attitude », il n’y a que les bons cĂŽtĂ©s des choses qui ne ressortent de chaque situation. Lire aussi DĂ©coder le langage des sigles Ce cĂŽtĂ© positif est fortement liĂ© Ă  la facultĂ© qu’ont les amĂ©ricains de s’extasier devant tout, du petit chien en manteau Ă  fourrure au nourrisson tout chauve. Les passants font des rĂ©flexions dans la rue, s’adressent Ă  vous avec franchise et sympathie, et se font un plaisir de placer quelques mots en français quand il peuvent, histoire de. ▷L’avis des optimistes Bonne opportunitĂ© de se faire plein de nouveaux amis, partout, tout le temps. 3 – Parce que c’est un pays qui fait la taille d’un continent Voyager de la pĂ©riode glaciĂšre aux plages paradisiaques de Hawaii sans sortir votre passeport – tant pis pour les tampons – c’est possible jeune pays, les Etats-Unis n’en restent pas moins un territoire vaste et variĂ©. Avec 6 fuseaux horaires diffĂ©rents sur l’ensemble de ces territoires, n’oubliez pas de remonter votre montre au fil de votre road trip. Lire aussi Les road trips qui vous font aimer le bitume MĂ©langes de cultures, d’histoires, de communautĂ©s
 Vivre aux États-Unis est une vĂ©ritable immersion, la possibilitĂ© d’en dĂ©couvrir plus partout, de s’en mettre plein les mirettes et de se forger des souvenirs impĂ©rissables. En voiture, Simone. ▷L’avis des optimistes Les paysages varient aussi dans un mĂȘme Ă©tat, donc vous pouvez avoir la sensation de parcourir le monde en sautant dans un bus. 4 – Parce qu’il y a toujours des invitĂ©s chez vous A peine lavĂ©s, les draps sont dĂ©jĂ  repassĂ©s, les serviettes repliĂ©es et le canapĂ© prĂȘt Ă  passer en mode lit. D’abord qualifiĂ© de chevalier pour ĂȘtre parti vivre aux États-Unis, vous ĂȘtes ensuite Ă©levĂ© au rang d’hĂŽte officiel de vacances rĂ©ussies. Votre famille, vos amis, vos anciens collĂšgues
 tous veulent venir, et vous les accueillez avec plus ou moins de plaisir. Vous aussi, vous avez l’impression d’ĂȘtre tout le temps en vacances, Ă  vous promener partout et Ă  sortir plus souvent. Note Ă©tablissez bien un agenda des activitĂ©s Ă  faire avec chacun, histoire de varier vos plaisirs. ▷L’avis des optimistes Une fois que vos invitĂ©s sont partis, ils vous laissent souvent des shampoings Ă  moitiĂ© pleins et des savons qui sentent bon. 5 – Parce que l’économie amĂ©ricaine, c’est du solide ! Dette publique, dĂ©ficit public, taux d’intĂ©rĂȘt, balance commerciale, croissance
 pas toujours dans le vert c’est vrai, mais tous ces chiffres sont en US dollars ! Et ça, ça change beaucoup de choses. La monnaie quasi universelle de la planĂšte est si rassurante pour le reste de la planĂšte, que lorsque les murs s’effritent un peu, les investisseurs replĂątrent et personne n’évacue l’immeuble le gratte-ciel pardon
. De plus, la taille du marchĂ© intĂ©rieur des Etats-Unis, le dynamisme des amĂ©ricains, le “rĂȘve amĂ©ricain” qui continue Ă  faire vibrer une bonne partie de la planĂšte et une idĂ©ologie pragmatique font Ă©galement que ce pays, a toujours le PIB le plus Ă©levĂ© au monde. ▷L’avis des optimistes Citons simplement Bob Hope, un acteur amĂ©ricain “Si je devais pondre un Ɠuf pour mon pays, je le ferais.” Tout est dit ! 6 – Parce qu’on vit tĂŽt et beaucoup AprĂšs l’un des tous premiers cours de sport Ă  5h du matin, vous ĂȘtes au travail Ă  7h, voire plus tĂŽt si vous ĂȘtes sur la cĂŽte ouest. Aux Etats-Unis, on vit plus tĂŽt et on vit plus vite, avec des dĂ©jeuners expĂ©diĂ©s, des pause-cafĂ© sans traĂźner Ă  la machine, des emplois du temps serrĂ©s et pas une minute de retard on prĂ©fĂšre avoir de l’avance, ou annuler. Savoir gĂ©rer son temps permet donc d’en profiter diffĂ©remment et d’amĂ©nager ses horaires pour ses activitĂ©s personnelles. A travailler plus, plus efficacement et plus rentablement, vous avez aussi les moyens d’avoir une qualitĂ© de vie et des passe-temps qui correspondent davantage Ă  vos envies. ▷L’avis des optimistes Comme vous ĂȘtes invitĂ© Ă  un dĂźner Ă  17h, vous avez ensuite toute la soirĂ©e pour Ă©liminer la purĂ©e de pommes de terre douces et le Cheesecake Ă  la vanille – vous vous resservirez bien ? 7 – Parce que ça vous donne l’opportunitĂ© d’investir comme bon vous semble Bien entendu, il y a la diffĂ©rence euro-dollar, qui peut vous encourager Ă  fracturer la tirelire et Ă  voir votre fortune augmenter lorsque vous la convertissez. Un kilo de plume Ă©quivaut toujours Ă  un kilo de plomb, mais un euro ne vaut pas un dollar oscille entre 1,1 et 1,15 dollar selon la conjoncture en ce moment. L’immobilier, tout le monde Ă  ce mot en bouche, et pour cause Un investissement immobilier aux États-Unis reste une valeur des plus sĂ»res. Les prix commencent certes Ă  remonter, mais vous pouvez trouver de tout et Ă  tous les prix. Une maison perdue dans les montagnes ou un studio avec vue sur l’ocĂ©an, Ă  vous de voir, et Ă  vous d’investir. ▷L’avis des optimistes Vivre aux États-Unis, oui, et si un jour vous voulez voir si c’est mieux ailleurs, vous pourrez toujours y revenir en vacances, chez vous. 8 – Parce que l’esprit entrepreneuriat vous gagne et ne vous lĂąche plus Les jeunes crĂ©ent, imaginent, amĂ©liorent, modifient et rĂ©arrangent tout. LĂąchĂ©s dans le bain des inventions et de la dĂ©brouillardise dĂšs leur premier Ăąge, ils sont invitĂ©s Ă  crĂ©er Ă  l’école, Ă  dĂ©velopper des projets une fois ado et Ă  faire part de leur avancĂ©es Ă  tous les Ăąges. Toutes les idĂ©es sont bonnes et exploitables, de la sucette au lait maternel au logiciel qui gĂšre les commentaires agressifs sur les rĂ©seaux sociaux, les esprits fusionnent et ne s’arrĂȘtent devant rien. CrĂ©er, c’est le secret. ▷L’avis des optimistes Etre Chef d’Entreprise Ă  24 ans, ça booste l’ego et ça fait bien dans les signatures d’e-mail. 9 – Parce qu’on est en droit d’ĂȘtre moins mĂ©fiant Pause pipi urgente alors que vous ĂȘtes en pleine rĂ©daction de votre dernier livre de recette au coffee shop du coin
 Un problĂšme ? Non il n’y a que des solutions il suffit de demander Ă  votre voisin de sucrette de surveiller votre ordi et votre travail acharnĂ©, voire mĂȘme votre sac, le temps que vous fassiez l’aller-retour salvateur. De retour, rien n’a changĂ©, et votre bienfaiteur vous gratifie mĂȘme d’un beau sourire. Vivre aux États-Unis, c’est donc ĂȘtre positif, oui, mais aussi confiant, et savoir qu’un colis dĂ©posĂ© sur votre palier une veille de weekend sera toujours lĂ  Ă  votre retour, ou que votre coffre laissĂ© la gueule bĂ©ante ne sera pas dĂ©pouillĂ© le temps que vous vous en aperceviez. On ne vole pas, et on respecte. ▷L’avis des optimistes Moins mĂ©fiant et plus patient pas question de griller des places dans une file d’attente pour ne pas rater le dĂ©but du concert ; De toute façon vous avez le CD. 10 – Parce que les mythes du cinĂ© deviennent rĂ©alitĂ© Les bouches de mĂ©tro qui fument, les policiers qui grignotent des les donuts, les chauffeurs de bus qui vous appellent baby »  Cela devient votre quotidien quand vous vivez aux États-Unis. Tous les clichĂ©s qui font d’un blockbuster amĂ©ricain ce qu’il est sont souvent trĂšs peu exagĂ©rĂ©s, et vous y succombez peu Ă  peu. Vous aussi vous finirez par faire vos courses en bas de pyjama, Ă  dĂ©poser vos enfants Ă  l’arrĂȘt du school bus jaune, Ă  prĂ©parer des petits paniers de confiseries pour leurs enseignants Ă  NoĂ«l, Ă  organiser des fĂȘtes d’anniversaire dĂ©mesurĂ©es, Ă  ne sortir que coiffĂ© de la casquette de votre Ă©quipe de baseball favorite parce que vous en aurez une
 ▷L’avis des optimistes Vous aurez peut-ĂȘtre mĂȘme l’occasion de croiser une cĂ©lĂ©britĂ© en pantalon de yoga au supermarchĂ© ou une star de micro qui fait son jogging dans votre parc. Bienvenue chez vous. DĂ©couvrez Ă©galement le voyage aux Etats-Unis, et toutes les activitĂ©s que l’on peut y faire Ă  New-York, Orlando, Washington, Los Angeles, San Francisco, et bien d’autres.. Vous avez une question sur la vie aux États-Unis et sur votre projet d’expatriation ? Écrivez-nous Photo by Nik Shuliahin on Unsplash
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Exploitationdu gaz de schiste aux États-Unis : du rĂȘve au cauchemar. AprĂšs une dĂ©cennie d'opulence, pour des milliers d'habitants de Pennsylvanie, c'est
Maxime Vanderwegen, publiĂ© le 02 February 2021 Salut tout le monde ! Aujourd’hui, je vais vous parler de jeux vidĂ©os. Je ne connais pas vos goĂ»ts, mais je suis un grand fan de la sĂ©rie Borderlands Ă  l’exception du dernier opus, il mĂ©ritait mieux que ça, de l’excellent Dishonored ou encore du plus rĂ©cent SUPERHOT. HonnĂȘtement, j’ai pris beaucoup de plaisir Ă  les finir. Plus rĂ©cemment, Cyberpunk est sorti et j’ai voulu l’acheter. AprĂšs avoir jetĂ© un oeil aux plus de 50 jeux auxquels je n’ai pas encore jouĂ©, j’ai abandonnĂ©. Je vous en parle parce qu’il y a peu j’ai lu un article Cyberpunk 2077 a warning’ about the future Ă  son propos sur le site de la BBC. Pour une fois, cet article n’a pas pour sujet principal les problĂšmes internes au jeu, mais son auteur dresse un portrait trĂšs critique de son univers. En filigrane, il pose cette question si vous aimez tant un jeu, accepteriez-vous de vivre dans son univers ? Bien que la rĂ©ponse soit plutĂŽt simple, elle soulĂšve un Ă©lĂ©ment trĂšs important et au coeur d’une grande partie de nos productions culturelles 1984, Blade Runner, Hunger Games
 Autant de livres et de films dystopiques, oĂč les personnages sont malheureux et en proie Ă  la famine, Ă  un rĂ©gime totalitaire, ou Ă  une technologie omni-prĂ©sente et malsaine. Dans l’article de la BBC, l’auteur s’entretient avec Mike Pondsmith, le crĂ©ateur du premier jeu Cyberpunk intitulé  Cyberpunk 2020 et selon lui, nous devrions considĂ©rer ce jeu comme une sorte d’avertissement Ă  propos de l’état du monde et tout faire pour qu’il n’y ressemble pas. Ce qu’il dit est vrai seule la prĂ©sence de voitures volantes nous Ă©loigne encore de cette rĂ©alitĂ©. Vous voulez vous implanter une puce dans le corps ? Cherchez implant party sur Internet et vous trouverez plein d’infos Ă  ce sujet. Vous craignez la surveillance de masse ? Nous sommes plutĂŽt Ă©pargnĂ©s, mais demandez Ă  un Chinois, son quotidien vous effrayera. Loin de moi l’idĂ©e d’annoncer que nous vivons dans un jeu vidĂ©o. Non, nous ne vivons pas avec un casque de VR vissĂ© sur nos tĂȘtes en permanence. Mais si vous pensiez qu’il s’agissait d’un idĂ©al Ă  atteindre, sachez dĂ©sormais que vous faites fausse route. Cela dit, ĂȘtre enfermĂ© dans une routine Cappuccino-boulot-dodo est est trĂšs embĂȘtant il faut rester poli innocent et certains voudraient certainement une autre vie, plus excitante. Les loisirs sont lĂ  pour ça ils sont limitĂ©s actuellement mais chuuuuuuuut j’ai pas envie d’en parler ici que ça soit du sport, de la lecture, du cinĂ©ma, des jeux de table ou vidĂ©os, il existe mille et une façons de “tuer le temps” ou de s’amuser. Un autre Ă©lĂ©ment est trĂšs important Ă  prendre en compte avant de vous dĂ©cider la rĂ©pĂ©titivitĂ©. Ben oui, vous ne pensiez tout de mĂȘme pas que vous pourriez vivre comme dans Ready Player One et faire ce qu’il vous plaĂźt ? Tout joueur sait qu’au bout d’un certain temps, lĂ  aussi, une routine s’installe, quĂȘte aprĂšs quĂȘte, jusqu’au moment oĂč vous voudrez changer d’univers ou quitter la partie parce que vous butez devant un obstacle. DĂšs lors, le choix est simple vous prĂ©fĂ©rez passer votre vie tout seul Ă  accomplir des quĂȘtes dans un monde virtuel ou pouvoir en accomplir une de temps en temps et garder votre libertĂ© de mouvement et - le plus important -, votre vie de famille et vos amis ? Alors, que dĂ©cidez-vous ? Source de la photo de couverture Cet article vous a dĂ©plu ? Laissez-moi un commentaire !
Léditorial du Figaro, par Philippe Gélie. pipot. le 08/06/2020 à 09:58 Et la FRANCE entre cauchemard et cauchemard !

Il y a dix ans, JesĂșs RodrĂ­guez a fait croire Ă  ses enfants qu'il vendait ses meubles pour aller s'installer Ă  Disney World avec eux. Il avait en fait besoin d'argent aprĂšs avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux Etats-Unis. Dans le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă  Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă  l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers. "Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă  tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă  Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă  tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la dette. JesĂșs RodrĂ­guez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie. "Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", relĂšve-t-il. Selon l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă  haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă  faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le sujet. - Des dettes impayables - La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de payer. Les 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂ­guez ont ainsi grimpĂ© Ă  14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă  dollars. "Les frais ont commencĂ© Ă  augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă  faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e". Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient concernĂ©s. La crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions financiĂšres. Ses rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă  la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es 1930. Selon un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie". Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en 2006. Parmi les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de saisie. - Et maintenant ? - Ironie du sort, JesĂșs RodrĂ­guez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă  ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă  ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă  s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur". Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă  nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă  un emprunt.

LerĂȘve amĂ©ricain tourne au cauchemar pour les sans-papiers en Californie afp , le 52 ans. ArrivĂ©e aux Etats-Unis du Mexique il y a 18
Forum États-Unis Expatriation États-Unis Signaler balouza Le 24 novembre 2010 bonjour,je m'appelle olivier, j'ai 37 ansma femme et moi sommes amoureux des usa, nous y sommes allĂ© 6 fois, de la cote est Ă  la cote ouest, et nous sommes toujours revenus ravis, tant par les paysages, les choses Ă  visiter, les voyages en voiture, etc., que par l'accueil de gens. Nous avons Ă©tĂ© Ă  maintes reprises surpris par la simplicitĂ© des rapports que l'on peu avoir, la disponibilitĂ© ainsi que la patience au niveau de l'anglais des amĂ©ricains. Bien sur tout n'est pas rose, comme partout, mais pour rĂ©sumer nous aimons leur mode de ça pour dire que nous aimerions nous installer un jour lĂ -bas, et plus prĂ©cisĂ©ment ouvrir un restaurant, français ou pas, car je suis cuisinier de profession, j'estime avoir plus de dĂ©bouchĂ©s que d'autres ! ... Nous aimons particuliĂšrement la cote une expĂ©rience dans ce domaine, des conseils, des sites spĂ©cialisĂ©s, des tuyaux? je suppose que les dĂ©marches sont longues et fastidieuses, c'est pourquoi j'aimerai rentrer en contact avec une personne qui a vĂ©cu son rĂȘve et qui exploite actuellement un resto aux avons ratĂ© de peu la loterie carte verte 2010, nous y penserons l'annĂ©e prochaine, ça doit simplifier beaucoup de choses de l'obtenir...merci pour vos rĂ©ponses ECHANGE DE MAISONS HomeExchange - Echange de maison et d’appartements inscription gratuite DĂšs 5350 € VOYAGES SUR MESURE Quatre Ăźles de l’archipel d’Hawaii - 21 jours LOCATION DE VOITURES Location de voitures - Recherchez, comparez et faites de vraies Ă©conomies ! Info destination États-Unis Chicago Boston Washington DC Bons plans hotels États-Unis Bons plans campings États-Unis Bons plans hotels Chicago Bons plans campings Chicago Bons plans hotels Boston Bons plans campings Boston Bons plans hotels Washington DC Bons plans campings Washington DC CommunautĂ© Photos États-Unis Bourse d'Ă©quipiers États-Unis Petites annonces États-Unis Voyage mode d'emploi Quelques pistes pour travailler Ă  l'Ă©tranger L'expatriation Le mal du pays Train retard et annulation, quels sont vos droits ? Voyager au fĂ©minin TĂ©lĂ©travail nomade digital, du rĂȘve Ă  la rĂ©alitĂ© Pourboires dans le monde Services voyage Vol États-Unis pas cher Location de voiture États-Unis SĂ©jours États-Unis HĂŽtels États-Unis Campings États-Unis Petites annonces États-Unis Compagnon de voyage États-Unis partir aux États-Unis Transport Location de voiture aux États-Unis Trouver un billet d'avion RĂ©server sa traversĂ©e en ferry Trouver un camping-car SĂ©jour RĂ©server un voyage sur mesure RĂ©server avec une agence locale RĂ©server un voyage d'exception RĂ©server un voyage en famille RĂ©server un autotour en camping-car RĂ©server un voyage insolite RĂ©server un voyage authentique RĂ©server un voyage en train RĂ©server un roadtrip RĂ©server un sĂ©jour balnĂ©aire Organiser un sĂ©jour adaptĂ© Ă  votre handicap RĂ©server un sĂ©jour pour du tĂ©lĂ©travail HĂ©bergement RĂ©server un hĂŽtel Louer un appartement RĂ©server une chambre d’hĂŽte Rechercher des auberges de jeunesse Échangez votre logement Sur place RĂ©server votre activitĂ© RĂ©server un Explorer Pass New York Boutique -5% Achetez vos guides livraison gratuite Guide du routard Parcs nationaux de l'Ouest amĂ©ricain G'PalĂ©mo Guide de conversation Anglais Nos 1200 coups de cƓur dans le monde Nos 50 grands voyages Ă  faire dans sa vie Services Annonces États-Unis Comment y aller Routard Assurance Indemnisation problĂšmes aĂ©riens Voir aussi HĂŽtels États-Unis HĂŽtels Houston 308 HĂŽtels HĂŽtels Atlanta 173 HĂŽtels HĂŽtels Dallas 162 HĂŽtels HĂŽtels Indianapolis 155 HĂŽtels HĂŽtels Austin 151 HĂŽtels HĂŽtels Seattle 122 HĂŽtels HĂŽtels Nashville 120 HĂŽtels HĂŽtels Memphis 114 HĂŽtels HĂŽtels Springfield 112 HĂŽtels HĂŽtels Richmond 99 HĂŽtels Voir tous les hĂŽtels États-Unis

LerĂȘve du coronavirus, « ennemi invisible» Avec l’expĂ©rience du confinement, une immense partie de la population mondiale vient de vivre dans le rĂȘve d’un cauchemar : le coronavirus.Le « confinement » – le lieu de la vie confinĂ©e – s’est imposĂ© Ă  tou·tes comme dystopie, comme lieu du malheur tant il soustrait les confiné·es aux habitudes dont s’était

Ahh le rĂȘve amĂ©ricain
 Les États-Unis, pays de la dĂ©mesure et de tous les clichĂ©s ! Nous ne savons pas vraiment dans quoi nous nous embarquons Ă  ce moment-lĂ . Quelques doutes, beaucoup de craintes et un peu d’hĂ©sitation se bousculent dans nos tĂȘtes alors qu’en mĂȘme temps une certaine forme d’excitation nous envahi
 Il faut bien reconnaitre que nous laissons derriĂšre nous notre petite Ăźle paradisiaque, une vie tranquille au soleil, un certain confort en-soi. Avons-nous peur de nous ennuyer Ă  long terme ? Cherchons-nous encore des dĂ©fis Ă  relever ? Qu’importe, car pour l’instant, tout ce que je me demande en apercevant l’immensitĂ© de New York depuis le hublot de notre avion, c’est “Mais qu’est-ce que nous faisons lĂ  ?!”. Un choc culturel Le mode de vie, la langue, la gastronomie, le climat, les paysages ou encore la population et la liste est longue !, on peut dire que tout oppose NoumĂ©a Ă  New York. NoumĂ©a, l’insulaire, la balnĂ©aire, l’apaisante, la tranquille
 et New York, la dĂ©mesurĂ©e, l’effervescente, l’imposante, la bruyante, la stressante, ce n’est pas pour rien d’ailleurs qu’on l’appelle la ville qui ne dort jamais
 Une bataille perdue d’avance. Pendant 6 mois, nous avons fait face Ă  de nombreuses dĂ©convenues et oĂč beaucoup de questions surgissaient, nous obligeant Ă  nous remettre perpĂ©tuellement en question. Heureusement, nous avons aussi vĂ©cu des moments beaucoup plus positifs, riches en surprises
 Alors, me direz-vous, que s’est-il rĂ©ellement passĂ© pendant cette pĂ©riode et oĂč en sommes-nous vraiment aujourd’hui ? Je vous explique tout ça ! Retour Ă  notre premier amour
 New York Une fois que vous posez vos yeux sur Big Apple, vous ne pouvez plus jamais l’oublier. New York, c’est un peu le rĂȘve amĂ©ricain dans toute sa splendeur. FiĂšre, haute, imposante, New York force l’admiration. C’est pour cela que nous dĂ©cidons de dĂ©buter notre aventure amĂ©ricaine par la porte d’entrĂ©e historique de tout immigrant sur le territoire de l’oncle Sam. Nous arrivons donc en terrain “presque” conquis puisque New York a par ailleurs Ă©tĂ© notre champ de bataille durant un an lors d’une premiĂšre expatriation en 2011. Les repĂšres reviennent trĂšs rapidement on sait quoi faire, oĂč le faire et surtout comment le faire, ce qui adoucit un peu notre changement de vie. Par chance, nous retrouvons Linda, son mari Ernie et leur chien Trevor, qui sont vĂ©ritablement notre famille de cƓur amĂ©ricaine. Le temps pour nous de trouver un appartement, nous sommes hĂ©bergĂ©s chez eux dans le New Jersey. Une organisation colossale Les premiers jours sont consacrĂ©s aux dĂ©marches administratives obtenir un numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale, souscrire Ă  un abonnement tĂ©lĂ©phonique, chercher un appartement Ă  New York
 Nous avions dĂ©jĂ  fait cela une fois, Craigslist n’avait plus aucun secret pour nous ! Tout est allĂ© trĂšs vite puisqu’en une semaine, nous avons trouvĂ© un appartement en coloc’ sur la 116th street Ă  Harlem. On aura d’ailleurs l’occasion d’en reparler prochainement avec quelques conseils, parce que franchement pour un nouvel arrivant, ce n’est vraiment pas Ă©vident pour s’y retrouver. Ce dĂ©part pour une nouvelle vie s’annonçait donc ĂȘtre sous les meilleurs auspices
 Oui, mais voilĂ  ! Erreur numĂ©ro 1 ĂȘtre trop confiant lors de son arrivĂ©e La suite logique a Ă©tĂ© de chercher un emploi. Nous Ă©tions encore dans un Ă©tat d’esprit trĂšs positif, avec – peut-ĂȘtre – un trop-plein d’optimisme sur notre avenir. Au grĂ© de nos diffĂ©rents dĂ©mĂ©nagements, que ce soit en France ou dans d’autres pays, nous avons toujours trouvĂ© assez rapidement du travail
 Oui, mais voilĂ  ! Cette fois-ci, la recherche d’emploi ne s’est pas rĂ©ellement passĂ©e comme prĂ©vue. AprĂšs avoir vĂ©cue presque deux ans hors des sentiers battus, loin du “droit chemin” dans lequel nous pousse la sociĂ©tĂ©, je me suis vite rendue compte que j’étais complĂštement “out” ! Hors-sujet sur la maniĂšre de postuler, sur la rĂ©daction d’une lettre de motivation, sur mes performances lors des entretiens en anglais bien sĂ»r !, ou encore sur les connaissances des nouvelles tendances et innovations dans mon domaine de prĂ©dilection. Bref, je n’étais plus un chasseur dans le monde impitoyable de requins que peut ĂȘtre parfois l’industrie
 J’étais devenue une petite sardine frĂ©tillante ! Ajoutez Ă  cela une solidaritĂ© entre français proche du nĂ©ant, Ă  New York en tout cas, j’ai donc vite dĂ©chantĂ©. Il s’est passĂ© plusieurs semaines pendant lesquelles je ne postulais mĂȘme plus aux offres d’emploi, puisque dans ma tĂȘte, j’étais complĂštement bloquĂ©e. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis de dĂ©velopper ce blog, ma seule Ă©chappatoire. C’est un mal pour un bien ! Heureusement, nous avons commencĂ© Ă  voir le bout du tunnel quand Greg a dĂ©crochĂ© un job dans une boite française installĂ©e Ă  Miami, avec un poste au titre plus que prometteur
 enfin, sur le papier ! Oui, mais voilĂ  ! Au bout d’un mois de travail, son patron lui annonce qu’il ne peut pas le payer. Il y a malheureusement des gens malhonnĂȘtes partout, et ne croyez pas que d’ĂȘtre de la mĂȘme patrie dans un pays Ă©tranger resserre les liens et permet un traitement de faveur
 bien au contraire ! VĂ©ritable coup de massue, nous venions de toucher le fond. Erreur numĂ©ro 2 sous-estimer financiĂšrement le coĂ»t d’une expatriation Il faut bien l’admettre nous sommes arrivĂ©s aux États-Unis trĂšs mal prĂ©parĂ©s ceci est sĂ»rement dĂ» Ă  l’erreur numĂ©ro 1, avec peu d’économies. Pendant deux ans, nous avons dĂ©pensĂ© pas mal d’argent en voyageant Ă©normĂ©ment. Faut bien avoir matiĂšre Ă  alimenter ce blog aussi !. Bref, on connait tous le sort rĂ©servĂ© Ă  la cigale dans la fable de La Fontaine ! Aux États-Unis, tout coĂ»te cher, et encore plus Ă  New York. Les loyers, les transports, l’assurance santĂ©, la nourriture, les loisirs
 Tout, je dis bien tout coĂ»te cher ! Il faut donc arriver avec une somme consĂ©quente d’argent, parce que vivre Ă  New York, ce n’est pas rien financiĂšrement, d’autant plus quand on n’a pas de revenus. Avec un loyer de plus de dollars par mois pour seulement une chambre, nous ne pouvions pas continuer longtemps comme ça. Peu Ă  peu, une question devenait omniprĂ©sente “Avons-nous fait une erreur de tout quitter pour venir aux États-Unis ?”. Erreur numĂ©ro 3 “New York, I love you but you overwhelm me” “New York, je t’aime mais tu me submerges” n’a jamais autant eu de son sens qu’aprĂšs ces Ă©pisodes successifs oĂč nous avons enchaĂźnĂ©s les galĂšres puisqu’une dĂ©pression post-installation s’est sournoisement installĂ©e. Une fois dans notre appartement en coloc’ Ă  Harlem, nous avons commencĂ© Ă  ne plus trouver de points positifs Ă  vivre ici. Nous n’étions pas en vacances Ă  New York, ce n’était pas pour une pĂ©riode temporaire, on allait y vivre pour une durĂ©e illimitĂ©e. Unlimited ! Et soudain, tout a pris une autre dimension
 ♩ L’hiver Ă  New York n’est pas “wonderful”, Central Park n’est pas “amazing” sous la neige, les rues ne sont pas “so cute” recouvertes de boue. Pendant plusieurs mois, la ville devient glaciale et mettre le nez dehors devient parfois une Ă©preuve ! N’espĂšre pas sortir sans le minimum vital de tout bon New-yorkais qui se respecte, Ă  savoir une chapka, plusieurs Ă©charpes en laine, au moins deux paires de gants et surtout de mĂ©ga Moon Boots. Sinon, tu risques de congeler sur place Ă  tout moment ! Le froid va te cingler le visage comme jamais, des tonnes et des tonnes de neige vont s’abattre sur la ville, tu vas devoir marcher dans la rue avec de la boue jusqu’aux genoux
 Bref, Jonas, l’une des plus grandes tempĂȘtes de neige qui a balayĂ© la cĂŽte Est des États-Unis a eu raison de nous. Nous avions besoin d’habiter dans un endroit oĂč le soleil rĂšgne en maĂźtre tout au long de l’annĂ©e. ♩ D’un jour Ă  l’autre, nous ne trouvions plus les gens si accueillants et la vie new-yorkaise si excitante. Les New-yorkais n’ont jamais le temps don’t forget, time is money, ils sont donc stressĂ©s, pressĂ©s, agitĂ©s
 Bref, ils vivent Ă  cent Ă  l’heure. Et quand ils ne travaillent pas, ils passent leur temps dans les transports en commun. C’est bien connu, mĂ©tro, boulot, dodo. Nous avions l’impression d’ĂȘtre aspirĂ©s dans une vie qui allait beaucoup trop vite pour nous. La plupart des amĂ©ricains vivent pour travailler, alors que nous, nous souhaitons travailler pour vivre. Nous avions besoin d’un endroit oĂč les gens prennent le temps. ♩ Notre appartement, qui devait ĂȘtre une solution temporaire, le devenait de moins en moins. 3 mois plus tard, nous Ă©tions toujours dans une coloc’ de 5 personnes, que l’on commençait Ă  dĂ©tester. D’appartement correct de prime abord, il est rapidement devenu trop sombre, plutĂŽt sale, assez petit et extrĂȘmement cher. La vue depuis notre chambre donnait sur un autre immeuble et nous avions l’impression de vivre dans une boite totalement noyĂ©e parmi des milliers d’autres. Nous avions besoin d’espace et d’air frais. ♩ Le concert des klaxons, des sirĂšnes d’ambulances ou encore les excĂšs de dĂ©cibels sont devenus insupportables. Qui n’a pas rĂȘvĂ© des cĂ©lĂšbres taxis jaunes new-yorkais, de l’ambiance unique de Times Square ou des ambulances qui rĂ©veilleraient un mort Ă  la moindre sirĂšne ? New York a cet espĂšce de bruit ambiant typique et mondialement connu
 Seulement au quotidien, ça peut rapidement devenir un vĂ©ritable cauchemar ! Et quand nous avons commencĂ© Ă  nous focaliser dessus, impossible de nous en dĂ©faire New York est beaucoup trop bruyante pour nous. Nous avions besoin de calme et de tranquillitĂ©. Une image qui ne nous correspondait plus Rapidement, nous nous sommes aperçus que l’image que nous avions de New York Ă©tait totalement faussĂ©e par des souvenirs que nous avions idĂ©alisĂ©s. New York est et restera toujours la mĂȘme, c’est nous qui avons changĂ©. Et malheureusement, pendant les 4 mois oĂč nous sommes restĂ©s Ă  Big Apple, en attendant que la situation Ă©volue, nous n’avons vraiment pas profitĂ© de cette chance d’ĂȘtre dans la capitale du monde. On manquait d’air, de soleil, de plage, de nature, de calme et de tranquillitĂ©. On s’est dit qu’il fallait que ça change. Ces derniĂšres annĂ©es, nous avons beaucoup dĂ©mĂ©nagĂ© que ce soit en France ou ailleurs, nous entreprenons de nombreux projets, ce qui nous procure ainsi un certain avantage nous savons rebondir assez rapidement devant n’importe quelle situation et nous ne craignons pas de prendre parfois des dĂ©cisions radicales. Du jour au lendemain nous posons le prĂ©avis pour notre appartement. La dĂ©cision est prise fin fĂ©vrier 2016, nous quittons les États-Unis, et abandonnons notre Carte Verte si chĂšrement acquise. Oui, mais voilĂ  ! Fin fĂ©vrier, nous sommes effectivement partis de New York
 mais nous ne sommes pas allĂ©s trĂšs loin finalement ! Une dizaine de jours avant notre dĂ©part dĂ©finitif, alors que nous hĂ©sitions sur notre prochaine destination, j’ai reçu une proposition d’emploi dans une entreprise qui me plaisait, avec un poste qui m’intĂ©ressait, dans l’État que l’on dĂ©sirait
 C’était inespĂ©ré  Direction le Sud de la Floride ! Ni une, ni deux, nous avons fait nos valises, et nous avons dĂ©barquĂ© Ă  Fort Lauderdale situĂ©e Ă  une trentaine de minutes de route au nord de Miami. Une situation qui ne pouvait pas ĂȘtre plus parfaite puisque nous retrouvions enfin tout ce qui nous manquait jusqu’à prĂ©sent la chaleur, le soleil, la mer et la plage
 Bref, le bonheur ! Tout s’est enchainĂ© trĂšs rapidement. GrĂące Ă  d’autres français rencontrĂ©s sur place enfin un endroit oĂč ils sont solidaires !, nous avons trouvĂ© facilement un appartement. Greg a Ă©galement dĂ©crochĂ© un boulot dans une start-up lancĂ©e par – encore – un français. Un second souffle Aujourd’hui tout va mieux, nous avons su rebondir Ă  temps. On commence doucement Ă  profiter de la Floride et de son extraordinaire environnement, le plus dur de l’installation ayant Ă©tĂ© accomplie. On aura d’ailleurs l’occasion de reparler trĂšs prochainement de cette douce vie dans le Sunshine State ! MoralitĂ© de l’histoire une expatriation ça se prĂ©pare. Ne faites pas comme nous. PlutĂŽt que de parcourir le dĂ©sert australien, grimper au sommet d’un volcan hawaĂŻen et plonger dans les eaux calĂ©doniennes, installez-vous confortablement devant votre ordinateur et potassez votre expatriation ! MĂȘme si on a eu extrĂȘmement de chance de dĂ©crocher une Green Card, rien n’était jouĂ© d’avance. On reconnait ĂȘtre privilĂ©giĂ©s, certes, mais il faut savoir se bouger, rester humble et se donner les moyens de rĂ©ussir. Quoi qu’il en soit, mĂȘme aprĂšs toutes ces galĂšres, si c’était Ă  refaire on ne changerait strictement rien
 Masos nous ? Pas du tout ! On aime le challenge, fuir la routine et tout simplement vivre nos rĂȘves 🙂

JesĂșsRodrĂ­guez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un
Une maison Ă  vendre Ă  Elgin, Illinois Etats-Unis, le 12 mai 2009, en pleine crise des subprimes OLSON Dans le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă  Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă  l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers. "Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă  tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă  Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă  tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la dette. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement JesĂșs RodrĂ­guez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie. "Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", relĂšve-t-il. Selon l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă  haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă  faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le sujet. - Des dettes impayables - La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de payer. Les 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂ­guez ont ainsi grimpĂ© Ă  14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă  dollars. "Les frais ont commencĂ© Ă  augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă  faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e". Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient concernĂ©s. La crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions financiĂšres. Ses rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă  la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es 1930. Selon un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie". Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en 2006. Parmi les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de saisie. - Et maintenant ? - Ironie du sort, JesĂșs RodrĂ­guez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă  ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă  ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă  s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur". Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă  nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă  un emprunt. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
ISBN: 4-4. EAN13 : 9782343255644. EAN PDF : 9782140249280. EAN ePUB : 9782140249297. (ImprimĂ© en France) Pierre Jaquet a fait des Ă©tudes d'histoire et de science politique et ses principaux centres d'intĂ©rĂȘt sont le droit et les relations internationales ainsi que les États- Unis et leur politique Ă©trangĂšre.
Martin Luther King n’a pas Ă©tĂ© toujours le hĂ©ros aujourd’hui commĂ©morĂ© par un jour chĂŽmĂ© et sculptĂ© dans la pierre d’une statue monumentale au cƓur de la capitale des États-Unis. On retient de cet homme emblĂ©matique, son combat pour la justice, son cĂ©lĂšbre discours I have a dream » ou encore son prix Nobel, en 1964. Mais son sacre d’homme de paix, nous fait oublier qu’il Ă©tait, dans les annĂ©es 60, un personnage controversĂ© qui agaçait jusque dans son propre camp. Il s’était peu Ă  peu imposĂ© comme un personnage radical aux États-Unis, un bruyant adversaire de la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine. Il rĂ©clamait la justice pour tous les pauvres aux États-Unis, et pas seulement les Afro-AmĂ©ricains, lesquels bien Ă©videmment s’identifiaient Ă  lui et comptaient sur lui. Mais son pacifisme avait fini par semer le trouble dans sa propre communautĂ©. Son choix de la non-violence pour mener la lutte dĂ©plaisait aux jeunes Noirs impatients de voir du changement, et parfois d’en dĂ©coudre. Pour eux, lutter n’était pas dans une logique pacifique, mais turbulente. MalmenĂ© et harcelĂ© par la police fĂ©dĂ©rale, Martin Luther King agaçait au niveau politique. Au-delĂ  de son engagement et de sa bataille pour les droits civiques de la population Afro-AmĂ©ricaine, son opposition Ă  la guerre Ă©tait plus que mal venue, elle Ă©tait inacceptable. N’oublions pas que les annĂ©es 60 Ă©taient marquĂ©es par l’engagement des États-Unis dans la guerre du Vietnam. Et bien que cette guerre ait divisĂ© la population amĂ©ricaine, MLK s’était mis Ă  dos tout l’appareil politique, mais aussi tout le mouvement des droits civiques, lorsqu’il avait publiquement condamnĂ© celle-ci. Je dirais que je suis opposĂ© Ă  la guerre du Vietnam parce que j’aime l’AmĂ©rique. Ce qui m’inspire n’est pas la colĂšre, mais la crainte et le chagrin, et le profond dĂ©sir de voir notre pays bien-aimĂ© ĂȘtre un exemple moral pour le monde. Je m’oppose Ă  cette guerre parce que je suis déçu de l’AmĂ©rique. Je suis déçu de constater notre incapacitĂ© Ă  nous attaquer positivement et avec franchise aux trois maux que sont le racisme, l’exploitation Ă©conomique et le militarisme. » Quelques mois avant qu’il ne soit assassinĂ© Ă  Memphis, le 4 avril 1968 Ă  l’ñge de 39 ans, son rĂȘve Ă©tait devenu un vĂ©ritable cauchemar. Il le rĂ©pĂ©ta d’ailleurs plusieurs fois le rĂȘve que j’ai fait Ă  Washington en 1963, s’est transformĂ© en cauchemar. » Il a levĂ© les foules, et il a laissĂ© un leg, mais aussi une image. Celle d’un visionnaire qui parlait d’égalitĂ©. Celle d’un pacifiste qui rĂ©clamait la paix. Celle d’un homme qui croyait que le racisme pouvait disparaĂźtre. Je fais le rĂȘve que mes quatre enfants vivront un jour dans une nation oĂč ils ne seront pas jugĂ©s selon la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractĂšre. Je fais ce rĂȘve aujourd’hui. » disait-il le 28 aoĂ»t 1963 Ă  Washington. blacklivesmatter Mais est-ce qu’en 2019 nous vivons vraiment dans une nation oĂč les enfants ne sont pas jugĂ©s sur leur couleur de peau ? Est-ce que, quand on inscrit son enfant Ă  l’école publique new-yorkaise et que son appartenance ethnique » est demandĂ©e, on peut vraiment croire que la couleur de peau n’a pas d’importance ? Pourquoi est-ce qu’en 2019, alors que la population blanche» new-yorkaise s’installe sereinement et sans rougir, depuis des annĂ©es, dans des quartiers historiques comme Harlem, la gentrification s’arrĂȘte-t-elle aux portes des Ă©coles ? En attendant, ce 21 janvier, ces mĂȘmes enfants, quelle que soit leur couleur de peau, cĂ©lĂšbreront Matin Luther King, Jr Day. Certains n’y verront qu’une journĂ©e d’école buissonniĂšre, d’autres – peut-ĂȘtre conscients du racisme grandissant et affirmĂ© – seront plus sensibles Ă  l’image et au message du rĂ©vĂ©rend. le petit journal
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ThamiKabbaj. mai 15, 2018. Les Etats-Unis rĂȘve ou cauchemar ? Chers amis, nous sommes dans la cinquiĂšme partie de mon interview avec Safaa Nhairy. Cette fois on parle d’une petite anecdote lorsqu’elle a vĂ©cu aux Etats

DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Il y a 15 ans, mon pĂšre a dĂ©cidĂ© de se lancer dans l'aventure amĂ©ricaine et ce fut fructifiant. Son entreprise a tellement bien marchĂ© qu'on lui a proposĂ© la nationalitĂ© amĂ©ricaine trĂšs rapidement 5 ans. Tous les ans, deux Ă  trois fois par an, je prenais l'avion toute seule pour aller le rejoindre et ce fut le bonheur total. Je pense qu'en fait, ma famille au complet, avec ma mĂšre, n'a jamais Ă©tĂ© aussi heureuse quand elle Ă©tait lĂ -bas. Bon, maintenant, je pense que ce n'est plus du tout pareil pour se lancer dans l'aventure amĂ©ricaine mais c'est Ă  tenter... Merci Code_Geass La moitiĂ© des habitants sont cubains Et puis un visa ça s'obtient pas comme ca Par contre, mon pĂšre il s'est lancĂ© lĂ -bas Ă  49 ans, comme quoi, ce n'est jamais trop tard. Et pour le racisme envers les noirs qui je crois y sont assez prĂ©sent j'ai ami noir qui y est parti il va bientĂŽt revenir. SIovenie Voir le profil de SIoveniePostĂ© via mobile le 1er septembre 2011 Ă  224617 Avertir un administrateurLa moitiĂ© des habitants sont cubains - 70% de la population est Hispanique Ă  Miami. Et ? Y'a d'autres pays hispaniques que Cuba "70% de la population est Hispanique Ă  Miami. " Source ? Moi j'ai le mĂȘme rĂȘve que toi, a part que ce serai plutĂŽt Ă  Los Angeles. Cette ville m'attire trop! J'aimerais faire un voyage la bas l'annĂ©e prochaine pour me dĂ©cider. T'as pas vu qu'ils sont en pleine merde, ils voulaient dĂ©jĂ  pas de toi avant, imagine en ce moment. 61% d'Hispanic plutĂŽt. Arretez de dire de la merde ceux qui savntnpas. J'ai de la famille la bas et c'est pas tres dur de rester vivre la bas, meme si ta femme est francaise. Ils sont vachement Ă©panouis la bas, effectivement je pense que le climat y fait beaucoup, les palmiers la plage tout ca mais sans la crasse des pays pauvres. Un conseil pour l'auteur si t'es tombĂ© amoureux comme tu dis lance toi ! la vue est courte faut en profiter, et au pire si tu te rends compte que c'est pas la bas que t'as envie de faire ta vie bah tu rentre tout simplement, ya pas de honte. Au moins tu n'auras pas de doute toute ta vie genre "j'aurais du aller faire ma vie tout simplement". Il vaut mieux avoir des regrets que des remords Au pire si t' tu reviens, et ca t'auras fait kiffer quelques annees, t'auras profitĂ©, au mieux tu kiffe vraiment et le bonheur sera a toi ! Et moi aussi je kiffe les states et en particulier Miami. KurtisStryker je pense exactement comme toi mon ami Les States sont un beau pays mais le mieux c'est de commencer dans une grande ville ou une petite ville. Miami capitale mondiale du porn. Encore un fermier pas bien finaud qui a subi le bourrage de crĂąne pro-states. ne va pas dans ce pays qui ne respecte rien avec sa bouffe dĂ©gueulasse et son esprit de merde. Par ailleurs c'est bien de rĂȘver d'avoir une bonne voiture et une bonne situation, mais c'est loin de reprĂ©senter la rĂ©alitĂ© de 90 % des gens. Ce qu'on voit en touriste =/= la rĂ©alitĂ© de la vie quotidienne dans un pays. Tu sais c'est pas parcequ'il ya des porno que tous le monde en fait. Kommunismus le pseudo qui reflete tout Dans n'importe quel pays il y a des pauvres et si je peux bien y vivre plus ou moins au dĂ©triment des autres et bien je m'y un raisonnement qui peut paraĂźtre Ă©goĂŻste mais tout le mode avec cette possibilitĂ© lĂ  la choissira DĂ©butPage prĂ©cedentePage suivanteFin Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?
Aucuncommentaire sur Vivre aux Ă©tats unis un rĂȘve ou un cauchemar ? GĂ©nĂ©ralement perçus comme une terre d’évasion, les États-Unis sont une nation aux multiples cultures qui attirent plus d’un. Vivre aux États-Unis reprĂ©sente pour certains un objectif Ă  atteindre Ă  tout prix. Malheureusement, la rĂ©alitĂ© peut ĂȘtre tout autre. La vie dans ce pays n’est souvent pas aussi
Zillow website La maison se situe Ă  la frontiĂšre entre le Canada et les États-Unis Zillow website IMMOBILIER - "Old stone store" est une maison de 300 mÂČ situĂ©e Ă  la frontiĂšre entre le Canada et les États-Unis dans la commune de Beebe Plain. En vente depuis le dĂ©but de l'annĂ©e au prix de euros, elle ne trouve aucun repreneur. Le coĂ»t des travaux pour rĂ©nover la maison fait sans doute un peu peur. En effet, il faudrait dĂ©bourser pour le repreneur prĂšs de euros. Mais cela ne serait pas la raison principale... La maison se situe Ă  la frontiĂšre entre le Canada et les États-Unis. Et si cette bizarrerie peut avoir son charme, c'est aussi ce qui rend la vente beaucoup plus compliquĂ©e, rapporte Mashable. Depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Les mesures de sĂ©curitĂ© sont devenues plus importantes notamment au niveau des frontiĂšres terrestres. Google Maps Google Maps InterrogĂ© par le Times, le propriĂ©taire Brian DuMoulin, explique vivre dans cette maison depuis son enfance. Il affirme qu'Ă  l'Ă©poque vivre Ă  la frontiĂšre "... c'Ă©tait quelque chose de normal et naturel". "Maintenant, cela stresse tout le monde", raconte le propriĂ©taire. "Les rues rĂ©sidentielles qui Ă©taient ouvertes sont bloquĂ©es par des barriĂšres. Les portes arriĂšres d'un immeuble d'appartements Ă  cheval sur la frontiĂšre du village de Derby Line ont Ă©tĂ© fermĂ©es. La rue Ă  cĂŽtĂ© de la bibliothĂšque gratuite et de l'OpĂ©ra Haskell, dĂ©libĂ©rĂ©ment construits dans les deux pays, est bloquĂ©e par des pots de fleurs, cependant les Canadiens peuvent continuer Ă  se rendre Ă  l'entrĂ©e amĂ©ricaine de la bibliothĂšque sans passer par la douane", rapporte le Times. Des patrouilles canadiennes et amĂ©ricaines font des rondes autour de la maison. Le propriĂ©taire de la maison explique qu'une fois que les douaniers connaissent les habitants la situation devient moins compliquĂ©e. Cependant, il raconte qu'une fois un nouvel agent canadien l'a vu lui, sa femme et sa fille devant la maison et leur a demandĂ© de se rendre au poste-frontiĂšre pour faire un rapport. "Il ne savait tout simplement pas", a dĂ©clarĂ© Brian DuMoulin. Il lui aura fallu 45 minutes pour rĂ©gler la situation. À voir Ă©galement sur Le HuffPost
AuxÉtats-Unis et au notre subconscient peut aussi nous aider Ă  dĂ©terminer si ce que l'on est en train de vivre est rĂ©el ou non. C'est beaucoup moins vrai dans les rĂȘves, et c'est grĂące Ă  cela que l'inception est rĂ©alisable dans le film. L'utilisation des totems permet aux protagonistes de ne pas se perdre dans les deux rĂ©alitĂ©s [150]. Le monde des limbes est interprĂ©tĂ© comme

Une femme Ă©tait toujours portĂ©e disparue, lundi, aprĂšs avoir Ă©tĂ© entraĂźnĂ©e vendredi par une crue dans le parc national de Zion, dans l'Utah. Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 23/08/2022 0650 Mis Ă  jour le 23/08/2022 0739 Temps de lecture 1 min. Une nouvelle catastrophe mĂ©tĂ©orologique dans l'ouest amĂ©ricain. Des crues subites ont emportĂ© des randonneurs et dĂ©clenchĂ© des Ă©vacuations dans cette rĂ©gion des Etats-Unis, cĂ©lĂšbre pour ses parcs naturels. En cause des pluies torrentielles qui s'abattent depuis le week-end du 20 et 21 aoĂ»t et qui n'ont pas pu ĂȘtre absorbĂ©es par des sols assĂ©chĂ©s depuis des mois. Une femme Ă©tait toujours portĂ©e disparue, lundi 22 aoĂ»t, aprĂšs avoir Ă©tĂ© entraĂźnĂ©e vendredi par une crue dans le parc national de Zion, dans l'Utah, cĂ©lĂšbre pour ses falaises de roche rouge et ses canyons. La soudaine montĂ©e des eaux a aussi blessĂ© un autre randonneur, emportĂ© sur des centaines de mĂštres, et bloquĂ© plusieurs autres jusqu'Ă  ce que des gardes ne les secourent, a annoncĂ© l'agence qui gĂšre les parcs nationaux, le NPS. Quelque 200 visiteurs ont par ailleurs dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©s aprĂšs avoir Ă©tĂ© piĂ©gĂ©s plusieurs heures par la montĂ©e des eaux dans les grottes du parc national de Carlsbad, au Nouveau-Mexique, sans qu'aucun blessĂ© ne soit Ă  dĂ©plorer. L'activitĂ© humaine, notamment l'usage des Ă©nergies fossiles, a conduit selon les scientifiques au rĂ©chauffement de la planĂšte, qui a Ă  son tour contribuĂ© Ă  rendre plus frĂ©quents et violents les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes.

\n\n \n\n\n \n\n\n \nvivre aux etats unis reve ou cauchemar

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18avr. 2020 - DĂ©couvrez le tableau "Vivre aux usa : rĂȘve ou cauchemar ?" de jenniferjosh12 . sur Pinterest. Voir plus d'idĂ©es sur le thĂšme fond d'Ă©cran colorĂ©, fond
Il y a dix ans, JesĂșs RodrĂ­guez a fait croire Ă  ses enfants qu'il vendait ses meubles pour aller s'installer Ă  Disney World avec eux. Il avait en fait besoin d'argent aprĂšs avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă  Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă  l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers."Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă  tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă  Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă  tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la RodrĂ­guez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie."Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă  haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă  faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le Des dettes impayables -La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂ­guez ont ainsi grimpĂ© Ă  14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă  dollars."Les frais ont commencĂ© Ă  augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă  faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e".Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă  la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie".Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de Et maintenant ? -Ironie du sort, JesĂșs RodrĂ­guez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă  ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă  ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă  s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur".Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă  nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă  un emprunt. © 2018 AFP
Bonjour Martine, bonjour Martin! Aujourd'hui je vous fais dĂ©couvrir mon voyage aux USA, long, Ă©prouvant, mais tellement incroyable! ♡ MA MARQUE DE MAQUILLA
C’est une histoire comme il en existe des millions. Un homme cherche son bonheur dans un ailleurs idĂ©alisĂ©. Il quitte sa terre natale, le Cameroun, pour tenter sa chance aux États-Unis, gagner sa vie et devenir un homme de respect ». Sa femme et son fils le rejoignent. Ils vivent chichement mais sont heureux
 jusqu’à ce que leur visa de tourisme expire et qu’ils se retrouvent sans papiers. Un avocat spĂ©cialisĂ© leur laisse croire que tout ira bien tant qu’ils lui feront confiance et le paieront. Le pĂšre de famille, Jende, devient le chauffeur de Clark, un banquier de Lehman Brothers impliquĂ© dans le scandale des subprimes. Une spirale infernale entraĂźnera les deux hommes vers la chute inĂ©vitable. Leurs familles sauront-elles y rĂ©sister et surmonter unies le dĂ©sastre qui s’annonce ? Une oeuvre qui vaut de l’or C’est Ă  partir de cette expĂ©rience de migration laborieuse, plutĂŽt frĂ©quente, qu’Imbolo Mbue a construit Voici venir les rĂȘveurs. Un premier roman qui a fait grand bruit en 2014 lors de la foire du livre de Francfort oĂč Random House aurait acquis les droits pour un million de dollars. À coups de communiquĂ©s savamment orchestrĂ©s tous les six mois, l’éditeur a su crĂ©er le mystĂšre et entretenir l’intĂ©rĂȘt des mĂ©dias pour un ouvrage Ă  l’écriture fluide, ponctuĂ© d’humour, et qui a le mĂ©rite d’aborder la question de l’émigration sans tomber dans le pathos. Si elle gratte le vernis amĂ©ricain pour Ă©corner l’image d’une sociĂ©tĂ© ouverte oĂč tout serait possible et oĂč chacun pourrait se rĂ©aliser, Imbolo Mbue ne propose pas, Ă  rebours, une image idyllique de son pays natal. Un rĂ©cit exposant les tensions raciales entre noirs en AmĂ©rique À LimbĂ©, oĂč j’ai grandi, explique la trentenaire, nous vivions simplement et avions peu, mais nous Ă©tions heureux. Pour autant, la vie n’était pas facile. Sans soutien, sans relations, il est impossible de rĂ©ussir mĂȘme si l’on est intelligent et diplĂŽmĂ©. Le nĂ©potisme et le tribalisme y rĂšgnent. Alors les gens partent en pensant qu’en Europe ou aux États-Unis il est plus aisĂ© de s’accomplir. C’est vrai en un sens. On peut obtenir seul un travail. Mais la pauvretĂ© peut aussi ĂȘtre extrĂȘmement brutale. Sans oublier le racisme. » Il n’y a pas tant de mĂ©lange que ça aux États-Unis Dans Voici venir les rĂȘveurs, celle qui a foulĂ© le sol amĂ©ricain pour faire des Ă©tudes en droit des affaires dĂ©crit un racisme lĂąche, quotidien, mesquin, perfide oĂč les non-dits et les sous-entendus empoisonnent le quotidien et empĂȘchent toute fraternitĂ©. À tel point que Jende et sa femme Neni ne frĂ©quentent que des migrants subsahariens. Mon expĂ©rience, explique Imbolo Mbue, est celle-ci. Il n’y a pas tant de mĂ©lange que ça aux États-Unis. Les Africains et les Africains-AmĂ©ricains constituent deux groupes avec des cultures et des maniĂšres de vivre diffĂ©rentes. Notre histoire n’est pas la mĂȘme. Certains sont venus de leur plein grĂ© ; les autres ont Ă©tĂ© dĂ©portĂ©s de force. Et ça, ça change tout ! Notre maniĂšre d’apprĂ©hender le monde est forcĂ©ment diffĂ©rente. » Une illustration de l’intersexionnalitĂ© Soyons honnĂȘtes, Voici venir les rĂȘveurs est certes un roman plutĂŽt agrĂ©able Ă  lire, mais ce n’est pas non plus le chef d’oeuvre vendu par les Ă©diteurs, mĂȘme si Imboblo Mbue parvient Ă  le doter d’une certaine Ă©paisseur en abordant diffĂ©rentes thĂ©matiques. À travers le prisme de l’émigration, il est question du regard de l’autre, sur l’autre, de la maniĂšre dont on peut ou veut se fondre dans une sociĂ©tĂ© qui n’a finalement d’accueil que le nom. Terre de paradoxes construite par des migrants et qui s’est dĂ©veloppĂ©e par l’exploitation Ă©hontĂ©e des esclaves arrachĂ©s Ă  leur sol natal, les États-Unis ne sont guĂšre enclins aujourd’hui Ă  permettre aux Subsahariens de trouver leur place en leur sein. Quand tu es femme, noire, migrante, tu ne sais jamais pour quelle raison prĂ©cise on te discrimine, explique Imbolo Mbue, mais le racisme est lĂ  Ă  tout moment. » Le sexisme, aussi. Dans le quartier de Little Senegal, Ă  New York. © damon winter/REDUX/REA Rapports de classes, rapports de races mais aussi de genres sont Ă©voquĂ©s tour Ă  tour. Neni et la femme de Clark, Cindy, peinent chacune Ă  se rĂ©aliser et Ă  s’épanouir, Ă  ĂȘtre elles-mĂȘmes au sein de leur mĂ©nage. Au Cameroun, avance Imbolo Mbue, les femmes sont fortes. Le problĂšme n’est pas tant d’ĂȘtre une femme que d’ĂȘtre mariĂ©e. Le mariage peut ĂȘtre liberticide quand les Ă©poux ne regardent pas dans la mĂȘme direction. » De fait, Jende et Neni sont tentĂ©s de prendre des chemins opposĂ©s et sont confrontĂ©s Ă  un dilemme doivent-ils rester Ă  tout prix dans un pays qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre un eldorado fantasmĂ©, quitte Ă  renier ce qu’ils sont ? Et si le bonheur Ă©tait ailleurs ? Bonnes feuilles Trois ans trois ans qu’il se battait pour obtenir des papiers en AmĂ©rique. Il n’était arrivĂ© que depuis quatre semaines quand Winston l’avait emmenĂ© voir un avocat en droit de l’immigration – ils devaient trouver un moyen de le faire rester aprĂšs que son visa de touriste aurait expirĂ©. Tel avait Ă©tĂ© leur plan depuis le dĂ©part, mĂȘme si Jende avait racontĂ© tout autre chose devant l’employĂ© de l’ambassade des États-Unis, Ă  YaoundĂ©, lorsqu’il avait dĂ©posĂ© sa demande de visa. Combien de temps resterez-vous Ă  New York ? lui avait-on demandĂ©. — Seulement trois mois, monsieur. Seulement trois mois, et je jure que je vais revenir. » Et il avait avancĂ© des preuves pour montrer sa bonne foi une lettre de son supĂ©rieur le dĂ©crivant comme un employĂ© zĂ©lĂ©, si amoureux de son travail que jamais il ne le laisserait tomber pour aller vagabonder en AmĂ©rique ; le certificat de naissance de son fils pour prouver que rester lĂ -bas reviendrait Ă  l’abandonner ; son droit de propriĂ©tĂ© sur une parcelle de terrain que son pĂšre lui avait donnĂ©e, afin de montrer qu’il comptait bien revenir pour y faire bĂątir quelque chose ; une autre lettre du service d’urbanisme de la mairie, obtenue en payant un lointain oncle qui travaillait lĂ -bas, dĂ©clarant que Jende avait dĂ©posĂ© un dossier de permis de construire pour une maison ; et une derniĂšre d’un ami qui avait fait le serment que Jende ne resterait pas aux États-Unis, car tous deux comptaient ouvrir un dĂ©bit de boissons lorsqu’il reviendrait. L’employĂ© de l’ambassade avait Ă©tĂ© convaincu. Le lendemain, Jende Ă©tait sorti du bureau des affaires consulaires avec son visa. Oui, il partait pour l’AmĂ©rique. Lui, Jende Dikaki Jonga, fils d’Ikola Jonga, petit-fils de Dikaki Manyaka ma Jonga, partait pour l’AmĂ©rique ! Tout frĂ©tillant, il parcourut les rues poussiĂ©reuses de YaoundĂ© le poing levĂ©, un si grand sourire aux lĂšvres qu’une femme, une Ewondo avec un panier de plantains sur la tĂȘte, s’arrĂȘta tout net pour le regarder passer. Quel est son problĂšme ?* l’entendit-il dire Ă  la personne qui l’accompagnait. Il Ă©clata de rire. Un problĂšme ? Il n’avait aucun problĂšme. Il partait dans un mois ! Et certainement pas pour revenir trois mois plus tard. Qui donc voyageait jusqu’aux États-Unis pour retourner au Cameroun et Ă  un avenir bouchĂ© trois petits mois plus tard ? Pas les hommes jeunes comme lui, pas les gens qui, dans leur propre pays, n’avaient devant eux que pauvretĂ© et dĂ©sespoir. Non, les gens comme lui n’allaient pas aux États-Unis pour un sĂ©jour provisoire. Ils y allaient pour s’installer, pour y rester jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux en conquĂ©rants – dĂ©tenteurs d’une green card ou d’un passeport amĂ©ricain, les poches remplies de dollars et de photos de leur vie heureuse. VoilĂ  qui expliquait pourquoi, le jour oĂč il avait embarquĂ© sur le vol Air France Douala-Newark avec correspondance Ă  Paris, Jende Ă©tait persuadĂ© qu’il ne reverrait pas le Cameroun avant d’avoir gagnĂ© sa part du lait, du miel et de la libertĂ© dont regorgeait cette Terre promise que l’on appelait AmĂ©rique. Le mieux pour avoir des papiers* et rester, c’est l’asile. Ça, ou Ă©pouser une vieille Blanche Ă©dentĂ©e du Mississippi. » C’est ce que Winston avait dit Ă  Jende qui, tout juste remis du dĂ©calage horaire, venait de passer une demi-journĂ©e Ă  arpenter Times Square, Ă©merveillĂ©. Que Dieu nous prĂ©serve des malheurs, lui avait rĂ©pondu Jende. Je prĂ©fĂ©rerais avaler une bouteille de kĂ©rosĂšne et mourir sur-le-champ. » L’asile Ă©tait donc la seule solution, avait-il conclu. Winston l’approuvait. Cela pouvait prendre des annĂ©es, avait-il ajoutĂ©, mais ça en valait la peine. Winston embaucha un avocat pour lui, un NigĂ©rian du quartier de Flatbush, Ă  Brooklyn, prĂ©nommĂ© Boubacar, aussi petit qu’habile en paroles. D’aprĂšs ce qu’avait entendu Winston, Boubacar n’était pas seulement un Ă©minent avocat qui dĂ©fendait des centaines de clients africains Ă  travers tout le pays, mais aussi un grand inventeur d’histoires permettant d’obtenir l’asile. Vous croyez qu’ils font comment, tous, pour dĂ©crocher l’asile ? avait-il demandĂ© aux deux cousins lors d’une consultation gratuite. Vous pensez vraiment qu’ils ont tous quelque chose Ă  fuir dans leur pays ? Ha ! Laissez-moi vous dire pas plus tard que le mois dernier, l’asile, je l’ai obtenu Ă  la fille d’un Premier ministre d’Afrique de l’Est. — Vraiment ? demanda Winston. — Vraiment, ça oui, renchĂ©rit Boubacar. Pourquoi tu demandes ? — Je suis Ă©tonnĂ©, c’est tout. Le Premier ministre de quel pays ? — Je prĂ©fĂšre le garder pour moi, d’accord ? Ce n’est pas ça qui compte, non. Ce qui compte, c’est que je vous parle de la fille d’un Premier ministre, eh ? Qui a trois domestiques pour lui essuyer les fesses et trois autres pour lui curer le nez. Et la voilĂ  qui vient me voir en me disant qu’elle craint pour sa vie et qu’elle ne peut pas rentrer dans son pays ! Il faut bien faire ce qu’il faut pour devenir amĂ©ricain, abi ? » Jet’offre mon Livre Audio AGIR : Mes programmes de formation https://thami.net/tkl=====TKL ACADEMY - E
Prendre des risques, c'est aussi ça la vie ! Partir aux USA est trĂšs risquĂ©, mais pourquoi pas tenter l'aventure ! AprĂšs c'est surement des paroles, et jamais je ne tenterais rien de ma vie, et j'aurais ma petite vie routiniĂšre dans mon centre de la France, mais en tout cas c'est un rĂȘve tout Ă  fait accessible avec un peu de dĂ©brouillardise et d'envie ! J'ai pas dit de toucher 100 000 euros par mois, vivre avec un top model dans une villa, mais avoir une vie lambda, dans le dĂ©cor de Miami, un dĂ©cor qui me ferait chaque jour avoir le sourire et bonne humeur comme je le vois pour la majoritĂ© des gens de Miami que j'ai rencontrĂ© ! Un travail, un logement et basta ! Et je dis sa uniquement parce que je suis allĂ© Ă  Miami 2 fois et que je suis littĂ©ralement amoureux de cette ville car c'est vraiment mon idĂ©al de vie, au mĂȘme titre que certaines personnes se voient habiter Ă  la campagne avec d'immenses terrains ou en Afrique auprĂšs de populations dĂ©munies etc etc ... Je ne trouve pas que j'ai la folie des grandeurs ! Peut-ĂȘtre que Miami rĂ©sonne pour vous comme le paradis du bling bling et de la superficialitĂ©, ceux lĂ  n'y sont jamais y allĂ© ! Lorsque je vais Ă  Miami, je ne vais pas souvent Ă  South Beach, lĂ  oĂč tout se passe ! Miami a des pauvres des riches, une grande classe moyenne, des endroits pour sortir en famille, des parcs nationaux, des quartiers communautaires etc ... Miami n'est pas Ă©gal Ă  Vice City dans ma tĂȘte, arrĂȘtez de regarder les films ...
\n\n\nvivre aux etats unis reve ou cauchemar
cK3q3.