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LĂ©tat de santĂ© justifie un changement de domicile (cela doit ĂȘtre constatĂ© par un certificat mĂ©dical), Le locataire est bĂ©nĂ©ficiaire du RSA, Le logement est situĂ© en zones VĂ©rifiĂ© le 16 aoĂ»t 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreLe locataire utilise librement son logement pendant toute la durĂ©e de la location. Mais il doit accorder l'accĂšs de son logement au propriĂ©taire dans certaines situations notamment lorsque le propriĂ©taire doit y faire des travaux. Lorsque le locataire veut y rĂ©aliser des travaux, il doit obtenir l'autorisation du logement louĂ© est le domicile du locataire. En consĂ©quence, il en a la jouissance exclusive il peut y vivre librement Ă  la condition de se conformer au contrat de locationet, si le logement se situe dans une copropriĂ©tĂ©, aux rĂšgles de la du locataireLe logement louĂ© est le domicile du locataire. Le locataire a donc droit d'amĂ©nager et d'utiliser les lieux librement. Il peut aussi inviter ou hĂ©berger gratuitement les personnes de son consĂ©quent, le propriĂ©taire n'a notamment pas le droit d'imposer un droit de visite Ă  son locataire en dehors de tout cadre lĂ©gal,d'interdire l'accĂšs au logement Ă  des personnes autres que la famille du locataire,de pĂ©nĂ©trer dans le logement sans l'accord du locataire,de lui interdire d'avoir un animal domestique Ă  moins qu'il s'agisse d'un animal dangereux,d'interdire au locataire de fumer dans le du logementLe locataire doit utiliser le logement en respectant son usage, comme il est prĂ©vu dans le contrat de exemple, le logement peut ĂȘtre louĂ© Ă  usage d'habitation uniquement. Dans ce cas, le locataire a interdiction d'y exercer une activitĂ© commerciale qui impliquerait des nuisances dans l'immeuble notamment si cette activitĂ© implique la rĂ©ception de clientĂšle ou de marchandises.Si le logement louĂ© est situĂ© dans un immeuble en copropriĂ©tĂ©, le locataire doit respecter le rĂšglement de copropriĂ©tĂ©. Ce rĂšglement peut par exemple encadrer ou interdire certaines pratiques, notamment Étendre du linge aux fenĂȘtresFaire des barbecuesInstaller des pare-vues sur les balcons canisse, bambou...Poser des pots de fleurs ou des jardiniĂšres sur les rebords des fenĂȘtresLe locataire doit laisser exĂ©cuter dans son logement certains travaux dĂ©cidĂ©s par le propriĂ©taire, notamment les suivants Travaux d'amĂ©lioration dans les parties communes ou privatives titleContent du mĂȘme immeuble installation d'un digicode...Travaux nĂ©cessaires au maintien en l'Ă©tat et Ă  l'entretien normal du logement volets dĂ©fectueux, robinetterie vĂ©tuste...Travaux d'amĂ©lioration de la performance Ă©nergĂ©tique du logement isolation, chaudiĂšre performante...Travaux pour respecter les critĂšres d'un logement dĂ©centEntretien des toitures et façades vĂ©gĂ©talisĂ©esAvant le dĂ©but des travaux, le propriĂ©taire est obligĂ© de prĂ©venir le locataire. Pour cela, il doit lui adresser une notification titleContent par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception ou la lui remettre en mains notification doit obligatoirement prĂ©ciser la nature des travaux amĂ©lioration, urgence, performance Ă©nergĂ©tique... et la façon dont ils ont ĂȘtre faits date de dĂ©but, durĂ©e, nĂ©cessitĂ© d'accĂšs....Si ces travaux sont urgents par exemple, le chauffe-eau en hiver, le locataire doit permettre l'accĂšs Ă  son logement pour leur prĂ©paration et leur rĂ©alisation. Mais il n'est pas obligĂ© d'en permettre l'accĂšs les samedis, dimanches et jours locataire doit permettre l'accĂšs Ă  son logement pour la prĂ©paration et la rĂ©alisation des travaux Ă  la charge du si ces rĂ©parations ou travaux durent plus de 21 jours, le propriĂ©taire doit lui accorder une baisse de loyer proportionnelle Ă  la durĂ©e des certains cas, le locataire peut avoir recours au juge des contentieux de la protection du tribunal dont dĂ©pend le le cas lorsque les travaux prĂ©sentent un caractĂšre abusifou ne sont pas conformes aux conditions dĂ©finies dans la notification titleContent de travauxou rendent l'utilisation du logement impossible ou locataire peut alors demander au juge l'interdiction des travaux entreprisou l'interruption des travaux entreprisou la rĂ©siliation du bail, lorsque les travaux rendent le logement rĂšgles sont diffĂ©rentes selon les travaux que le locataire veut faire RĂ©pondez aux questions successives et les rĂ©ponses s’afficheront automatiquementTravaux de transformationLe locataire a le droit d'amĂ©nager librement le logement qu'il occupe changement de moquette, rafraĂźchissement des peintures murales....Cependant, il ne peut pas faire de gros travaux de transformation du local ou de ses Ă©quipements sans l'accord Ă©crit du propriĂ©taire. En cas de doute par exemple, si le locataire veut peindre les murs d'une peinture criarde, mieux vaut demander l'autorisation du propriĂ©taire avant de faire les travaux le locataire fait des travaux de transformation du local ou de ses Ă©quipements sans demander l'accord Ă©crit du propriĂ©taire, le propriĂ©taire pourra, lors du dĂ©part du locataire Ă  la fin de bail Soit conserver les transformations sans indemniser le locataire du coĂ»t des travaux faitsSoit exiger que le locataire remette, immĂ©diatement et Ă  ses frais, le logement dans l'Ă©tat oĂč il Ă©tait avant les travauxSi les travaux de transformations mettent en pĂ©ril le bon fonctionnement des Ă©quipements ou la sĂ©curitĂ© du local, le propriĂ©taire peut exiger la remise immĂ©diate des lieux en l'Ă©tat, aux frais du cas de litige sur le caractĂšre des travaux simple amĂ©nagement ou transformation, il faut saisir le juge des contentieux de la d'adaptation handicap, perte d'autonomieLe locataire handicapĂ© ou en situation de perte d'autonomie par exemple personne ĂągĂ©e peut faire, Ă  ses frais, des travaux d'adaptation du dĂ©part du locataire Ă  la fin du bail, le propriĂ©taire ne peut pas exiger que le locataire remette le logement dans l'Ă©tat dans lequel il Ă©tait avant ces des travauxIl peut s'agir des travaux suivants CrĂ©ation, suppression ou modification de cloisons ou de portes intĂ©rieures au logementModification de l'amĂ©nagement ou de l'Ă©quipement des piĂšces d'eau cuisine, toilettes, salle d'eauCrĂ©ation ou modification des prises Ă©lectriques ou de communications Ă©lectroniques et des points d'Ă©clairageInstallation ou adaptation des systĂšmes de commande notamment commande des installations Ă©lectriques, d'eau, de gaz et de chauffage, interphone, signalisation, interrupteursInstallation d'Ă©lĂ©vateurs ou d'appareils permettant notamment le dĂ©placement des personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duiteInstallation ou modification des systĂšmes de fermeture et d'ouverture portes, fenĂȘtres, volets et d'alerteVidĂ©o Adapter son logement CrĂ©dits site de la Caisse nationale de la solidaritĂ© pour l'autonomie CNSAAvant les travauxLe locataire doit adresser une demande au propriĂ©taire par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. Dans cette lettre, le locataire doit DĂ©crire prĂ©cisĂ©ment les transformations envisagĂ©es et les conditions dans lesquelles ces travaux seront faitsIndiquer l'entreprise qui fera les travauxÉcrire les phrases suivantes En application du f de l'article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 modifiĂ©e tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs, des travaux d'adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie ou des travaux de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s aux frais du locataire. Ces travaux font l'objet d'une demande Ă©crite par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception auprĂšs du bailleur. L'absence de rĂ©ponse dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la date de rĂ©ception de la demande vaut dĂ©cision d'acceptation du bailleur. Au dĂ©part du locataire, le bailleur ne peut pas exiger la remise des lieux en l' locataire peut utiliser ce modĂšle de document Demander l'autorisation du propriĂ©taire pour faire des travaux d'adaptation au handicap ou Ă  la perte d'autonomieÀ savoir AprĂšs avoir reçu la demande du locataire, le propriĂ©taire a 2 mois pour rĂ©pondre. L'absence de rĂ©ponse dans ce dĂ©lai vaut les travauxDans les 2 mois qui suivent la fin des travaux, le locataire doit attester auprĂšs du propriĂ©taire que c'est l'entreprise prĂ©vue qui est intervenueet que les travaux effectuĂ©s sont bien ceux qui ont Ă©tĂ© notifiĂ©s et de rĂ©novation Ă©nergĂ©tiqueLe locataire peut faire des travaux de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique du logement, Ă  ses dĂ©part du locataire Ă  la fin du bail, le propriĂ©taire ne peut pas exiger que le locataire remette le logement dans l'Ă©tat dans lequel il Ă©tait avant ces des travauxIl peut s'agir des travaux suivants Isolation des planchers basIsolation des combles et des plafonds de comblesRemplacement des menuiseries extĂ©rieuresProtection solaire des parois vitrĂ©es ou opaquesInstallation ou remplacement d'un systĂšme de ventilationInstallation ou remplacement d'un systĂšme de production de chauffage et d'eau chaude sanitaire et interfaces associĂ©esCes travaux doivent respecter les normes thermiques et Ă©nergĂ©tiques des bĂątiments existants .Mais ils ne doivent pas affecter la structure du bĂątiment, son aspect extĂ©rieur, modifier sa destination titleContent ou ĂȘtre soumis Ă  une autorisation administrative dĂ©claration prĂ©alable, permis de construire.... Lorsque le logement se situe dans un immeuble collectif, ils ne doivent pas non plus affecter les parties communes ou les Ă©lĂ©ments d'Ă©quipement les travauxLe locataire doit adresser une demande au propriĂ©taire par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. Dans cette lettre, le locataire doit DĂ©crire prĂ©cisĂ©ment les transformations envisagĂ©es et les conditions dans lesquelles ces travaux seront faitsIndiquer l'entreprise qui fera les travauxÉcrire les phrases suivantes En application du f de l'article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 modifiĂ©e tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs, des travaux d'adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie ou des travaux de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s aux frais du locataire. Ces travaux font l'objet d'une demande Ă©crite par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception auprĂšs du bailleur. L'absence de rĂ©ponse dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la date de rĂ©ception de la demande vaut dĂ©cision d'acceptation du bailleur. Au dĂ©part du locataire, le bailleur ne peut pas exiger la remise des lieux en l' savoir AprĂšs avoir reçu la demande du locataire, le propriĂ©taire a 2 mois pour rĂ©pondre. L'absence de rĂ©ponse dans ce dĂ©lai vaut les travauxDans les 2 mois qui suivent la fin des travaux, le locataire doit attester auprĂšs du propriĂ©taire que c'est l'entreprise prĂ©vue qui est intervenueet que les travaux effectuĂ©s sont bien ceux qui ont Ă©tĂ© notifiĂ©s et peut m'aider ?Trouvez les acteurs qui peuvent rĂ©pondre Ă  vos questions dans votre rĂ©gionQuestions ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ? Rapportd'information dĂ©posĂ© en application de l'article 145-7 alinĂ©a 1 du rĂšglement, par la commission des affaires Ă©conomiques sur la mise en application des titres III et IV de la loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accĂšs au logement et un urbanisme rĂ©novĂ© n° 4156 dĂ©posĂ© le 25 octobre 2016 (mis en ligne le 9 novembre 2016 Ă  17 heures 05) par Mme Article 7 - Loi n° 89-474 du 10 juillet 1989 portant dispositions relatives Ă  la sĂ©curitĂ© sociale et Ă  la formation continue des personnels hospitaliers 1 »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou du Cettepratique est interdite et le chĂšque de rĂ©servation fait partie des nombreuses piĂšces qu'un propriĂ©taire ou une agence immobiliĂšre ne peuvent pas demander Ă  un futur locataire, selon l'article 22-2 de la loi du 6 juillet 89. Je me demande comment je vais arriver Ă  louer un appart d'une part, puisque toutes les agences me demandent
Dans une dĂ©cision du 23 octobre 2014, la Cour d’Appel de Paris affirme qu’il ne peut ĂȘtre renoncĂ© Ă  la tacite reconduction en cours, en signant, un nouveau bail avec un loyer majorĂ© qui enfreint la loi prĂ©voyant une réévaluation du loyer uniquement en cas de sous-Ă©valuation manifeste. Nous avions Ă©tudiĂ© dans un prĂ©cĂ©dent article les causes de renouvellement du bail d’habitation dans leur ensemble. Au regard, de l’actualitĂ© jurisprudentielle, il sera plus spĂ©cifiquement des rĂšgles encadrant la tacite reconduction. Dans le bail de droit commun, la tacite reconduction s'opĂšre au terme du bail lorsque le preneur reste et est laissĂ© en possession C. civ., art. 1738. La loi du 6 juillet 1989 rĂ©gissant les baux d’habitation prĂ©voit une solution diffĂ©rente. Aux termes de l’article 10 de la loi Si le bailleur ne donne pas congĂ© dans les conditions de forme et de dĂ©lai prĂ©vues Ă  l'article 15, le contrat de location parvenu Ă  son terme est soit reconduit tacitement soit renouvelĂ©. En cas de reconduction tacite, la durĂ©e du contrat reconduit est de trois ans pour les bailleurs personnes physiques ainsi que pour les bailleurs dĂ©finis Ă  l'article 13, et de six ans pour les bailleurs personnes morales ». I – Les conditions de la tacite reconduction Le rĂ©sultat d’une volontĂ© implicite La tacite reconduction dans la loi du 6 juillet 1989 ressort d’une volontĂ© implicite qui consiste pour l'une ou pour l'autre Ă  ne pas donner congĂ© ou, pour le bailleur, Ă  ne pas proposer le renouvellement ou Ă  ne pas obtenir gain de cause dans son congĂ©. En revanche, dĂšs lors que la volontĂ© de donner congĂ© ou de proposer le renouvellement a Ă©tĂ© exprimĂ©e, la tacite reconduction ne peut s'opĂ©rer, sauf en cas d'Ă©chec des procĂ©dures de congĂ© ou de renouvellement. Il faut donc de la part du preneur une occupation rĂ©elle et effective prolongĂ©e au-delĂ  du dĂ©lai d'expiration du bail, mais il n'a pas de diligence particuliĂšre Ă  entreprendre pour obtenir le renouvellement de son contrat. La tacite reconduction en raison de la nullitĂ© des actes de congĂ© ou d'offre de renouvellement La tacite reconduction apparaĂźt Ă©galement comme une sanction, car mĂȘme si le bailleur a manifestĂ© sa volontĂ© de ne pas renouveler le contrat ou de le renouveler dans d'autres conditions, celui-ci sera reconduit si cette manifestation n'a pas Ă©tĂ© faite dans les stricts dĂ©lais et formes prĂ©vus par la loi. En effet, l’article 15 de la loi du 6 juillet 1989 pose que le congĂ© ou l’offre de renouvellement ne respectant pas les conditions de forme et de dĂ©lai lĂ©gaux est frappĂ© de nullitĂ©. Dans ce cas, l’offre de renouvellement ou le congĂ© irrĂ©gulier ne pourront pas faire obstacle Ă  la tacite reconduction. Cependant, en fonction de l'irrĂ©gularitĂ© commise, la nullitĂ© ne sera pas forcĂ©ment encourue. La jurisprudence est trĂšs ferme sur l'irrespect de la forme et sur les dĂ©lais, si le bailleur notifie un congĂ© par lettre simple ou encore s'il ne respecte pas le dĂ©lai de six mois Ă©dictĂ© par l'article 15, la nullitĂ© est prononcĂ©e automatiquement Cass. 3e civ., 30 janv. 1996 Loyers et copr. 1996, comm. 150. En revanche, les juridictions sont plus permissives concernant les mentions spĂ©cifiques requises pour chaque type de congĂ© et le congĂ© ne sera annulĂ© que si l'irrĂ©gularitĂ© cause grief au locataire Cass. 3e civ., 21 fĂ©vr. 1990 JCP G 1990, IV, 151. II – Les effets de la tacite reconduction La durĂ©e du bail La tacite reconduction s'opĂšre pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e, Ă©gale Ă  la durĂ©e minimale de trois ans pour les bailleurs personnes physiques et les personnes morales et de six ans pour les bailleurs personnes morales. Le dĂ©lai est dĂ©terminĂ© en fonction de la personne qui recueille la succession, celle-ci ayant Ă©tĂ© recueillie par des personnes physiques, la location s'Ă©tait renouvelĂ©e par pĂ©riodes de trois ans Cass. 3e civ., 18 mars 1998 JurisData n° 1998-001317. Par ailleurs, si le contrat expirĂ© Ă©tait d'une durĂ©e supĂ©rieure Ă  la durĂ©e minimale par exemple six ans pour une personne physique le contrat sera nĂ©anmoins reconduit pour la seule durĂ©e lĂ©gale minimale, sans rĂ©fĂ©rence Ă  la durĂ©e du bail antĂ©rieur. La Cour de cassation avait admis admis, en se fondant sur l'article 1134 du Code civil, c'est-Ă -dire sur la libertĂ© des parties de renoncer Ă  un texte d'ordre public de protection, que les parties peuvent prĂ©voir une reconduction tacite pour une durĂ©e supĂ©rieure Ă  la durĂ©e lĂ©gale Cass. 3e civ., 17 oct. 2007 RJDA fĂ©vr. 2008. La durĂ©e du bail reconduit peut ĂȘtre influencĂ©e par un changement de qualitĂ© du bailleur. Ainsi, un bail initialement consenti pour trois ans sera reconduit pour six ans lorsque l'appartement a Ă©tĂ© vendu en cours de contrat Ă  une personne morale CA Montpellier, 1re ch. B, 11 oct. 2005 JurisData n° 2005-310607. Cette tacite reconduction intervient au terme du contrat, c'est-Ă -dire Ă  compter du lendemain Ă  zĂ©ro heure du jour de son expiration. Le montant du loyer Le loyer initial du contrat tacitement reconduit sera Ă©gal au loyer final du contrat expirĂ© sans augmentation puisque prĂ©cisĂ©ment, le bailleur a laissĂ© Ă©chapper la possibilitĂ© de solliciter une modification du loyer, ou a considĂ©rĂ© qu'il n'y avait pas lieu de le faire. Traditionnellement la tacite reconduction s'opĂšre aux clauses et conditions du contrat expirĂ© qui se trouvent donc elles-mĂȘmes reconduites intĂ©gralement et il n'y a pas lieu ici de faire exception Ă  la rĂšgle C. civ., art. 1759. La question s’est posĂ©e en jurisprudence de savoir s’il peut ĂȘtre renoncĂ© Ă  la tacite reconduction en cours en signant un nouveau bail avec un loyer majorĂ©, dans une dĂ©cision du 23 octobre 2014 CA Paris, 3e ch., 23 oct. 2014, n° 12/02153 En l’espĂšce, un bail a Ă©tĂ© signĂ© en dĂ©cembre 2001 pour trois ans, les propriĂ©taires ont consenti au locataire un nouveau bail en dĂ©cembre 2005, sur le mĂȘme logement, mais avec une augmentation substantielle du loyer. La cour d’appel de Paris juge que les dispositions de la loi du 6 juillet 1989 prĂ©voyant la reconduction du bail Ă  dĂ©faut de congĂ© rĂ©gulier, d'ailleurs rappelĂ©es dans le bail signĂ© en 2001, sont d'ordre public [et] qu'il ne peut y ĂȘtre renoncĂ© ». Elle considĂšre que la conclusion du nouveau bail enfreint la loi prĂ©voyant une réévaluation du loyer, mais seulement dans le cas oĂč celui-ci Ă©tait manifestement sous-Ă©valuĂ© ». Il apparait donc que le fait que le locataire ait payĂ© ce nouveau loyer pendant plusieurs annĂ©es ne peut valoir renonciation de sa part Ă  se prĂ©valoir de la loi du 6 juillet 1989. En effet, lorsque la modification porte sur le montant du loyer, il est nĂ©cessaire de respecter outre une condition de fond – un loyer de dĂ©part manifestement sous-Ă©valuĂ© par rapport aux loyers pratiquĂ©s dans le voisinage – une procĂ©dure qui dĂ©bute par la saisine prĂ©alable de la commission dĂ©partementale et ensuite par la saisine du juge. En prĂ©sence d'un ordre public de protection, la renonciation ne peut valoir que tout autant qu'elle a Ă©tĂ© faite en toute connaissance de cause, ce qui n'Ă©tait certainement pas le cas dans cette affaire. Je me tiens Ă  votre disposition pour tous renseignements et contentieux. Vous pouvez me poser vos questions sur conseiller Joan DRAYAvocat Ă  la Courjoanadray 76/78 rue Saint-Lazare 75009 PARIS tel FAX
UndĂ©cret, publiĂ© le 30 juillet 2022 au Journal Officiel, interdit, dĂšs le 24 aoĂ»t 2022, la hausse des loyers pour les logements passoires thermiques classĂ©s F ou G du diagnostic de performance Ă©nergĂ©tique (DPE). Cette mesure est prĂ©vue par la loi Climat et rĂ©silience du 22 aoĂ»t 2021. Ce blocage des loyers s'appliquera aux logements N° 2016-27 / À jour au 22 janvier 2019 Loi du art. 7 f modifiĂ© par la loi ASV du art. 16 et par la loi ELAN du art. 64 / DĂ©cret n°2016-1282 du JO loi n° 2015-1776 du 28 dĂ©cembre 2015 relative Ă  l’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement adapte les rĂšgles relatives au rĂ©gime d’autorisation des travaux de transformation du logement, lorsque le locataire est en situation de handicap ou de perte d’autonomie, en modifiant l’article 7 de la loi du 6 juillet effet, en principe, le bailleur ne peut pas s'opposer aux travaux rĂ©alisĂ©s par le locataire lorsque ceux-ci constituent des amĂ©nagements du logement. En revanche, l'accord Ă©crit du bailleur est nĂ©cessaire lorsque les travaux constituent une transformation du logement. À dĂ©faut d’accord, le bailleur peut exiger une remise en l'Ă©tat aux frais du locataire Ă  son dĂ©part des lieux Le logement et la loi relative Ă  l’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement du 28 dĂ©cembre 2015 loi du articles 6 et 7.Depuis le 1er octobre 2016, un rĂ©gime d’autorisation tacite est créé pour les travaux d’adaptation du logement aux personnes en perte d'autonomie ou en situation de handicap ; il concerne les transformations rĂ©alisĂ©es par le locataire Ă  ses frais loi du art. 16. Ces travaux doivent faire l'objet d'une demande Ă©crite du locataire par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception auprĂšs du bailleur. Au-delĂ  d’un certain dĂ©lai quatre mois et depuis le 25 novembre 2018 deux mois, l'absence de rĂ©ponse du bailleur vaut acceptation. Dans cette hypothĂšse, au dĂ©part du locataire, le bailleur ne pourra pas exiger la remise en l'Ă©tat des lieux loi du art. 7, f. Liste limitative des travaux concernĂ©sdĂ©cret du art. 1erLes travaux concernĂ©s par le nouveau rĂ©gime d’autorisation tacite du bailleur sont les suivants crĂ©ation, suppression ou modification de cloisons ou de portes intĂ©rieures au logement ;modification de l'amĂ©nagement ou de l'Ă©quipement des piĂšces d'eau cuisine, toilettes, salle d'eau ;crĂ©ation ou modification de prises Ă©lectriques ou de communications Ă©lectroniques et de points d'Ă©clairage ;installation ou adaptation de systĂšmes de commande notamment commande des installations Ă©lectriques, d'eau, de gaz et de chauffage, interphone, signalisation, interrupteurs ;installation d'Ă©lĂ©vateurs ou d'appareils permettant notamment le dĂ©placement de personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite ;installation ou modification des systĂšmes de fermeture et d'ouverture portes, fenĂȘtres, volets et d' de la demande d’autorisationdĂ©cret du art. locataire adresse au bailleur par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception une demande qui dĂ©crit prĂ©cisĂ©ment les transformations envisagĂ©es et les conditions dans lesquelles ces travaux seront rĂ©alisĂ©s. Il indique notamment l’entreprise chargĂ©e de les exĂ©cuter. La demande du locataire mentionne expressĂ©ment qu’à dĂ©faut de rĂ©ponse du bailleur dans le dĂ©lai lĂ©gal1, le bailleur sera rĂ©putĂ© avoir donnĂ© son accord tacite Ă  ces travaux et ne pourra pas, Ă  l’issue du bail, demander la remise en Ă©tat des lieux. La demande de travaux doit Ă©galement comporter la reproduction de l’article 7, f de la loi du 6 juillet 1989 À reproduire dans le courrier au bailleur Loi du 6 juillet 1989 art. 7 f "Le locataire est tenu 
 De ne pas transformer les locaux et Ă©quipements louĂ©s sans l'accord Ă©crit du propriĂ©taire ; Ă  dĂ©faut de cet accord, ce dernier peut exiger du locataire, Ă  son dĂ©part des lieux, leur remise en l'Ă©tat ou conserver Ă  son bĂ©nĂ©fice les transformations effectuĂ©es sans que le locataire puisse rĂ©clamer une indemnisation des frais engagĂ©s ; le bailleur a toutefois la facultĂ© d'exiger aux frais du locataire la remise immĂ©diate des lieux en l'Ă©tat lorsque les transformations mettent en pĂ©ril le bon fonctionnement des Ă©quipements ou la sĂ©curitĂ© du local. Toutefois, des travaux d'adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s aux frais du locataire. Ces travaux font l'objet d'une demande Ă©crite par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception auprĂšs du bailleur. L'absence de rĂ©ponse dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la date de rĂ©ception de la demande vaut dĂ©cision d'acceptation du bailleur. Au dĂ©part du locataire, le bailleur ne peut pas exiger la remise des lieux en l'Ă©tat. La liste des travaux ainsi que les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'État".Information du bailleur Ă  l’achĂšvement des travaux dĂ©cret du art. un dĂ©lai de 2 mois suivant l’achĂšvement des travaux, le locataire atteste auprĂšs du bailleur que les travaux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par l’entreprise choisie et correspondent effectivement aux travaux notifiĂ©s et autorisĂ©s par le bailleur. Le rĂ©gime d’autorisation de travaux d’adaptation au handicap ou Ă  la perte d’autonomie est applicable depuis le 1er octobre 2016 aux logements louĂ©s meublĂ©s ou non quelle que soit la date de conclusion du bail. Par ailleurs, depuis le 25 novembre 2018, le dĂ©lai de rĂ©ponse du bailleur a Ă©tĂ© portĂ© Ă  deux mois contre quatre mois auparavant / loi ELAN art. 64.À noter le dĂ©lai lĂ©gal de rĂ©ponse du bailleur est de deux mois depuis le 25 novembre 2018 loi ELAN art. 64 ; auparavant, ce dĂ©lai Ă©tait de quatre mois.
EnFrance, le salaire minimum interprofessionnel de croissance ( SMIC ou Smic) 1 est le salaire minimum basé sur la durée légale de travail de 35 heures par semaine. Depuis le 1er août 2022, son montant brut est fixé à 11,07 euros par heure. Anciennement salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), le SMIC est revalorisé au minimum
17/04/2022, 12h40 1 Article de la loi du 6 juillet 1989. - Bonjour, Nous somme un couple locataire d'un F4 depuis plus de 20 ans, l'immeuble appartenait Ă  la SIC lors du signature du bail, aprĂšs quoi il a Ă©tait vendu Ă  ICADE pour une dizaine d'annĂ©e et maintenant il est dĂ©tenu par ICF la sabliĂšre sociĂ©tĂ© HLM. Notre bailleur ICF veux changer les chauffe eau gaz par des ballon Ă©lectriques Ă©voquant des problĂšmes urgents de sĂ©curitĂ© panne Ă  rĂ©pĂ©tition, fuite de gaz, intoxication au monoxyde de carbone CO, dĂ©tecteur de CO dĂ©montĂ© ou inutilisable ..., ICF nous a proposĂ© un ballon de 250 litres pour un F4 que nous avons estimĂ© surdimensionnĂ© et Ă©nergivore par rapport Ă  celui instantanĂ© Ă  gaz et que nous somme que deux personnes. Maintenant il propose le plus petit possible 200 litres et Ă©voque l'article de la loi du 06 juillet 1989 sur les rapports locatifs qui nous oblige Ă  ouvrir notre appartement et permettre Ă  la sociĂ©tĂ© des travaux d'effectuer ce changement de chauffe eau. Devons-nous se soumettre ou pouvons du moins exiger un ballon de moins de 100 litres puisque il est dit qu'une personne Ă  besoin de 50 litres d'eau chaude par jour ?. Bien que ce poste est beaucoup plus d'ordre juridique, je suis convaincu des retours justes de la part des membres de ce honorable site. Merci pour votre aide. - 17/04/2022, 16h21 2 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Bonjour, Vous louez un appartement F4. Le bailleur installe un chauffe-eau en fonction de la grandeur de l’appartement, du nombre de personnes susceptible d’y habiter. Un F4, 2 adultes, 3 enfants, c’est 250 litres. Si le chauffe-eau est trop gros, tu peux probablement Ă©changer ton 4 piĂšces HLM, contre un studio. Il y a probablement des familles nombreuses qui habitent un studio, qui aimeraient avoir ton 4 piĂšces. 17/04/2022, 18h33 3 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. bonjour, trop gros ne veut rien dire dans l'absolu. Ce que vous craignez ,c'est d'avoir une consommation d'Ă©lectricitĂ© supĂ©rieure Ă  vos besoins. La consommation de maintien Ă  tempĂ©rature c'est a dire hors consommation d'eau chauded'un ballon de 250 litres est un peu supĂ©rieure Ă  celle d'un ballon de 100 litres. Il y a quelque chose de trĂšs simple Ă  faire quand votre ballon sera installĂ©, c'est de la surisoler. Prenez le temps de lire ce fil de discussion De cette maniĂšre la consommation de mantien en tempĂ©rature de votre "trop gros" ballon sera infĂ©rieure Ă  celle du "petit ballon" que vous souhaitez. yves 18/04/2022, 09h15 4 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Bonjour, En tant que locataire je ne pense pas qu'on puisse exiger un modĂšle de chauffe eau plus petit . C'est le propriĂ©taire qui finance et choisit ce modĂšle , moi mĂȘme on vient de me changer mon Ă©vier de cuisine pour un plus grand ce qui me gĂȘne pour les autres meubles de la cuisine. Si le propriĂ©taire propose un modĂšle de 200 litres est ce que la diffĂ©rence d'encombrement est importante et est ce que la consommation va ĂȘtre plus importante. Comme dit plus haut , mĂȘme si il n'y a que 2 occupants , un 4 piĂšces peut hĂ©berger plus de personnes en cas de changement de locataires. En effet en suivant les conseils de message prĂ©cĂ©dent peut ĂȘtre la consommation ne sera pas plus importante qu'un 100 litres avec une meilleure isolation. Un ballon plus important permet aussi d'utiliser un tarif jour nuit plus avantageux au kwh mais l'intĂ©rĂȘt dĂ©pend de la quantitĂ© globale de kwh consommĂ©s dans le logement car le prix de l'abonnement est diffĂ©rent. Dans un cas comme cela pour avoir plus de poids c'est mieux quand on adhĂ©re Ă  une association affiliĂ©e Ă  la CNL la CGL ou la CSCV par exemple mais cela restera limitĂ© Ă  ce que prĂ©voient les lois existantes. Il y a des sites web et des permanences de ces organisations pour se renseigner. Dans mon cas les chauffe eau au gaz sont remplacĂ©s par un raccordement au rĂ©seau public de la commune en gĂ©othermie. On ne peut pas refuser ce genre de travaux qui sont Ă  la charge du propriĂ©taire , seules les consommations et l'entretien sont rĂ©cupĂ©rables dans les charges locatives. Evidemment il faut une concertation avec le bailleur pour plannifier ce travail dans le temps. Aujourd'hui A voir en vidĂ©o sur Futura 18/04/2022, 10h02 5 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Bonjour, Merci pour vos rĂ©ponses, J'en conclus que je dois m'incliner devant cet Ă©tat de fait, c'est absurde mais c'est la loi qui est injuste sans parler du bailleur. Pour notre F4, c'est 2 chambres d'environ 12 mĂštres carrĂ© chacune, l'une chambre Ă  coucher l'autre bureau/chambre d'amis, les deux autres piĂšces qui ne le sont pas vraiment se composent d'un salon d'environ 15 mĂštres carrĂ© ouvert sur une petite piĂšce d'environ 7 mĂštres carrĂ©s C'est vraiment injuste, problĂšme d'encombrement et de consommation d'Ă©nergie en ces temps ou tout le monde doit se mobiliser pour le climat. Je me demande est-ce que les gens avec les minimas sociaux peuvent contester ? Encore merci. 18/04/2022, 11h34 6 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. EnvoyĂ© par YoungMind . . . tout le monde doit se mobiliser pour le climat. Je me demande est-ce que les gens avec les minimas sociaux peuvent contester ? Il faut donc d'abord estimer quel mode de production est prĂ©fĂ©rable. Comme n'importe qui, reste Ă  savoir les motivation du choix du propriĂ©taire. ĐŁĐșŃ€Đ°Ń—ĐœĐ° Ukraina Ukrajna Ukrajina 18/04/2022, 15h32 7 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Question motivations propriĂ©taire. 1 Pannes Ă  rĂ©pĂ©titions -> Est-ce un Ballon est plus fiable qu'un chauffe eau gar ? 2 Veut rĂ©silier le contrat d'entretien gain d'argent, diminution de charges locatives dit il, mon Ɠil -> la loi n'oblige pas l'entretien pĂ©riodique des Ballons, est-ce un dĂ©gagement de sa part de responsabilitĂ© en tant que StĂ© HLM ?, l'entretien pĂ©riodique est prĂ©conisĂ© quelle est la durĂ©e de garantie constructeur en cas de panne ? qui responsable ? est-ce un jour on verra une charge entretien ballon eau chaude certainement ? 3 DĂ©tecteur du monoxyde de carbone dĂ©montĂ© ou inutilisable -> ce problĂšme n'est pas rĂ©solu par le changement de chauffe eau, ICF souhaite se dĂ©responsabilisĂ© en cas de sinistre envers les assurances ? est-ce ICF aussi responsable Non ? 4 Intoxication au monoxyde de carbone -> je conviens que le risque est minimisĂ©. En plus il est dit que la moitiĂ© de la population française ont un chauffe eau gaz et surtout presque tout ceux qui habitent dans des immeubles. Deuis plus de 20 ans que nous utilisons un chauffe Ă  Gaz sans aucun incident aucun qui a une canalisation d'aĂ©ration et la fenĂȘtre de notre cuisine reste ouverte toute l'annĂ©e, je dirais mĂȘme que de toute ma vie de plus de 62 ans toujours utilisĂ© un chauffe eau gaz. Je pense que je peux Ă©voquer, qu'en dites vous ? l'article 23 du mĂȘme texte de loi, relative au travaux d'Ă©conomie d'Ă©nergie, ainsi que le code de la construction et de l'habitation plus prĂ©cisĂ©ment partie lĂ©gislative, articles L111-1 Ă  L863-5 il n y'a aucun gain de performance Ă©nergĂ©tique, bien-sĂ»r que ICF a bien veillĂ© Ă  prĂ©ciser que ces travaux sont Ă  leur charge et dire qu'il y'a quelques choses qui n'est pas Ă  notre charge, leurs salaires, leurs bureaux ... Merci. 18/04/2022, 15h35 8 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Autre solution, tu dĂ©mĂ©nages et d'autres que toi auront ce bon logement. 18/04/2022, 16h00 9 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. EnvoyĂ© par YoungMind Bonjour, Merci pour vos rĂ©ponses, J'en conclus que je dois m'incliner devant cet Ă©tat de fait, c'est absurde mais c'est la loi qui est injuste sans parler du bailleur. Pour notre F4, c'est 2 chambres d'environ 12 mĂštres carrĂ© chacune, l'une chambre Ă  coucher l'autre bureau/chambre d'amis, les deux autres piĂšces qui ne le sont pas vraiment se composent d'un salon d'environ 15 mĂštres carrĂ© ouvert sur une petite piĂšce d'environ 7 mĂštres carrĂ©s C'est vraiment injuste, problĂšme d'encombrement et de consommation d'Ă©nergie en ces temps ou tout le monde doit se mobiliser pour le climat. Je me demande est-ce que les gens avec les minimas sociaux peuvent contester ? Encore merci. Bjr Ă  toi, Faut pas aller trop vite en terme de conclusions !! Un ballon plus volumineux gardera de l'eau chaude...plus longtemps !! C'est donc pas lĂ  que ça pĂ©che ! voir la rĂ©ponse de Yves 35 Rien n'interdit de mettre un pull over au dit ballon, ça diminue les dĂ©perditions. C'est ce que j'ai fait avec des chutes de laines de verres...rĂ©cupĂ©rĂ©es en...dĂ©chetterie Je ne me suis pas ruinĂ©. D'autres part tu n'est pas obligĂ© de rĂ©gler le thermostat dans la fourchette haute de tempĂ©rature. 55 ° Ă  60° c'est largement suffisant et de fait ça dure...plus longtemps entre reprise de chauffe. Donc ça dĂ©pend de ce que toi tu vas en faire ! Une petite quantitĂ© devra se mettre en chauffe plus souvent. Une grosse quantitĂ© aura des pĂ©riodes plus longues entre reprise de chauffe. Donc faut pas s'emballer....trop vite . A+ 18/04/2022, 16h25 10 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. bonjour, Si c'Ă©tait moi, je me rĂ©jouirais. bien sĂ»r la taille du cumulus est en fonction de la taille du logement qui peut ĂȘtre utilisĂ© par une famille de 4 ou 5 personne, d'oĂč la contenance. Essayez de plaider pour un 200 litres s'ils acceptent. Il faut savoir qu'un cumulus consomme surtout en fonction du tirage d'eau qu'on fait, la conso de maintien reste faible. On suppose que ce cumulus sera installĂ© dans l'appartement donc dans un espace chauffĂ©. Oui, c'est plus de sĂ©curitĂ©, pas de risque de fuite de gaz, pas d'entretien qui coĂ»te assez cher. J'ai eu un chauffe eau Ă  gaz chez mes parents et je ne voudrais pas en avoir de nouveau. Il faut qu'il soit rĂ©glĂ© Ă  60° pas plus pour Ă©viter les bactĂ©ries, et comme la cuve est bien isolĂ©e, ça garde bien la chaleur. Et si vous faites attention, et entretien en moins, vous devriez vous en sortir. Reste Ă  savoir s'ils mettront un tarif heures creuses ou pas, ça ne vaut pas forcĂ©ment la peine si on n'a pas de chauffage Ă©lectrique. Essayez de demander qu'on vous le branche avec une prise de courant ce n'est pas certains qu'ils acceptent, et si vous y arrivez, vous le branchez sur un programmateur journalier Ă  cavaliers. Ainsi vous limiterez le fonctionnement de la rĂ©sistance pour qu'elle ne se mette pas en marche dĂšs que vous avez tirĂ© un peu d'eau ceci plusieurs fois dans la journĂ©e. Vous programmez 4 heure de courant la nuit le chauffe eau prendra le temps qu'il lui faut et pas plus, avec le thermostat et de 11 h Ă  12 h une heure de fourniture de courant pour rattraper un peu la tempĂ©rature si besoin. Il consommera juste ce qu'il lui faut pour remonter la tempĂ©rature, ainsi vous limiterez mieux la conso. Il va jusqu'Ă  une puissance de 3600 watts, le cumulus ne fait pas plus Ă  vĂ©rifier toutefois. DerniĂšre modification par Larzacien ; 18/04/2022 Ă  16h28. 19/04/2022, 09h33 11 Re Article de la loi du 6 juillet 1989. Si des problĂšmes de sĂ©curitĂ© apparaissent avec le gaz, installer des chauffe-eau Ă©lectriques les rĂ©soud Ă  moindre coĂ»t avec un bilan Ă©nergĂ©tique favorable suppression de la ventilation supplĂ©mentaire pour la combustion. Et en quoi cerait-ce "moins bon pour le climat" ? Les pertes thermiques avec un chauffe-eau Ă©lectrique diminuent lorsque la taille du ballon augmente toutes choses Ă©gales par ailleurs ! ĐŁĐșŃ€Đ°Ń—ĐœĐ° Ukraina Ukrajna Ukrajina
Cequ'il faut retenir : Par application de l'article 7-1 de la loi du 6 juillet 1989, toutes actions dĂ©rivant d'un contrat de bail sont prescrites par trois ans Ă  compter du jour oĂč le titulaire La date de prise d’effet, mention obligatoire du contrat de location L’article 3 de la loi du 6 juillet 1989 dĂ©termine une liste limitative des mentions obligatoires du contrat de location pour un bien Ă  usage d’habitation, dĂšs lors que le locataire y Ă©tablit sa rĂ©sidence principale. A titre d’exemple, peuvent ĂȘtre citĂ©s Les coordonnĂ©es et noms du propriĂ©taire et du locataire. Le montant du loyer et des charges. La durĂ©e et la date de prise d’effet
 La jurisprudence rappelle son caractĂšre obligatoire Ă  plusieurs reprises et insiste sur le fait qu’elle peut ĂȘtre diffĂ©rente de la date de signature du bail d'habitation. Elle peut ĂȘtre postĂ©rieure Ă  la signature du bail, mais aussi antĂ©rieure, en cas de rĂ©gularisation d’un bail de location fait sans Ă©crit par exemple. Unbail en droit français est un contrat selon lequel une partie, appelĂ©e le bailleur, confĂšre Ă  une autre partie, appelĂ©e le locataire ou le preneur, le droit d'usage d'un bien mobilier ou immobilier pour un certain temps, moyennant le versement d'un loyer.. Cadre lĂ©gal. Les baux d'habitation principale sont essentiellement rĂ©gis par la loi n o 89-462 du 6 juillet 1989 [1]. La loi du 6 juillet 1989 prĂ©voit que le locataire a l’obligation d’exĂ©cuter l’entretien courant du jardin et du bien louĂ© ainsi que les menues rĂ©parations, les autres rĂ©parations sont Ă  la charge du propriĂ©taire. L’entretien courant des pelouses est Ă  la charge du locataire. © savoieleysse Sommaire Le jardin doit ĂȘtre entretenu par le locataire Le dĂ©cret du 26 aout 1987 sur les rĂ©parations locatives fixe une liste des rĂ©parations locatives concernant les extĂ©rieurs dont le locataire a la jouissance exclusive. Il s’agit notamment de l’entretien courant des pelouses, massifs, bassins et piscines, de la taille et l’élagage des arbres et arbustes ainsi que leur remplacement. Dans le cas oĂč il est nĂ©cessaire d’exĂ©cuter des travaux qui ne relĂšvent pas des menues rĂ©parations ou de l’entretien courant c’est au propriĂ©taire bailleur de procĂ©der aux travaux nĂ©cessaires et de les prendre Ă  sa charge. Bon Ă  savoir Si le jardin est une partie commune dont plusieurs occupants ont la jouissance, le locataire n’aura pas la charge d’entretenir lui-mĂȘme. Il sera toutefois amenĂ© Ă  payer des charges liĂ©es Ă  l’entretien effectuĂ© sur ces parties. Ces charges sont limitĂ©es par un autre dĂ©cret de 1987, sur les charges rĂ©cupĂ©rables, qui lui est exhaustif. Le propriĂ©taire peut ainsi rĂ©cupĂ©rer sur le locataire les frais de nettoyage des aires de stationnement, des aires de jeux, des espaces verts etc
 Le propriĂ©taire peut casser » le bail pour dĂ©faut d'entretien Si le dĂ©faut d’entretien est tel que le bien est visiblement dĂ©gradĂ©, alors le propriĂ©taire-bailleur peut saisir la justice pour obtenir la rĂ©siliation judiciaire du bail d'habitation. Le tribunal d’instance est compĂ©tent, le bailleur n’est pas tenu de prendre un avocat. Le locataire doit rendre compte de l’état du bien immobilier lorsque le bail prend fin. Lors de l’état des lieux les parties constatent, notamment, si la pelouse est entretenue. A dĂ©faut, le propriĂ©taire peut imputer au locataire les frais de remise en Ă©tat en justifiant des sommes prĂ©levĂ©es par devis ou facture. Entretien de la façade et du jardin qui paie quoi entre le propriĂ©taire et le locataire ? RĂ©fĂ©rences juridiques Articles 6 et 7 de la Loi du 6 juillet 1989 n°89-462. DĂ©cret du 26 aoĂ»t 1987 n°87-712 concernant les rĂ©parations locatives. DĂ©cret du 26 aoĂ»t 1987 n°87-713 concernant les charges rĂ©cupĂ©rables. Depuisla loi ALUR, la prescription de toutes actions dĂ©rivant d’un bail, y compris donc l’action en rĂ©pĂ©tition (ou en remboursement) de loyers ou de charges est
Ce que dit la loi Il est d’abord important de distinguer la domiciliation de l’entreprise et l’exercice de l’activitĂ© professionnelle. La loi du 6 juillet 1989 stipule que le locataire doit respecter l’usage d’habitation du logement pour que le contrat de location reste valable. Autrement dit, le locataire ne peut pas exercer son activitĂ© professionnelle Ă  son domicile. Il existe toutefois des exceptions Ă  cette rĂšgle. Quel type d’activitĂ© professionnelle puis-je exercer ? La loi distingue diffĂ©rents cas selon le statut professionnel du locataire et le type d’activitĂ© que ce dernier souhaite exercer dans son logement. Quelle que soit la raison et le type d’activitĂ© choisie, le locataire doit impĂ©rativement prĂ©venir son bailleur de son intention et effectuer les dĂ©marches administratives nĂ©cessaires. Je souhaite domicilier mon entreprise Ă  la mĂȘme adresse que ma rĂ©sidence principale ConformĂ©ment Ă  l’article L631-7-3 du Code de la construction et de l’habitation, dĂšs lors qu’aucune stipulation contractuelle prĂ©vue dans le bail ou le rĂšglement de copropriĂ©tĂ© ne s’y oppose, l’exercice d’une activitĂ© professionnelle, y compris commerciale, est autorisĂ© dans une partie d’un local Ă  usage d’habitation, dĂšs lors que l’activitĂ© considĂ©rĂ©e n’est exercĂ©e que par le ou les occupants ayant leur rĂ©sidence principale dans ce local et ne conduit Ă  y recevoir ni clientĂšle ni marchandises. Les dispositions du prĂ©sent article sont applicables aux reprĂ©sentants lĂ©gaux des personnes morales ». Autrement dit, un locataire est en droit de dĂ©clarer le siĂšge social de son entreprise Ă  son domicile si le bail et le rĂšglement de la copropriĂ©tĂ© ne s’y opposent pas. Toutefois, sa rĂ©sidence principale ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme son bureau puisqu’il ne peut y recevoir ni clients, ni secrĂ©tariat, ni activitĂ© commerciale, ni marchandises. La Cour de cassation a rappelĂ©, dans un arrĂȘt du 25 fĂ©vrier 2016, que la domiciliation d’une personne morale dans les locaux Ă  usage d’habitation pris Ă  bail par son reprĂ©sentant lĂ©gal n’entraĂźne pas de changement de destination des lieux si aucune activitĂ© commerciale n’y est exercĂ©e. J’exerce une activitĂ© commerciale Techniquement, rien n’empĂȘche le locataire qui le souhaite de demander l’autorisation Ă  son propriĂ©taire d’exercer son activitĂ© commerciale Ă  son domicile. Mais ce choix a des consĂ©quences non-nĂ©gligeables aussi bien pour le locataire que pour le propriĂ©taire. En effet, si le propriĂ©taire accepte la demande, il est tenu de le faire par Ă©crit et d’effectuer les dĂ©marches permettant le changement de destination des locaux et la modification de la nature du bail, qui deviendrait un bail commercial. Autrement dit, le propriĂ©taire dĂ©cide de changer la nature de l’usage de son logement. Article L637-1 du Code de la construction et de l’habitation [
] lorsqu’une autorisation administrative subordonnĂ©e Ă  une compensation a Ă©tĂ© accordĂ©e aprĂšs le 1er janvier 1970 pour changer l’usage d’un local mentionnĂ© Ă  l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, le local autorisĂ© Ă  changer d’usage et le local ayant servi de compensation sont rĂ©putĂ©s avoir l’usage rĂ©sultant de l’autorisation. » J’exerce une activitĂ© non-commerciale Il est possible d’exercer une activitĂ© professionnelle Ă  son domicile tout en Ă©tant locataire, si et seulement si l’activitĂ© professionnelle concernĂ©e n’est pas artisanale ou commerciale. ConcrĂštement cela signifie que seuls les professionnels exerçant une activitĂ© libĂ©rale peuvent demander au propriĂ©taire de bĂ©nĂ©ficier d’un bail mixte. Ce contrat est soumis, lui aussi, Ă  la loi du 6 juillet 1989, mais renforce la protection du locataire dans l’exercice de ses droits. Si les modalitĂ©s de fixation du loyer sont les mĂȘmes que pour un bail Ă  usage d’habitation, le propriĂ©taire peut tout de mĂȘme justifier un loyer lĂ©gĂšrement plus Ă©levĂ© du fait du double usage des lieux. La spĂ©cificitĂ© de la location en loi Pinel La loi est claire quant Ă  l’usage de logements Ă©ligibles au dispositif Pinel. Un logement Pinel doit ĂȘtre louĂ© Ă  usage d’habitation et Ă  titre de rĂ©sidence principale. Dans le cas contraire, l’exercice d’une activitĂ© professionnelle par un locataire Pinel entraĂźnerait l’inĂ©ligibilitĂ© du logement au dispositif. Le propriĂ©taire-bailleur perdrait alors son avantage fiscal. Pour conserver sa rĂ©duction d’impĂŽts, le propriĂ©taire serait alors en droit de donner congĂ© Ă  son locataire pour non-respect des clauses du contrat de location. Attention, toutefois, la dĂ©cision revient au juge aprĂšs examen du cas prĂ©cis. En savoir plus sur la gestion locative des locataires
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Jusquà la mise en place, dans chaque académie, des instituts universitaires de formation des maßtres, la loi du 9 août 1879 relative à l'établissement des écoles normales primaires, les articles 2, 3 et 47 de la loi du 19 juillet 1889 sur les dépenses ordinaires de l'instruction primaire publique et les traitements du personnel de ce service, modifiée par la loi du 25
Un bailleur social avait assignĂ© ses anciens locataires, aprĂšs leur libĂ©ration des lieux, en paiement d’une somme au titre des rĂ©parations locatives et d’un solde de loyer. Saisi du litige, un Tribunal d’instance avait considĂ©rĂ©, dans un jugement du 7 septembre 2015, qu’en application de la prescription biennale Ă©dictĂ©e par l’article L. 137-2 du Code de la consommation, l’action du bailleur Ă©tait prescrite. A cet effet, le Juge d’instance a considĂ©rĂ© que, le bailleur social Ă©tant un professionnel de la location immobiliĂšre sociale et la location d’un logement une fourniture de services, le locataire devait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un consommateur et, de ce fait, que la prescription triennale de l’article 7-1 de la loi du 6 juillet 1989 n’était pas applicable. Saisie du litige, la troisiĂšme chambre civile de la Cour de cassation a trĂšs naturellement cassĂ©, aux termes d’un arrĂȘt de principe, le jugement du Tribunal d’instance, en rappelant le caractĂšre exclusif du rĂ©gime posĂ© par la loi du 6 juillet 1989 aux baux d’habitation, notamment la prescription triennale de son article 7-1, en indiquant Attendu qu’en application [de l’article 7-1 de la loi du 6 juillet 1989], toutes actions dĂ©rivant d’un contrat de bail sont prescrites par trois ans Ă  compter du jour oĂč le titulaire d’un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant d’exercer ce droit ; qu’aux termes de [l’article L137-2 du Code de la consommation], l’action des professionnels, pour les biens ou les services qu’ils fournissent aux consommateurs, se prescrit par deux ans. [
] Qu’en statuant ainsi, alors que le bail d’habitation rĂ©gi par la loi du 6 juillet 1989 obĂ©it Ă  des rĂšgles spĂ©cifiques exclusives du droit de la consommation, de sorte que la prescription Ă©dictĂ©e par l’article -1 de cette loi est seule applicable Ă  l’action en recouvrement des rĂ©parations locatives et des loyers impayĂ©s le tribunal d’instance a violĂ© les textes susvisĂ©s, le premier par refus d’application et le second par fausse application ». Ce faisant, la Cour de cassation rappelle que la rĂšgle spĂ©ciale dĂ©roge aux rĂšgles gĂ©nĂ©rales et Ă©carte toute tentative de requalification du logement en bien de consommation. Ladate de sanction est suivie de l’annĂ©e et du numĂ©ro de chapitre de la loi sanctionnĂ©e tels qu’ils figureront dans les Lois du QuĂ©bec. À titre d’exemple, l’expression « 2007, c. 7 » figurant Ă  la suite d’une date de sanction signifie « Lois du QuĂ©bec 2007, chapitre 7 ». PrĂ©sentation . Des amendements au projet de loi n° 61, Loi visant la relance de
Loi n° 89-461 du 6 juillet 1989 modifiant le code de procédure pénale et relatif à la détention provisoireChronoLégi Article 7 - Loi n° 89-461 du 6 juillet 1989 modifiant le code de procédure pénale et relatif à la détention provisoire »Version à la date format JJ/MM/AAAAou duArticle 7Retourner en haut de la page
Larticle 7 de la loi du 6 Juillet 1989 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs et la loi Alur du 24 Mars 2014 pour l’accĂšs au logement et un urbanisme rĂ©novĂ© Ă©tablissent l’obligation du locataire de « permettre l’accĂšs aux lieux louĂ©s pour la
Version en vigueur du 08 juillet 1989 au 24 juillet 1994 Le locataire est obligĂ© a De payer le loyer et les charges rĂ©cupĂ©rables aux termes convenus ; le paiement mensuel est de droit lorsque le locataire en fait la demande ; b D'user paisiblement des locaux louĂ©s suivant la destination qui leur a Ă©tĂ© donnĂ©e par le contrat de location ; c De rĂ©pondre des dĂ©gradations et pertes qui surviennent pendant la durĂ©e du contrat dans les locaux dont il a la jouissance exclusive, Ă  moins qu'il ne prouve qu'elles ont eu lieu par cas de force majeure, par la faute du bailleur ou par le fait d'un tiers qu'il n'a pas introduit dans le logement ; d De prendre Ă  sa charge l'entretien courant du logement, des Ă©quipements mentionnĂ©s au contrat et les menues rĂ©parations ainsi que l'ensemble des rĂ©parations locatives dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d'Etat, sauf si elles sont occasionnĂ©es par vĂ©tustĂ©, malfaçon, vice de construction, cas fortuit ou force majeure ; e De laisser exĂ©cuter dans les lieux louĂ©s les travaux d'amĂ©lioration des parties communes ou des parties privatives du mĂȘme immeuble, ainsi que les travaux nĂ©cessaires au maintien en Ă©tat et Ă  l'entretien normal des locaux louĂ©s ; les dispositions des deuxiĂšme et troisiĂšme alinĂ©as de l'article 1724 du code civil sont applicables Ă  ces travaux ; f De ne pas transformer les locaux et Ă©quipements louĂ©s sans l'accord Ă©crit du propriĂ©taire ; Ă  dĂ©faut de cet accord, ce dernier peut exiger du locataire, Ă  son dĂ©part des lieux, leur remise en l'Ă©tat ou conserver Ă  son bĂ©nĂ©fice les transformations effectuĂ©es sans que le locataire puisse rĂ©clamer une indemnisation des frais engagĂ©s ; le bailleur a toutefois la facultĂ© d'exiger aux frais du locataire la remise immĂ©diate des lieux en l'Ă©tat lorsque les transformations mettent en pĂ©ril le bon fonctionnement des Ă©quipements ou la sĂ©curitĂ© du local ; g De s'assurer contre les risques dont il doit rĂ©pondre en sa qualitĂ© de locataire et d'en justifier lors de la remise des clĂ©s puis, chaque annĂ©e, Ă  la demande du bailleur. Toute clause prĂ©voyant la rĂ©siliation de plein droit du contrat de location pour dĂ©faut d'assurance du locataire ne produit effet qu'un mois aprĂšs un commandement demeurĂ© infructueux. Ce commandement reproduit, Ă  peine de nullitĂ©, les dispositions du prĂ©sent paragraphe.
Loin°89-462 du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs : article 20-1 Recours locataire logement non-décent Code civil : articles 1714 à 1751-1 Obligations du prorpiétaire (articles
Le locataire est obligĂ© a De payer le loyer et les charges rĂ©cupĂ©rables aux termes convenus ; le paiement mensuel est de droit lorsque le locataire en fait la demande. Le paiement partiel du loyer par le locataire rĂ©alisĂ© en application de l'article L. 843-1 du code de la construction et de l'habitation ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un dĂ©faut de paiement du locataire ;b D'user paisiblement des locaux louĂ©s suivant la destination qui leur a Ă©tĂ© donnĂ©e par le contrat de location ;c De rĂ©pondre des dĂ©gradations et pertes qui surviennent pendant la durĂ©e du contrat dans les locaux dont il a la jouissance exclusive, Ă  moins qu'il ne prouve qu'elles ont eu lieu par cas de force majeure, par la faute du bailleur ou par le fait d'un tiers qu'il n'a pas introduit dans le logement ;d De prendre Ă  sa charge l'entretien courant du logement, des Ă©quipements mentionnĂ©s au contrat et les menues rĂ©parations ainsi que l'ensemble des rĂ©parations locatives dĂ©finies par dĂ©cret en Conseil d'Etat, sauf si elles sont occasionnĂ©es par vĂ©tustĂ©, malfaçon, vice de construction, cas fortuit ou force majeure. Les modalitĂ©s de prise en compte de la vĂ©tustĂ© de la chose louĂ©e sont dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat, aprĂšs avis de la Commission nationale de concertation. Lorsque les organismes bailleurs mentionnĂ©s Ă  l'article L. 411-2 du code de la construction et de l'habitation ont conclu avec les reprĂ©sentants de leurs locataires des accords locaux portant sur les modalitĂ©s de prise en compte de la vĂ©tustĂ© et Ă©tablissant des grilles de vĂ©tustĂ© applicables lors de l'Ă©tat des lieux, le locataire peut demander Ă  ce que les stipulations prĂ©vues par lesdits accords soient appliquĂ©es ;e De permettre l'accĂšs aux lieux louĂ©s pour la prĂ©paration et l'exĂ©cution de travaux d'amĂ©lioration des parties communes ou des parties privatives du mĂȘme immeuble, de travaux nĂ©cessaires au maintien en Ă©tat ou Ă  l'entretien normal des locaux louĂ©s, de travaux d'amĂ©lioration de la performance Ă©nergĂ©tique Ă  rĂ©aliser dans ces locaux et de travaux qui permettent de remplir les obligations mentionnĂ©es au premier alinĂ©a de l'article 6. Les deux derniers alinĂ©as de l'article 1724 du code civil sont applicables Ă  ces travaux sous rĂ©serve du respect de la loi n° 67-561 du 12 juillet 1967 relative Ă  l'amĂ©lioration de l'habitat. Avant le dĂ©but des travaux, le locataire est informĂ© par le bailleur de leur nature et des modalitĂ©s de leur exĂ©cution par une notification de travaux qui lui est remise en main propre ou par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. Aucuns travaux ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s les samedis, dimanches et jours fĂ©riĂ©s sans l'accord exprĂšs du locataire. Si les travaux entrepris dans un local d'habitation occupĂ©, ou leurs conditions de rĂ©alisation, prĂ©sentent un caractĂšre abusif ou vexatoire ou ne respectent pas les conditions dĂ©finies dans la notification de prĂ©avis de travaux ou si leur exĂ©cution a pour effet de rendre l'utilisation du local impossible ou dangereuse, le juge peut prescrire, sur demande du locataire, l'interdiction ou l'interruption des travaux entrepris ;f De ne pas transformer les locaux et Ă©quipements louĂ©s sans l'accord Ă©crit du propriĂ©taire ; Ă  dĂ©faut de cet accord, ce dernier peut exiger du locataire, Ă  son dĂ©part des lieux, leur remise en l'Ă©tat ou conserver Ă  son bĂ©nĂ©fice les transformations effectuĂ©es sans que le locataire puisse rĂ©clamer une indemnisation des frais engagĂ©s ; le bailleur a toutefois la facultĂ© d'exiger aux frais du locataire la remise immĂ©diate des lieux en l'Ă©tat lorsque les transformations mettent en pĂ©ril le bon fonctionnement des Ă©quipements ou la sĂ©curitĂ© du local. Toutefois, des travaux d'adaptation du logement aux personnes en situation de handicap ou de perte d'autonomie ou des travaux de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s aux frais du locataire. Ces travaux font l'objet d'une demande Ă©crite par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception auprĂšs du bailleur. L'absence de rĂ©ponse dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la date de rĂ©ception de la demande vaut dĂ©cision d'acceptation du bailleur. Au dĂ©part du locataire, le bailleur ne peut pas exiger la remise des lieux en l'Ă©tat. La liste des travaux ainsi que les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre sont fixĂ©es par dĂ©cret en Conseil d'Etat ;g De s'assurer contre les risques dont il doit rĂ©pondre en sa qualitĂ© de locataire et d'en justifier lors de la remise des clĂ©s puis, chaque annĂ©e, Ă  la demande du bailleur. La justification de cette assurance rĂ©sulte de la remise au bailleur d'une attestation de l'assureur ou de son clause prĂ©voyant la rĂ©siliation de plein droit du contrat de location pour dĂ©faut d'assurance du locataire ne produit effet qu'un mois aprĂšs un commandement demeurĂ© infructueux. Ce commandement reproduit, Ă  peine de nullitĂ©, les dispositions du prĂ©sent dĂ©faut de la remise de l'attestation d'assurance et aprĂšs un dĂ©lai d'un mois Ă  compter d'une mise en demeure non suivie d'effet, le bailleur peut souscrire une assurance pour compte du locataire, rĂ©cupĂ©rable auprĂšs de mise en demeure doit informer le locataire de la volontĂ© du bailleur de souscrire une assurance pour compte du locataire et vaut renoncement Ă  la mise en Ɠuvre de la clause prĂ©voyant, le cas Ă©chĂ©ant, la rĂ©siliation de plein droit du contrat de location pour dĂ©faut d'assurance du assurance constitue une assurance pour compte au sens de l'article L. 112-1 du code des assurances. Elle est limitĂ©e Ă  la couverture de la responsabilitĂ© locative mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du prĂ©sent g. Le montant total de la prime d'assurance annuelle, Ă©ventuellement majorĂ© dans la limite d'un montant fixĂ© par dĂ©cret en Conseil d'Etat, est rĂ©cupĂ©rable par le bailleur par douziĂšme Ă  chaque paiement du loyer. Il est inscrit sur l'avis d'Ă©chĂ©ance et portĂ© sur la quittance remise au copie du contrat d'assurance est transmise au locataire lors de la souscription et Ă  chaque renouvellement du le locataire remet au bailleur une attestation d'assurance ou en cas de dĂ©part du locataire avant le terme du contrat d'assurance, le bailleur rĂ©silie le contrat souscrit pour le compte du locataire dans le dĂ©lai le plus bref permis par la lĂ©gislation en vigueur. La prime ou la fraction de prime exigible dans ce dĂ©lai au titre de la garantie souscrite par le bailleur demeure rĂ©cupĂ©rable auprĂšs du locataire.
Lobjectif du lĂ©gislateur ressort assez clairement des travaux parlementaires, et spĂ©cialement de l’exposĂ© des motifs de la loi, qui Ă©voque le souci de simplification du
ï»żToutes actions dĂ©rivant d'un contrat de bail sont prescrites par trois ans Ă  compter du jour oĂč le titulaire d'un droit a connu ou aurait dĂ» connaĂźtre les faits lui permettant d'exercer ce droit. Toutefois, l'action en rĂ©vision du loyer par le bailleur est prescrite un an aprĂšs la date convenue par les parties dans le contrat de bail pour rĂ©viser ledit loyer.
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EnmatiĂšre de baux d'habitation et en application de l'article 15, I de la loi du 6 juillet 1989, le locataire souhaitant bĂ©nĂ©ficier des dĂ©lais rĂ©duits de prĂ©avis mentionnĂ©s aux 1° Ă  5° du texte prĂ©citĂ© prĂ©cise le motif invoquĂ© et le justifie au moment de l'envoi de la lettre de congĂ© : Ă  dĂ©faut, le dĂ©lai de prĂ©avis applicable Ă  ce congĂ© est de trois mois. (3e Chambre Dans sa dĂ©cision n°94-359 DC du 19 janvier 1995, le Conseil Constitutionnel Ă©nonce que la possibilitĂ© de disposer d’un logement dĂ©cent est un objectif Ă  valeur constitutionnelle » §7. Il en rĂ©sulte ainsi au Parlement et au Gouvernement la charge de dĂ©terminer, dans la limite de leurs compĂ©tences respectives, les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre de cet objectif Ă  valeur constitutionnelle. La notion de logement dĂ©cent est trĂšs prĂ©sente en droit interne. Plusieurs textes de loi ont tentĂ© d’y atteindre. Par exemple, la loi n°2007-290 de mars 2007 instituant le droit au logement opposable DALO, qui consacre le droit Ă  un logement dĂ©cent pour toute personne qui rĂ©side, en France, de façon rĂ©guliĂšre et dans des conditions permanentes, et qui n’est pas en mesure d’y accĂ©der par ses propres l’espĂšce, l’article 6 de la loi n°89-462 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs rĂ©visĂ©e par la loi n°2018-1021 portant Ă©volution du logement, de l’amĂ©nagement et du numĂ©rique contribue, elle aussi, Ă  mettre en Ɠuvre cet objectif. En effet, l’obligation de disposer d’un logement dĂ©cent s’applique Ă  la matiĂšre locative, et incombe exclusivement au bailleur alinĂ©a 3 de cet article, lequel encourt, le cas Ă©chĂ©ant une condamnation au civil en dommages-intĂ©rĂȘts au titre de l’inexĂ©cution de son obligation art. 1231-1 du Code civil.L’article 6 de la loi du 6 juillet 1989 n°89-462 dispose que le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement dĂ©cent » et dĂ©taille, ensuite, les critĂšres d’un tel logement. Ces derniers sont cumulatifs et sont au nombre de quatre il ne doit pas faire courir un risque manifeste pour la santĂ© ou la sĂ©curitĂ© physique ; doit ĂȘtre exempt de toute infestation d’espĂšce nuisible ou parasite ; doit satisfaire un critĂšre minimal de performance Ă©nergĂ©tique ; et doit ĂȘtre dotĂ© des Ă©lĂ©ments le rendant conforme Ă  l’usage d’habitation. Les obligations du bailleur selon l'article 6 de la loi du 6 juillet 1989 En vertu de cet article, le bailleur est soumis Ă  plusieurs obligations Le logement qu’il loue au locataire doit ĂȘtre en bon Ă©tat d’usage et de rĂ©paration, tout comme les Ă©quipements qui sont mentionnĂ©s dans le contrat de bailleur est tenu d’assurer Ă  son locataire la jouissance paisible du logement, notamment en le garantissant des vices et dĂ©fauts pouvant y faire obstacle et, Ă  ce titre, le bailleur commun Ă  plusieurs preneurs est responsable, Ă  l’égard de l’un, du trouble causĂ© par l’autre Cass. 3e civ. 23 mai 2019, req. n° doit entretenir les locaux en Ă©tat de servir Ă  l’usage que le contrat prĂ©voit, et doit y procĂ©der aux rĂ©parations autres que locatives nĂ©cessaires au maintien en Ă©tat et Ă  l’entretien normal des locaux louĂ©s. ;Il ne peut pas s’opposer aux amĂ©nagements que le locataire rĂ©alise, Ă  condition que ceux-ci ne constituent pas une transformation de la chose cas de manquement Ă  ces obligations, le bailleur ne peut s’exonĂ©rer de sa responsabilitĂ© qu’en invoquant le cas de force majeure Ă©vĂ©nement Ă  la fois irrĂ©sistible, imprĂ©visible et extĂ©rieur ou la faute du preneur, cause d’exonĂ©ration dont il lui revient, toutefois, d’apporter la preuve. Qu'est ce qu'un logement dĂ©cent au sens juridique ? De son cĂŽtĂ©, la Cour de cassation a Ă©tĂ© amenĂ©e Ă  Ă©valuer les critĂšres d’un logement dĂ©cent, d’un bien meublĂ© et ce qui les distinguait. Par exemple, dans son arrĂȘt de Chambre Civile rendu le 26 janvier 2022 req. n° la Cour a considĂ©rĂ© que, lorsqu’un logement dĂ©cent possĂšde les meubles permettant au locataire de satisfaire aux besoins Ă©lĂ©mentaires de la vie quotidienne 
 notamment d’une couette ou d’une couverture, d’un dispositif d’occultation des fenĂȘtres dans les piĂšces destinĂ©es Ă  ĂȘtre utilisĂ©es comme chambre Ă  coucher, d’un four ou d’un four Ă  micro-onde, des ustensiles de cuisine, des luminaires, d’un matĂ©riel d’entretien mĂ©nager adaptĂ© aux caractĂ©ristiques du logement ». Le bien louĂ© pouvait ĂȘtre considĂ©rĂ© en tant que logement meublĂ©. Ce type de bien semble donc a priori relever d’une catĂ©gorie supĂ©rieure Ă  celle du seul logement dĂ©cent.
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Laloi du 10 juillet 1989 marque une étape essentielle dans le renforcement de la politique de prévention des mauvais traitements et de protection des mineurs maltraités. Intro 4 AGIR CONTRE LA MALTRAITANCE. La loi du 17 juin 1998 améliore le dispositif de prévention et de répression des infractions sexuelles commises sur les mineurs, avec deux volets : le
DĂ©tails CrĂ©ation 11 avril 2018 La cour d’appel de Paris dans un arrĂȘt du 10 avril 2018 n°17-08421 a rappelĂ© qu’un bail d’habitation concĂ©dĂ© Ă  une personne morale SCI en l’espĂšce n’est pas soumis Ă  l’ensemble des dispositions de la loi du 6 juillet 1989. Les juges parisiens prĂ©cisent que la qualitĂ© de locataire en titre que revendique l’occupant ne peut se dĂ©duire de l’occupation des lieux depuis l’origine et durĂšglementdes loyers et charges, dĂšs lors qu’il n’est pas dĂ©montrĂ© que le bailleur avait entendu lui confĂ©rer cette qualitĂ©. LadĂ©livranced’uncommandementvisant par erreur les dispositions de laloidu 6 juillet 1989 ne suffisait pas non plus Ă  traduire la volontĂ© du bailleur de soumettre le bail Ă  ce dispositif lĂ©gal. Elleest situĂ©e dans le sud de l' ocĂ©an Pacifique, Ă  environ 6 000 km Ă  l’est de l’ Australie. Elle inclut aussi les vastes espaces maritimes adjacents 7. La PolynĂ©sie française, « pays d'outre-mer » français, est un territoire non autonome relevant de DICTIONNAIRE DU DROIT PRIVÉ par Serge BraudoConseiller honoraire Ă  la Cour d'appel de Versailles BAIL DEFINITIONDictionnaire juridique Le texte ci-aprĂšs a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© avant que ne soient publiĂ©s la Loi d'urgence n° 2020-290 du 23 mars 2020 pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de covid-19, le DĂ©cret n° 2020-293 du 23 mars 2020 modifiĂ© prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de covid-19, l'Ordonnance n° 2020-427 du 15 avril 2020 portant diverses dispositions en matiĂšre de dĂ©lais, le DĂ©cret n° 2020-432 du 16 avril 2020 complĂ©tant le dĂ©cret n° 2020-293 du 23 mars 2020. Il convient donc, relativement aux matiĂšres traitĂ©es de tenir compte des Lois et rĂšglements qui ont Ă©tĂ© pris en application de la Loi d'urgence qui a modifiĂ© le droit existant et dont on trouvera la rĂ©fĂ©rence dans la partie Textes » au bas de cette page. Le Code civil au titre VIII art. 1708 et suivants dĂ©signe sous la dĂ©nomination gĂ©nĂ©rale de "contrat de louage", Ă  la fois le louage de choses, le louage d'ouvrage qui est le contrat d'entreprise et le louage de service qui est le contrat de travail. En ce qui concerne le louage de choses, pour dĂ©signer l'accord par lequel une personne remet un bien Ă  une autre en vue de l'utiliser moyennant une rĂ©munĂ©ration dite "loyer", l'usage a consacrĂ© deux expressions, "location" et "bail". Le mot "louage" est peu usitĂ© dans la langue courante si ce n'est pour dĂ©signer le louage de "voitures de maĂźtres". L'expression a disparu en fait avec les maĂźtres. En revanche "location" est utilisĂ© par les agences immobiliĂšres pour la prise Ă  bail des locaux Ă  usage d'habitation. Dans le langage juridique courant, les mots "bail" et "location" s'emploient indiffĂ©remment pour dĂ©signer le louage de biens immobiliers. Mais avec le temps les juristes ayant abandonnĂ© l'usage du verbe "bailler", on dit quand on dĂ©signe le propriĂ©taire, qu'il "donne Ă  bail" et pour celui qui reçoit le bien, qu'il "prend Ă  bail". On Ă©vite l'expression amphibologique "louer" qui, si elle n'est pas situĂ©e dans un contexte qui en rend le sens explicite, pose le problĂšme de savoir si le verbe est pris dans son sens actif de "donner en location" ou dans son sens passif de "prendre en location ". Voir aussi les mots "Louage" et PrĂ©caire Convention. De prĂ©fĂ©rence au mot "bail", le mot "location" est d'avantage usitĂ© lorsque l'objet du contrat est une chose mobiliĂšre. On dit "louer une voiture" ou, "louer une paire de skis ". "Louer", s'emploie aussi dans le contrat de transport de personnes. On dit "louer une place dans un train ". De mĂȘme, les juristes continuent Ă  utiliser le verbe "louer les services de quelqu'un " Ă  la place d'"engager" ou d'"embaucher" un salariĂ©. Le bail d'immeuble ou de parties d'immeuble destinĂ©s Ă  l'habitation est rĂ©gi par les dispositions gĂ©nĂ©rales contenues dans les articles 1713 et suivants du Code civil, la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs, par le Code de la Construction et de l'habitation, par l'article 62 de la loi n° 91-650 du 9 juillet 1991 portant rĂ©forme des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution concernant la rĂ©siliation et la procĂ©dure d'expulsion, par la loi n°98-657 du 29 juillet 1998 relative Ă  la lutte contre les exclusions la Loi 2014-366 du 24 mars 2014pour l'accĂšs au logement et un urbanisme rĂ©novĂ© dite Loi Alur la Loi 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique dite Loi Elan. Le contrat de sĂ©jour au sens de l'article L. 311-4 du code de l'action sociale et des familles EHPAD est exclusif de la qualification de contrat de louage de chose. 3e Chambre 3 dĂ©cembre 2020, pourvoi n°20-10122, Legifrance. En exĂ©cution de l'Ordonnance n° 2020-331 du 25 mars 2020 relative au prolongement de la trĂȘve hivernale, pour l'annĂ©e 2020, la pĂ©riode mentionnĂ©e aux troisiĂšme alinĂ©a de l'article L. 115-3 du code de l'action sociale et des familles et premier alinĂ©a de l'article L. 412-6 du code des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution est prolongĂ©e jusqu'au 31 mai 2020 de mĂȘme, les durĂ©es mentionnĂ©es aux articles L. 611-1 et L. 641-8 du code des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution sont augmentĂ©es de deux mois. Lorsqu'un bail a pour objet une maison d'habitation mais qu'il contient une clause par laquelle le bailleur autorise expressĂ©ment le locataire Ă  y exercer une activitĂ© commerciale et industrielle, un tel bail ne peut se trouver qualifiĂ© de bail d'habitation soumis Ă  la loi n°89-462 du 6 juillet 1989. 3e Chambre civile 9 juillet 2014, pourvoi n°12-29329, BICC n°812. du 1er dĂ©cembre 2014 et Legifrance. Lorsque pendant la durĂ©e du bail, la chose louĂ©e est dĂ©truite en totalitĂ© par cas fortuit, le bail est rĂ©siliĂ© de plein droit doit ĂȘtre assimilĂ©e Ă  la destruction en totalitĂ© de la chose louĂ©e l'impossibilitĂ© absolue et dĂ©finitive d'en user conformĂ©ment Ă  sa destination ou la nĂ©cessitĂ© d'effectuer des travaux dont le coĂ»t excĂšde sa valeur 3e Chambre civile 8 mars 2018, pourvoi 17-11439, BICC n°885 du 1er juillet 2018 et Legifrance. Si le bail ne stipule pas la solidaritĂ© des preneurs et que la dette de loyer n'est pas par elle-mĂȘme indivisible, le bailleur doit diviser son action contre chacun des locataires. 3e Chambre civile 30 octobre 2013, pourvoi n°12-21034, BICC n°796 du 15 fĂ©vrier 2014 et Legifrance. De mĂȘme, en l'absence de solidaritĂ© entre les locataires, un seul des copreneurs peut donner valablement congĂ© le bail se poursuit alors avec le locataire restant sur l'ensemble des locaux avec obligation de payer l'intĂ©gralitĂ© du loyer. mĂȘme Chambre, mĂȘme date pourvoi n°12-21973, BICC n°796 du 15 fĂ©vrier 2014 avec une note du SDR et Legifrance. Consulter la note de Madame BĂ©nĂ©dicte Humblot-Catheland rĂ©fĂ©rencĂ©e dans la Bibliographie ci-aprĂšs. Le rĂšglement de CopropriĂ©tĂ© ayant la nature d'un contrat, chaque copropriĂ©taire a le droit d'en exiger le respect par les autres 3e Civ., 22 mars 2000, pourvoi n° 98-13345, Bull. 2000, III, n° 64, Legifrance. et donc il s'end Ă©duit que tout copropriĂ©taire peut, Ă  l'instar du syndicat des copropriĂ©taires, exercer les droits et actions du copropriĂ©taire-bailleur pour obtenir la rĂ©siliation d'un bail lorsque le preneur mĂ©connaĂźt les stipulations du rĂšglement de copropriĂ©tĂ© contenues dans celui-ci. 3Ă© Chambre civile 08 avril 2021, pourvoi n°20-18327, Legifrance. Les cessions successives d'un bail commercial opĂ©rent transmission des obligations en dĂ©coulant au dernier titulaire du contrat. Celui-ci devient dĂ©biteur envers son bailleur de la rĂ©paration des dĂ©gradations commises par ses prĂ©dĂ©cesseurs et le syndicat de copropriĂ©taires, tiers au contrat, peut invoquer sur le fondement de la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle, le manquement contractuel du dernier locataire, dĂšs lors que ce manquement lui a causĂ© un dommage. MĂȘme en l'absence de clause particuliĂšre, le dernier titulaire du bail doit donc rĂ©parer les dĂ©sordres laissĂ©s par son ou par ses prĂ©dĂ©cesseurs. 3e Chambre civile 30 septembre 2015, pourvoi n°14-21237, BICC n°836 du 15 fĂ©vrier 2016 et Legifrance.. Relativement aux transferts des baux d'habitation, ils sont soumis Ă  l'article 40, III, alinĂ©a 2, de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986. Dans ce cadre juridique, la notion de mĂ©nage », le mĂ©nage devant ĂȘtre entendu dans son acception de cellule Ă©conomique et familiale. Rien ne s'oppose dĂšs lors un bail peut faire l'objet d'un transfert commun a des frĂšres et soeur qui vivent ensemble dans les lieux depuis de nombreuses annĂ©es. 3e Chambre civile 25 mars 2015, pourvoi n°14-11043, BICC n°825 du 1er juillet 2015 et Legifrance. En matiĂšre de baux d'habitation et en application de l'article 15, I de la loi du 6 juillet 1989, le locataire souhaitant bĂ©nĂ©ficier des dĂ©lais rĂ©duits de prĂ©avis mentionnĂ©s aux 1° Ă  5° du texte prĂ©citĂ© prĂ©cise le motif invoquĂ© et le justifie au moment de l'envoi de la lettre de congĂ© Ă  dĂ©faut, le dĂ©lai de prĂ©avis applicable Ă  ce congĂ© est de trois mois. 3e Chambre civile 11 avril 2019, pourvoi n°18-14256, BICC n° 909 du 15 octobre 2019 et Legifrance. Consulter la note de M. Vivien Zalewski-Sicard, Rev. loyers, 2019, Les baux professionnels sont soumis aux dispositions de la Loi n°86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 tendant Ă  favoriser l'investissement locatif, l'accession Ă  la propriĂ©tĂ© de logements sociaux, l'article L. 632-1 du code de la construction et de l'habitation et le dĂ©veloppement de l'offre fonciĂšre et des articles 1713 et suivants du code civil. Le bail professionnel fait l'objet d'un Ă©crit pour une durĂ©e qui ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  six ans et si sa durĂ©e excĂšde douze ans il doit ĂȘtre notariĂ©. Sauf interdiction figurant au contrat les baux professionnels sont librement cessibles. Le bailleur comme le locataire peuvent rĂ©silier le bail en respectant un prĂ©avis de six mois; Les loyers sont libres. Les conflits entre bailleurs et preneurs sont de la compĂ©tence du Tribunal de grande Instance dĂ©nommĂ© depuis, tribunal judiciaire. Les parties peuvent dĂ©cider de soumettre le bail au statut des baux commerciaux. L'adoption du statut des baux commerciaux est exigĂ© pour l'exercice de certaines activitĂ©s. Voir aussi "PropriĂ©tĂ© commerciale". Les locaux d'un bail mixte d'habitation et professionnel sont soumis aux dispositions de l'article L. 631-7 du code de la construction et de l'habitation. Ayant relevĂ© que les locaux donnĂ©s Ă  bail Ă©taient, affectĂ©s partiellement Ă  un usage d'habitation, une Cour d'appel a retenu, exactement, que l'importance respective des surfaces consacrĂ©es Ă  l'usage d'habitation et Ă  l'usage professionnel Ă©tait indiffĂ©rente Ă  l'application du texte prĂ©citĂ© et elle a constatĂ© que les bailleurs ne justifiaient pas avoir obtenu l'autorisation d'affecter la totalitĂ© des lieux Ă  un usage professionnel. de sorte qu'il a pu Ă©tre dĂ©duit de cette situationn que ce bail devait ĂȘtre annulĂ© 3e Chambre civile 22 juin 2017, pourvoi n°16-17946, BICC n°873 du 15 dĂ©cembre 2017 et Legifrance. Consulter le commentaire de M. François de la VaissiĂšre, Rev. Ann. loyers, septembre 2017, p. 93. L'article L. 324-3 du code du tourisme dĂ©finit les chambres d'hĂŽtes comme des chambres meublĂ©es situĂ©es chez l'habitant en vue d'accueillir des touristes, Ă  titre onĂ©reux, pour une ou plusieurs nuitĂ©es, assorties de prestations. ». La location de chambres d'hĂŽtes ne saurait ĂȘtre assimilĂ©e Ă  la location d'un logement autonome et indĂ©pendant de celui de l'habitant et n'en constituant pas une annexe. 3e hambre civile 24 septembre 2020 pourvoi n°18-22142, Legifrance De leur cĂŽtĂ©, le statut des baux commerciaux, est rĂ©gi, en ce qui concerne les rĂšgles gĂ©nĂ©rales, par les dispositions du Code civil et pour ce qui est des rĂšgles particuliĂšres qui gouvernent la matiĂšre, par les dispositions du Code de commerce. Concernant le droit au logement, et les relations entre bailleur et preneurs, propres Ă  ce type de location, voir Bail d'habitation, Logement opposable droit au- et, pour les baux commerciaux, PropriĂ©tĂ© commerciale. L'absence de publication d'un bail Ă  long terme le rend inopposable aux tiers pour la pĂ©riode excĂ©dant douze ans. En particulier il est inopposable au crĂ©ancier poursuivant et ce, mĂȘme si le bail est antĂ©rieur au commandement valant saisie immobiliĂšre 3e chambre civile 3 fĂ©vrier 2010, pourvoi n°09-11389, BICC n°725 du 1er juillet 2010 et Legifrance et mĂȘme si le poursuivant avait eu connaissance du bail avant l'adjudication 3e chambre civile, 7 mars 2007, pourvoi n°05-10794, Legifrance. Consulter la note de Madame Vial-Pedroletti rĂ©fĂ©rencĂ©e dans la Bibliographie ci-aprĂšs. Dans ses rapports avec le bailleur, et sauf urgence, le bailleur ne doit rembourser au preneur les travaux dont il est tenu que s'il a Ă©tĂ© prĂ©alablement mis en demeure de les rĂ©aliser et, qu'Ă  dĂ©faut d'accord, le preneur a obtenu une autorisation judiciaire de se substituer Ă  lui. 3Ăšme Chambre civile 23 mai 2013, pourvoi 11-29011, BICC n°791 du 15 novembre 2013 et Legifrance. Le preneur rĂ©pond de l'incendie, Ă  moins qu'il ne prouve que l'incendie est arrivĂ© par cas fortuit ou force majeure, ou par vice de construction ou que le feu a Ă©tĂ© communiquĂ© par une maison voisine, mais que vis-Ă -vis des tiers, il n'est responsable des dommages causĂ©s par l'incendie ayant pris naissance dans l'immeuble qu'il occupe que s'il est prouvĂ© qu'il doit ĂȘtre attribuĂ© Ă  sa faute ou Ă  la faute des personnes dont il est responsable 3Ăšme Chambre civile 19 septembre 2012, pourvoi 11-10827 et 11-12963, BICC n°774 du 15 janvier 2013 et Legifrance. JugĂ© pareillement, que 'incendie qui se dĂ©clare dans les locaux d'un colocataire et dont la cause n'est pas dĂ©terminĂ©e ne caractĂ©rise pas un cas fortuit le bailleur est responsable envers les autres locataires des troubles de jouissance du fait de l'incendie 3e Chambre civile 12 juillet 2018, pourvoi n°17-20696, BICC n°893 du 1er dĂ©cembre 2018 et Megifrance. Consulter la note de Mad. Christine QuĂ©ment, Ă©d. N., Act. 655. Mais, si le locataire rĂ©pond de l'incendie Ă  moins qu'il ne prouve le cas fortuit, la force majeure ou le vice de construction, cette prĂ©somption ne s'applique pas entre le bailleur et le sous-locataire ou le sous-occupant 3e Chambre civile 7 juillet 2016, pourvoi n°5-12370 15-16263, BICC n°854 du 15 janvier 2017 et Legifrance. MĂȘme si les travaux ont Ă©tĂ© effectuĂ©s avant mĂȘme que le bailleur ait payĂ© la provision et si la condamnation Ă  l'avance des frais ne vaut pas autorisation implicite de les exĂ©cuter, il reste que l'allocation au preneur d'une provision en vue de la rĂ©alisation de travaux incombant au bailleur obtenue en cours de procĂ©dure du juge de la mise en Ă©tat, cette allocation vaut nĂ©cessairement autorisation de les effectuer. 3e Chambre civile 7 juillet 2016, pourvoi n°15-18306, BICC n°854 du 15 janvier 2017 et Legifrance. AprĂšs la rĂ©siliation du bail d'une maison d'habitation, un bailleur a assignĂ© en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle l'occupant du chef d'un locataire en vue d'obtenir la rĂ©paration de son prĂ©judice consĂ©cutif Ă  des dĂ©gradations la Cour de cassation a jugĂ© que la recevabilitĂ© de l'action en responsabilitĂ© dĂ©lictuelle engagĂ©e par le propriĂ©taire contre l'occupant auquel il n'Ă©tait pas contractuellement liĂ© n'Ă©tait pas subordonnĂ©e Ă  la mise en cause du locataire. 3e Chambre civile 20 dĂ©cembre 2018, pourvoi n°17-31461, BICC n°901du 1er mai 2019 et Legifrance. En droit maritime, le louage de tout ou partie d'un navire porte le nom de "charte-partie" ou "contrat d'affrĂštement" mais la rĂ©munĂ©ration de l'affrĂ©teur reste cependant un "loyer" que lui verse le "frĂ©teur"L. du 18 juin 1965 et D. n. 66-1078 du 31 dĂ©cembre 1966. Le mot "fret" est Ă©galement employĂ© en matiĂšre de transports aĂ©riens. Voir aussi EmphytĂ©oseLocation saisonniĂšre. Textes Code civil, Articles 1451 et s, 1713 et s. Code de la Construction et de l'habitation. Loi n°67561 du 12 juillet 1967. Loi n°49-972 du 21 juillet 1949 donnant le caractĂšre comminatoire aux astreintes fixĂ©es par les tribunaux en matiĂšre d'expulsion, et en limitant le montant Loi n°82-526 du 22 juin 1982 dite Quillot relative aux droits et obligations des locataires et des bailleurs. Loi n°84-595 du 12 juillet 1984 dĂ©finissant la location-accession Ă  la propriĂ©tĂ©. Loi n°86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 dite Mehaignerie tendant Ă  favoriser l'investissement locatif, l'accession Ă  la propriĂ©tĂ© de logements sociaux et le dĂ©veloppement de l'offre fonciĂšre. Loi n°87-149 du 6 mars 1987 fixant les conditions minimales de confort et d'habitabilitĂ© auxquelles doivent rĂ©pondre les locaux mis en location. DĂ©cret n°87-712 du 26 aoĂ»t 1987 pris pour l'application de l'article 7 de la Loi 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 voir ci-dessus. Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 DĂ©cret n°90-780 du 31 aoĂ»t 1990 portant application de l'article 19 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs. Loi n°91-650 du 9 juillet 1991 portant rĂ©forme des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution. DĂ©cret n°92-825 du 26 aoĂ»t 1992 relatif Ă  l'Ă©volution de certains loyers dans l'agglomĂ©ration de Paris, pris en application de l'article 18 de la loi no 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs et portant modification de la loi no 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 Loi n°98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative Ă  la lutte contre les exclusions. Loi n°2002-73 du 17 janvier 2002, de modernisation sociale, Article 168 et s. Loi n° 2006-685 du 13 juin 2006. droit de prĂ©emption et Ă  la protection des locataires en cas de vente d'un immeuble loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohĂ©sion sociale. DĂ©cret n°2007-295 du 5 mars 2007 instituant le comitĂ© de suivi de la mise en oeuvre du droit au logement opposable. DĂ©cret n°2007-1124 du 20 juillet 2007 relatif Ă  la domiciliation des personnes sans domicile stable. DĂ©cret n°2007-1677, 28 nov. 2007, Droit au logement opposable. DĂ©cret n°2008-825 du 21 aoĂ»t 2008 relatif au supplĂ©ment de loyer de solidaritĂ©. DĂ©cret n°2008-1227 du 27 novembre 2008 relatif au contentieux du droit au logement opposable DĂ©cret n° 2008-1411 du 19 dĂ©cembre 2008 modifiant les dĂ©crets n° 82-955 du 9 novembre 1982 et n° 87-713 du 26 aoĂ»t 1987 fixant la liste des charges rĂ©cupĂ©rables des locaux d'habitation. DĂ©cret n° 2009-26 du 7 janvier 2009 relatif au fonds d'urgence en faveur du logement. DĂ©cret n° 2009-400 du 10 avril 2009 modifiant le code de la construction et de l'habitation et modifiant le dĂ©cret n° 2008-1227 du 27 novembre 2008 relatif au contentieux du droit au logement opposable. DĂ©cret n°2009-1082 du 1er septembre 2009 modifiant le dĂ©cret n° 48-1881 du 10 dĂ©cembre 1948 dĂ©terminant les prix de base au mĂštre carrĂ© des locaux d'habitation ou Ă  usage professionnel. DĂ©cret n°2009-1485 du 2 dĂ©cembre 2009 relatif au rĂ©pertoire des logements locatifs des bailleurs sociaux. DĂ©cret n°2009-1486 du 3 dĂ©cembre 2009 relatif aux conventions d'utilitĂ© sociale des organismes d'habitations Ă  loyer modĂ©rĂ©. Loi n°2009-323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion. DĂ©cret n° 2009-1659 du 28 dĂ©cembre 2009 pris pour l'application de l'article 22-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant Ă  amĂ©liorer les rapports locatifs. DĂ©cret n° 2010-122 du 5 fĂ©vrier 2010 relatif aux conventions portant sur un immeuble ou un logement conclues par l'Agence nationale de l'habitat en application des articles L. 321-4 et L. 321-8 du code de la construction et de l'habitation. Loi n° 2010-1609 du 22 dĂ©cembre 2010 relative Ă  l'exĂ©cution des dĂ©cisions de justice, aux conditions d'exercice de certaines professions rĂ©glementĂ©es et aux experts judiciaires. DĂ©cret n° 2011-144 du 2 fĂ©vrier 2011 relatif Ă  l'envoi d'une lettre recommandĂ©e par courrier Ă©lectronique pour la conclusion ou l'exĂ©cution d'un contrat. Loi n°2012-387 du 22 mars 2012 relative Ă  la simplification du droit et Ă  l'allĂ©gement des dĂ©marches administratives. DĂ©cret n°2015-1437 du 5 novembre 2015 fixant la liste des piĂšces justificatives pouvant ĂȘtre demandĂ©es au candidat Ă  la location et Ă  sa caution. Loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique, dite Loi Elan. DĂ©cret n° 2020-1585 du 14 dĂ©cembre 2020 relatif aux informations obligatoires pour toute offre de location en meublĂ© de tourisme Bail professionnel DĂ©cret n° 2011-1267 du 10 octobre 2011 fixant les sous-groupes et catĂ©gories de locaux professionnels en vue de l'Ă©valuation de leur valeur locative. Bail Ă  cheptel Code civil, Article 1800 et s. Bail Ă  ferme Code civil, Article 1764 et s. Code rural, Article L. 411-1 et s. et R. 411-1 et s. DĂ©cret n°95-623 du 6 mai 1995 dĂ©terminant les modalitĂ©s de calcul et de variation de l'indice des fermages et modifiant le code rural. Bail Ă  mĂ©tayage Code rural, Articles L417-1 et s, L421-1 et R417-1. Louage de choses et d'industrie contrat de travail, travaux Ă  façon, devis et marchĂ©s. Code civil Articles 1764 et s., 1779 et s. Code la construction et de l'habitat ; Articles R111-24 et s. DĂ©cret n°2013-1052 du 22 novembre 2013 pris pour l'application des articles L. 642-10 Ă  L. 642-12 du code de la construction et de l'habitation Loi n°2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accĂšs au logement et un urbanisme rĂ©novĂ© dite Loi Alur. Loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 portant Ă©volution du logement, de l'amĂ©nagement et du numĂ©rique dite Loi Elan. Loi d'urgence n° 2020-290 du 23 mars 2020 pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de covid-19, DĂ©cret n° 2020-293 du 23 mars 2020 modifiĂ© prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă  l'Ă©pidĂ©mie de covid-19. Ordonnance n° 2020-427 du 15 avril 2020 portant diverses dispositions en matiĂšre de dĂ©lais, DĂ©cret n° 2020-432 du 16 avril 2020 complĂ©tant le dĂ©cret n° 2020-293 du 23 mars 2020. Bibliographie Archer. F., La responsabilitĂ© civile du propriĂ©taire-bailleur pour le trouble de voisinage causĂ© par son locataire -Au sujet de Chambre Civ. 2, 31 mai 2000, Bull. 2000, II, n° 94, p. 64, RĂ©p. 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Article 23 - Loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 » Version à la

Article 23 ModifiĂ© par Loi n°2006-872 du 13 juillet 2006 art. 88 I JORF 16 juillet 2006. Les charges rĂ©cupĂ©rables, sommes accessoires au loyer principal, sont exigibles sur justification en contrepartie 1° Des services rendus liĂ©s Ă  l'usage des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la chose louĂ©e ; 2° Des dĂ©penses d'entretien courant et des menues rĂ©parations sur les Ă©lĂ©ments d'usage commun de la chose louĂ©e. Sont notamment rĂ©cupĂ©rables Ă  ce titre les dĂ©penses engagĂ©es par le bailleur dans le cadre d'un contrat d'entretien relatif aux ascenseurs et rĂ©pondant aux conditions de l'article L. 125-2-2 du code de la construction et de l'habitation, qui concernent les opĂ©rations et les vĂ©rifications pĂ©riodiques minimales et la rĂ©paration et le remplacement de petites piĂšces prĂ©sentant des signes d'usure excessive ainsi que les interventions pour dĂ©gager les personnes bloquĂ©es en cabine et le dĂ©pannage et la remise en fonctionnement normal des appareils ; 3° Des impositions qui correspondent Ă  des services dont le locataire profite directement. La liste de ces charges est fixĂ©e par dĂ©cret en Conseil d'Etat. Il peut y ĂȘtre dĂ©rogĂ© par accords collectifs locaux portant sur l'amĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© ou la prise en compte du dĂ©veloppement durable, conclus conformĂ©ment Ă  l'article 42 de la loi n° 86-1290 du 23 dĂ©cembre 1986 prĂ©citĂ©e. Les charges locatives peuvent donner lieu au versement de provisions et doivent, en ce cas, faire l'objet d'une rĂ©gularisation au moins annuelle. Les demandes de provisions sont justifiĂ©es par la communication de rĂ©sultats antĂ©rieurs arrĂȘtĂ©s lors de la prĂ©cĂ©dente rĂ©gularisation et, lorsque l'immeuble est soumis au statut de la copropriĂ©tĂ© ou lorsque le bailleur est une personne morale, par le budget prĂ©visionnel. Un mois avant cette rĂ©gularisation, le bailleur en communique au locataire le dĂ©compte par nature de charges ainsi que, dans les immeubles collectifs, le mode de rĂ©partition entre les locataires. Durant un mois Ă  compter de l'envoi de ce dĂ©compte, les piĂšces justificatives sont tenues Ă  la disposition des locataires. Pour l'application du prĂ©sent article, le coĂ»t des services assurĂ©s dans le cadre d'un contrat d'entreprise correspond Ă  la dĂ©pense, toutes taxes comprises, acquittĂ©e par le bailleur.
18301838. Sous la monarchie de Juillet, plusieurs propositions de loi et pĂ©titions abolitionnistes sont dĂ©posĂ©es sans succĂšs Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s. Le 17 mars 1838, Ă  l’occasion de dĂ©bats, Lamartine dĂ©clare que la peine de mort est devenue inutile et nuisible dans une sociĂ©tĂ© Ă©voluĂ©e. 26-29 fĂ©vrier 1848.
La chose louĂ©e renvoie au local louĂ©, objet du bail, mais Ă©galement Ă  tous les Ă©quipements situĂ©s dans les parties privatives ou dans les parties communes et inscrits expressĂ©ment dans les clauses du bail. Il s’agit donc du logement, lieu d’habitation principal donnĂ© au locataire et de tout ce qui le constitue murs, sols, portes, meubles, garage, place de stationnement, cave, Ă©quipements de cuisine ou de salles d’eau, Ă©quipements de chauffage, etc. LES OBLIGATIONS DU PROPRIÉTAIRE En application de l’article 6 de la loi du 6 juillet 1989 et de l’article 1723 du Code civil, le bailleur ne peut, pendant la durĂ©e du bail, changer la forme de la chose louĂ©e. Cette interdiction est Ă  mettre en lien avec l’obligation du bailleur de faire jouir paisiblement le locataire de la chose louĂ©e pendant toute la vie du bail. L’interdiction porte sur les immeubles ou portions d’immeubles, objet principal du bail et dont le locataire a la jouissance privative mais Ă©galement Ă  ses accessoires, tels que les entrĂ©es et couloirs d’accĂšs dont le locataire Ă  l’usage concurremment avec les autres locataires Paris, 31 octobre 1957, Gaz. Pal. 1957. 2. 397. Pour des questions de sĂ©curitĂ©, d’hygiĂšne ou de bonne gestion de son patrimoine, un bailleur peut se retrouver dans l’obligation de modifier la chose louĂ©e, voire de supprimer un des Ă©quipements accessoires mentionnĂ©s dans les clauses du bail du locataire en place. ‱ La procĂ©dure Dans ces hypothĂšses, le lĂ©gislateur a ouvert la possibilitĂ© de passer outre cette interdiction, Ă  condition de respecter une procĂ©dure spĂ©cifique. En application de l’article 44 ter de la loi du 23 dĂ©cembre 1986, une concertation locative devra ĂȘtre conduite. À la suite de cette concertation, des accords individuels avec chacun des locataires concernĂ©s devront ĂȘtre obtenus. Du fait de la modification du bail, un avenant au bail et, dans l’hypothĂšse d’une diminution ou une augmentation de surface, une notification d’un nouveau dĂ©compte de surface corrigĂ©e seront obligatoires art. 32 bis de la loi du 1er septembre 1948. Le loyer pourra ainsi ĂȘtre rĂ©visĂ© Ă  la demande du bailleur ou du locataire. Le demandeur devra faire connaĂźtre Ă  l’autre partie, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception LRAR ou par acte d’huissier, les nouveaux Ă©lĂ©ments proposĂ©s. Il devra joindre Ă  cette notification un dĂ©compte dĂ©taillĂ©, Ă©tabli d’aprĂšs un modĂšle type annexĂ© au dĂ©cret prĂ©vu Ă  l’article 28 de la loi du 1er septembre 1948, des bases de calcul de ce loyer. À peine de nullitĂ©, la notification devra Ă©galement indiquer que, faute par l’autre partie d’avoir contestĂ© le loyer dans un dĂ©lai de deux mois, ce loyer s’imposera comme un nouveau prix. ‱ Jurisprudence Le nombre de dĂ©cisions de justice autour de la suppression des vide-ordures ou de la fermeture des caves montre l’importance du respect de la procĂ©dure en amont de la modification souhaitĂ©e. La suppression des caves pour motifs de sĂ©curitĂ© ne doit pas ĂȘtre seulement invoquĂ©e dans un courrier par l’organisme Hlm, mais doit ĂȘtre expressĂ©ment prouvĂ©e ; ainsi, malgrĂ© le risque d’incendie et un problĂšme de sĂ©curitĂ© relevĂ©, la fermeture des caves sans avoir obtenu au prĂ©alable l’accord des locataires concernĂ©s, constitue une atteinte aux liens contractuels CA Besançon, 2e civ., 27 juillet 2011, n°10/00977. Les juges ont pu admettre la suppression de vide-ordures dĂ©cidĂ©e de maniĂšre unilatĂ©rale par les bailleurs, mais en soulignant que les locataires s’étaient prononcĂ©s contre le maintien ou le rĂ©tablissement de l’équipement, par pĂ©tition ou accord collectif art. 42 de la loi du 23 dĂ©cembre 1986 Cass, 2 fĂ©vrier 2000, n°98-13471 et CA Douai, 15 fĂ©vrier 2001. LES OBLIGATIONS DU LOCATAIRE En application de l’article 7 f de la loi du 6 juillet 1989, le locataire est tenu de ne pas transformer les locaux et Ă©quipements louĂ©s sans l’accord Ă©crit du propriĂ©taire. Alors que les transformations sont proscrites sans l’accord prĂ©alable du bailleur, les amĂ©nagements sont autorisĂ©s sans qu’il ne soit nĂ©cessaire que le locataire en fasse la demande. ‱ Quelle est la distinction entre transformation et amĂ©nagement ? Le lĂ©gislateur n’ayant jamais donnĂ© de dĂ©finition de ces notions, la jurisprudence en a dessinĂ© les contours. Tout changement apportĂ© Ă  la structure et Ă  la configuration des lieux louĂ©s constitue une transformation. Par exemple, le percement d’un mur sĂ©paratif Cass, civ., 23 octobre 1961, D. la modification du gros Ɠuvre de la structure de l’immeuble Cass, soc., 9 juin 1966, Bull. civ. IV, n°573, le rabotage de portes de chambres, la substitution d’un mode de chauffage Ă  un autre Cass, 1Ăšre civ., 15 mai 1962 ou encore le sectionnement du garde-corps d’une terrasse pour crĂ©er un passage en bois CA Colmar, 3e ch. A, 4 dĂ©cembre 2017, n°16/04010 sont des transformations. Quant Ă  l’amĂ©nagement, il s’agit de tout embellissement ou Ă©lĂ©ment de dĂ©coration permettant une utilisation rationnelle des lieux louĂ©s, sans modification de la distribution des piĂšces, cloisons ou portes de sĂ©paration, et Ă  condition que ces amĂ©nagements n’aient rien d’irrĂ©versible Cass, 1Ăšre civ., 18 fĂ©vrier 1963, Bull. civ. I, n°106. Par exemple, le remplacement d’un revĂȘtement mural Cass, 3e civ., 22 mars 2005, n°04-10467, la modification des plinthes, la pose d’un parquet posĂ© sur le revĂȘtement initial CA Colmar, suscitĂ©. ‱ Que faire en cas de transformation non dĂ©clarĂ©e ? Si le locataire souhaite apporter une transformation aux lieux ou Ă©quipements louĂ©s, il doit en faire au prĂ©alable la demande, par Ă©crit, Ă  son bailleur. À dĂ©faut d’accord, le bailleur pourra exiger du locataire, Ă  son dĂ©part des lieux, leur remise en l’état ou conserver Ă  son bĂ©nĂ©fice les transformations effectuĂ©es sans que le locataire puisse rĂ©clamer une indemnisation des frais engagĂ©s. ‱ Existe-t-il un prĂ©judice esthĂ©tique pour un amĂ©nagement effectuĂ© aux goĂ»ts du locataire ? L’article 6 d de la loi du 6 juillet 1989 fait interdiction au bailleur de s’opposer aux amĂ©nagements rĂ©alisĂ©s par le locataire dĂšs lors qu’ils ne constituent pas une transformation. Mais qu’en est-il lorsque le locataire a repeint les murs de son logement dans des couleurs excentriques ? Le bailleur peut-il invoquer un prĂ©judice esthĂ©tique pour obtenir une quelconque rĂ©paration au dĂ©part du locataire ? Le locataire est en droit de faire tous travaux d’embellissement, mĂȘme si ces derniers ne sont pas aux goĂ»ts du bailleur, qui ne pourra ni exiger la remise en l’état du logement Ă  la sortie des lieux du locataire, ni en demander rĂ©paration CA Aix-en-Provence, ch. 11 A, 19 avril 2018, n°16/19750 et CA Paris, 6e ch. C, 20 septembre 2005, n°2003/20180. La notion d’excentricitĂ© a Ă©tĂ© relevĂ©e dans plusieurs dĂ©cisions mais est laissĂ©e Ă  l’apprĂ©ciation souveraine des juges du fond. Ainsi, des couleurs comme le rouge vif ou le violet n’ont pas Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme excentriques CA Paris, 20 septembre 2005 suscitĂ©, alors que dans une autre affaire, un rouge vif sur la totalitĂ© des murs d’une chambre, des carreaux de faĂŻence roses autour de la baignoire et du lavabo et les encadrements de la salle de bains verts ont permis au bailleur d’obtenir rĂ©paration car ce dernier Ă©tait dans l’impossibilitĂ© de "relouer en l’état un logement ainsi colorĂ©" CA Grenoble, 25 octobre 2011, n°09/01414. Il convient d’agir avec prudence dans ce genre de situation et ne pas hĂ©siter Ă  faire intervenir un huissier afin de se constituer une expertise concrĂšte Ă  apporter devant les juges. Quant au prĂ©judice esthĂ©tique, il n’a jamais encore Ă©tĂ© retenu. DES EXCEPTIONS ‱ Les travaux d’amĂ©lioration dus par le bailleur En application de l’article 7 e de la loi du 6 juillet 1989, le locataire est obligĂ© de permettre l’accĂšs aux lieux louĂ©s pour la prĂ©paration et l’exĂ©cution de certains travaux listĂ©s par le lĂ©gislateur amĂ©lioration des parties communes ou des parties privatives du mĂȘme immeuble, nĂ©cessaires au maintien en Ă©tat ou Ă  l’entretien normal des locaux louĂ©s, amĂ©lioration de la performance Ă©nergĂ©tique, ceux qui permettent de remplir les obligations de dĂ©cence du logement. Pour ce type de travaux, le locataire doit ĂȘtre informĂ© par le bailleur de leur nature et des modalitĂ©s de leur exĂ©cution par une notification de travaux remise en main propre ou par LRAR. Ces travaux ne peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s les samedi, dimanche et jours fĂ©riĂ©s sans l’accord exprĂšs du locataire et ne peuvent avoir un caractĂšre vexatoire ou abusif c’est-Ă -dire qu’ils ne respecteraient pas les conditions fixĂ©es dans la notification de travaux. À dĂ©faut, le juge, saisi par le locataire, pourrait interdire ou interrompre les travaux entrepris. ‱ Des exceptions pour les travaux d’adaptation du logement liĂ© au handicap -nouveautĂ© avec ÉLAN La loi relative Ă  l’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement du 29 dĂ©cembre 2015 a créé un rĂ©gime d’autorisation tacite d’adaptation du logement au handicap ou Ă  la perte d’autonomie du locataire. L’article 7 f modifiĂ© de la loi du 6 juillet 1989 indique dĂ©sormais que ces travaux pourront ĂȘtre faits aux frais du locataire. Ils devront, au prĂ©alable, faire l’objet d’une demande Ă©crite par LRAR auprĂšs du bailleur. Avec la loi ÉLAN, le bailleur dispose dorĂ©navant d’un dĂ©lai de rĂ©ponse de deux mois au lieu de quatre auparavant. L’absence de rĂ©ponse dans ce dĂ©lai vaut acceptation des travaux et, au dĂ©part du locataire, le bailleur ne pourra pas exiger la remise des lieux en l’état. ThĂšmes Gestion locative/Bail/Obligation du bailleur/ Obligation du locataire. Contacts Julie Molla, Direction juridique et fiscale - TĂ©l. 01 40 75 78 60 ; MĂ©l. ush-djef
MFUaFB.