Afficher le texte complet à cette date 15 . Un chasseur ne peut tirer sur un animal se trouvant sur tout chemin, ouvert à la circulation des véhicules routiers, ou tirer vers un tel chemin ou en travers de celui-ci, dans les parties de la zone 22 dont les plans apparaissent aux annexes XII et XVII du Règlement sur la chasse ( chapitre C-61.1, r. 12 ).
Cet article date de plus de cinq ans. Cent ans après la bataille du Chemin des Dames, le village de Craonne, dans l'Aisne est toujours marqué par la Première Guerre mondiale. Article rédigé par Publié le 16/04/2017 1219 Temps de lecture 2 min. François Hollande s'est rendu sur le plateau de Californie sur les hauteurs du village de Craonne, dans l'Aisne, dimanche 16 avril, avant la cérémonie officielle à Cerny-en-Laonnois pour la commémoration du centenaire de la bataille du Chemin des Dames. Le plateau a été l'épicentre des combats d'avril 1917 lors de l'offensive Nivelle. Dès l'aube, dimanche, des centaines de personnes ont participé à une marche commémorative à Craonne et sur ses hauteurs, là où se trouvait l'ancien village. Une "marche "marche des brancardiers" est également prévue dans la soirée. Cent ans après les combats, Craonne est toujours marqué par la Première Guerre mondiale. De l'ancien village, il ne reste rien. Les obus ont tout détruit. "C'est ce qu'on appelle un village disparu, mort pour la France, indique Franck Viltart, l'historien du Conseil départemental de l'Aisne. Après la guerre, Craonne n'a pas été reconstruit mais conservé dans la zone rouge car c'était beaucoup trop dangereux. Il y avait des caves et des tunnels que les Allemands avaient creusés donc on a décidé de déplacer le village." Cette bataille a longtemps été dans l'ombre de Verdun. Il y a toujours eu un déficit de mémoire en ce qui concerne le Chemin des Dames. C'est tout l'enjeu de la venue du chef de l'État. Franck Viltart, historienà franceinfo Le déplacement du village n'efface pas le traumatisme de la Grande Guerre. Maurice, un Haut-savoyard, raconte que son grand-père a combattu à quelques mètres de là où il se trouve. Son grand-père prononçait Croanne en insistant sur le r, "comme un croassement de corbeau", se souvient-il, la gorge nouée. Il faisait ce que l'on appelait sa 'dépression de printemps', celle du Chemin des Dames. Dès qu'il se réveillait, c'était la guerre qui revenait". "Il y a une très belle citation qui dit 'quand on fait appel au passé, il répond toujours présent'", confie Noël Genteur, figure de Craonne et de sa mémoire. "La terre n'a pas encore digéré toutes les traces, il y a encore des restes de munitions. Ces terrains vont rester dangereux encore plusieurs siècles", affirme-t-il. Ce dimanche, la chanson de Craonne a été chantée devant François Hollande lors des commémorations. Prolongez votre lecture autour de ce sujet tout l'univers HistoireAucours de l'offensive Nivelle de mai 1917, le moulin de Laffaux était une position stratégique dont l'armée française devait s'emparer.Du 5 au 11 mai les combats firent rage engageant troupes coloniales, marsouins, cuirassiers et fantassins appuyés par des chars [1] et l'artillerie. Au prix de très lourdes pertes, la position fut enlevée par l'armée française [2].
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CHEMIN DES DAMES. Chemin carrossable dans le département français de l’Aisne, courant, pendant une trentaine de kilomètres, sur les plateaux entre l’Aisne et l’Ailette ou Lette, depuis les environs des fermes de l’Ange-Gardien et de la Malmaison jusqu’à la ferme Hurtebise. Ce “chemin de ronde” des hauteurs de l’Aisne, qui se prolonge sur les sommets tabulaires de Craonne jusque dans la plaine champenoise et la vallée de l’Aisne, existait dès la 1ère moitié du XVIIIe siècle et succédait à une piste du Moyen âge et à une voie romaine. Les plateaux peu élevés 200 mètres au point culminant sur lesquels court le chemin ou route des Dames et leurs talus, corniches et “creuttes” galeries naturelles, ont servi, durant l’époque historique, de théâtre à plus d’une bataille. La 1ère fut gagnée, au pied sud-oriental des hauteurs de Craonne, entre Pontavert et Berry-au-Bac, par Jules César en 57 av. Napoléon Ier y battit les Prusso-Russes en mars 1814 bataille de Craonne. Deux batailles de la Première Guerre mondiale portent ce nom. La première, d’initiative française, qui eut lieu du 15 avril à fin octobre 1917, sous le commandement du général Nivelle, assura la conquête des plateaux du nord de l’Aisne et reporta le front sur l’Ailette. La seconde, d’initiative allemande, rompit en quelques heures, le 27 mai 1918, sous le commandement du kronprinz et des généraux von Bœhn et Otto von Below, le dispositif français sur l’Ailette et préluda à la constitution de la poche de Château-Thierry. Le chemin des Dames fut libéré au cours des opérations de septembre-octobre 1918. Bibliographie Georges Charmaille, Le massif du chemin des Dames au cours de la Grande Guerre recueil de rapports sur les combats au pied du massif entre 1914 et 1918, Champigny-sur-Marne, édition de l'auteur, 1998 ; Gérard Lachaux, 1917, la bataille du chemin des Dames, CHAV, 1997 ; Pierre Miquel, Le Chemin des Dames, Paris, Pocket, 1998 ; Nobécourt, Les Fantassins du Chemin des Dames, Paris, Laffont, 1965 ; Maréchal Ferdinand Foch, Mémoires pour servir à l'histoire de la guerre 1914-1918, Paris, Plon, 1931, tome II ; Claude Merle, Dictionnaire des grandes batailles du monde européen, Paris, Pygmalion, 2009.LeChemin des Dames pour les Français c’est la bataille de la Somme des Anglais : le massacre de toute une génération ! Le 16 avril 1917 était un lundi sanglant , les tirailleurs sénégalais unis avec leurs frères blancs furent massacrés en masse pour que des hauts gradés d'état-major gagnent quelques étoiles en plus Acheté en 1999, relu cette semaine pour le Centenaire.
Cartes postales du chemin des Dames et Craonne Origine Il s'agissait d'un petit chemin , peu carrossable, emprunté en 1776 et 1789 par Adélaïde et Victoire, filles de Louis XVI, également appelées "Dames de France". Venant de la cour, elles se rendaient fréquemment au château de la Bêve, près de Bouconville. Ce château appartenait à Françoise de Chalus, comtesse et gouvernante de Madame adélaïde. Pour faciliter leur voyage, le comte fit empierrer le chemin qui prit le nom charmant de "Chemin des Dames". Celui-ci se trouve en bordure de la RN2, entre Laon et Soissons dans l'Aisne et rejoint vers l'est la RN44 à Corbeny. Ensuite Mais ce lieu est devenu un nom de sinistre mémoire. En 1814, Napoléon à la bataille dit de Craonne, y battit les Prussiens et les Russes au prix de 5 400 morts parmi ses jeunes recrues que l'on appelait "les Marie-Louise". Et encore Puis vinrent les terribles combats de la guerre de 1914-1918 et leurs centaines de milliers de morts, particulièrement au printemps de 1917, durant l'offensive du général Nivelle, dit du "Chemin des Dames" 270 000 morts côté Français, 163 000 côté Allemand. C'est aussi après cette grande tuerie que se développèrent dans l'armée française les mutineries de 1917, et concentré essentiellement sur le Chemin des Dames et le front de Champagne. La bataille du Chemin des Dames ou seconde bataille de l'Aisne commence le 16 avril 1917 à 6 heures du matin pendant la première guerre mondiale par une tentative française avec le support britannique de rupture du front allemand ligne Hindenbourg entre Soissons et Reims vers Laon, sous les ordres du général Nivelle. Attaque britannique Le 9 avril, les Britanniques, appuyés par les corps canadiens et australiens, attaquent sur la route Arras-Lens en Artois. Les Canadiens prennent la crête de Vimy et 10 000 prisonniers. C'est la première victoire canadienne sans aide alliée. Les Britanniques ont progressé de 10 km et détruit presque 7 divisions allemandes, mais continuant vers Saint-Quentin, ils sont étrillés Forces en présence Les Vème, VIème et Xème divisions de l'armée française constituent une force de 850 000 hommes dont une forte proportion de "choc" appuyés de bataillons de Tirailleurs Sénégalais, avec 2 700 pièces d'artillerie de 75 et 2 300 mortiers lourds, dont 790 canons modernes, accompagnée de 200 chars d'assaut. Le général Enrich Ludendorff disposait sur les 40 km de front de 152 divisions plus 53 en réserve, dans une zone puissamment fortifiée avec des mitrailleuses sous abri et un excellant réseau souterrain communiquant avec la ligne de crête. Les Allemands avaient l'avantage aérien. Bataille Les chars d'assaut sont engagés dans le secteur de Berry-au-Bac. Les trous d'obus retardent les engins; de plus les lourds Schneiders se regroupent pour attaquer, offrant des cibles faciles à l'artillerie. L'offensive, qui n'obtient que des résultats marginaux prise du plateau de Vauclair et du fort de Condé-sur-Aisne, est suspendue le 21 avril puis reprise. La pluie est quasiment continue,rendant le terrain très boueux. Bilan Une commission d'enquête est instituée et dirigée par le général de division Henry Joseph Brugère, Nivelle est absous et plus tard muté à Alger. Brugère ajoute au rapport que "la préparation comme l'exécution de cette offensive, le général Nivelle n'a pas été à la hauteur de la tâche écrasante qu'il assumait". Suite à cet échec, les généraux Mazel Vème armée et Charles Mangin VIème armée sont remplacés par Micheler et Maistre, Philippe Pétain prend la place de Nivelle à la tête du le 15 mai 1917, avec pour tâche première d'endiguer l'effondrement du moral des troupes et mettre fin aux mutineries. Les tribunaux militaires prononcent 3 427 condamnations dont 554 à morts. A 7 reprises, Pétain refuse de transmettre les dossiers de recours en grâce et 45 mutins devaient être exécutés. C'est une défaite stratégique décisives des Français, qui ne conquièrent que quelques postes d'observations et de belles caves. Pertes 150 000 hommes de chaque côté dont 40 000 prisonniers Allemands, parmi les plus aguerris. Chemin des Dames- CraonnelleB;Nougarède et Soissons Chemin des Dames- et Soissons Chemin des Dames- Environs de Craonne- Observatoire et Soissons Chemin des Dames- Sucrerie de et Soissons Chemin des Dames- Cerny en et Soissons Chemin des Dames- Le château de et Soissons Chemin des Dames- Vendresse et Troyon- Observatoire et Soissons Chemin des Dames- Vendresse et TroyonReste d'une section automobile et Soissons Page précédente Haut page Page suivante Mise en page © 2008 Elephorm et Alsacréations - © 2007, C6 Software, Inc. - © 2008-2022, japy-collection Les informations sont communiquées, mises à jours et corrigées par l'administrateur du site lui-même. Ne pouvant garantir l'exhaustivité ni l'exactitude de tout le contenu, il ne peut en aucun cas être responsable des conséquences directes ou indirectes liées à leur publication ainsi qu'à leurs utilisations. Merci toutefois de lui signaler toute erreur ou toute omission importante. 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Agriculteur à Cormoz Ain, il a été mobilisé au 99e RIA Régiment d’Infanterie Alpine, qui fait partie avec son semblable, le 97e RIA, de la 28e Division alpine, une unité de série A, c’est-à-dire parmi les meilleures de l’Armée française. C’est ce qui explique qu’après avoir passé la drôle de guerre dans le nord du Bas-Rhin, en avant de la ligne Maginot, cette division soit envoyée en urgence, par voie ferrée, à la mi-mai, sur le front de l’Aisne. Le 2ème Bataillon, celui de Lucien Germain, débarque à Ciry-Sermoise, à l’est de Soissons, le 17 mai à l’aube, et gagne Missy, où l’on voit les premières colonnes de réfugiés », puis les bois de la ferme Gerlaux. Le 19, on assiste à un grand combat aérien où trois avions sont descendus » amis ou ennemis, on ne sait. Le lendemain soir, sa compagnie, la 7ème, prend position en avant du Chemin des Dames », à peu près en même temps que les Allemands atteignent l’Ailette affluent de l’Aisne. Activité de patrouille sur un terrain marqué par l’histoire Le Chemin des Dames, cette crête du plateau séparant les vallées de l’Aisne au sud et de l’Ailette au nord ! Il n’est pas possible que Lucien Germain ne soit pas conscient que s’est déroulée justement là une bataille particulièrement sanglante, exactement vingt-trois ans auparavant. D’une certaine façon, il pourrait considérer que c’est une sorte d’honneur d’être appelé à combattre précisément sur ce terrain. Pourtant, dans son parti-pris de n’énoncer que les faits, sans trace d’émotion ou de commentaire, il n’y fait pas la moindre allusion ! Le 21 mai, premières victimes au bataillon, deux morts, quatre blessés ». Pour la section, première mission l’après-midi, ravitailler la 5ème compagnie en munitions sur le tunnel du canal de l’Ailette », donc sur le versant nord. Au cours de la nuit, il s’agit cette fois de la protection de téléphonistes qui installent une ligne. On se perd dans le bois où rôdent des Allemands […], un téléphoniste tire un coup de mousqueton dans notre direction ». Deux fois encore, la même nuit, il aura à essuyer des tirs amis À minuit, on trouve le poste de la 5ème [Cie], où l’on est accueillis par des rafales de deux fusils mitrailleurs qui nous tirent à 30 mètres, mais personne n’est touché ». Enfin, sur le chemin du retour, après avoir été poser des mines près d’un poste allemand », en passant près de la position d’une autre unité, nous sommes tirés à la mitrailleuse et par miracle […] personne n’est touché ». Décidément, tout le monde est bien nerveux. Le 22, après un bombardement, un camarade perd la raison et est évacué ». Le 23 après-midi, on va prendre de nouvelles positions au ravin des Vaumaires, où le corps franc du 1er Bataillon vient d’avoir des pertes sérieuses ». La compagnie se trouve donc à nouveau sur le versant de la vallée de l’Ailette, à proximité de l’entrée du tunnel du canal. Au cours de l’approche, on rencontre une patrouille allemande vive fusillade ». Le 24 Vers 11 heures, violent bombardement par des percutants qui explosent dans le bois à 2 ou 3 mètres de hauteur. Trois éclatent à moins de 10 mètres de moi. Je suis couvert de terre et de branches, ma baïonnette est coupée, mes équipements, qui sont sur le bord de la tranchée, sont hachés par les éclats ». Une tranchée ? Mais il n’a pas été question d’en creuser. Peut-être s’agit-il d’un vestige de l’autre guerre ? Germain note les noms de ceux qui ont été tués à ce moment-là un commandant, un capitaine, un lieutenant, et un de ses camarades de la même section. Dans la nuit, attaque allemande qui dure jusqu’au matin. Nous sommes encerclés, notre fusil-mitrailleur est enrayé, on se voit perdus, et comme par enchantement les Allemands se trouvent partis au lever du jour ». Le lendemain 25, deux nouvelles attaques, deux tués dans la section, mais l’ennemi est repoussé. S’ensuivent plusieurs jours de relative tranquillité. Et, dans la nuit du 3 au 4 juin, on est relevé et on revient à la ferme Gerlaux. Poussée irrésistible des Allemands C’est le 5 juin à 4 heures du matin que l’attaque générale se déclenche. Tirs d’artillerie et bombardements aériens. Les légionnaires ont lâché pied. L’infanterie allemande a une forte supériorité numérique. À noter qu’à aucun moment il n’est question de blindés, sans doute parce que le terrain ne s’y prête pas. Nous avons ici, semble-t-il, une pure bataille d’infanterie. L’unité de Germain reprend position sur la crête, dans la nuit du 5 au 6, pour protéger le repli du 97e RIA, à court de munitions. De loin, il voit des Français tenter, à travers les tirs de barrage, de s’échapper de la ferme de la Royère. Puis une nuée d’hommes débouche de la lisière du bois qui se trouve à mètres de nous. Les Allemands avancent en poussant devant eux des éléments du 97e pour nous empêcher de tirer ». Germain ne commente pas davantage ce qui est en fait un crime de guerre. La 2ème section, se trouvant à notre droite, [est] anéantie, ce qui permet aux Allemands de nous dépasser pour nous encercler ». L’ordre est de se replier, sous le feu des mitrailleuses. La section a deux morts, dont un sergent, un disparu, et des blessés. Dans la nuit du 6 au 7, on se replie encore sur Vailly 4 km plus au sud et on repasse l’Aisne pour aller prendre position sur le canal latéral. À midi, on reçoit l’ordre de revenir sur la rive de l’Aisne. Mais, le lendemain 8 juin après-midi, quand il s’agit de se replier à nouveau, le pont est occupé par l’ennemi. C’est en jetant une passerelle de fortune des peupliers abattus à travers le canal qu’on arrive à s’ouvrir un chemin vers le sud et à parvenir jusqu’à la Vesle. Mais l’ennemi a atteint également cet affluent de l’Aisne. La petite troupe tourne un peu en rond et plusieurs sont faits prisonniers, mais en faisant un grand détour, à l’aube du 9, la section retrouve le Régiment à Sainte-Restitue, continue sur Oulchy-le-château, passe l’Ourcq, puis, le soir du même jour, la Marne, à Château-Thierry toujours dans l’Aisne, après avoir fait de 65 à 70 km à pieds en 19 heures ». Du 10 au 18, la retraite se poursuit de Château-Thierry à Sancerre, par Montmirail, Provins, Nemours, Montargis, à pieds d’abord, puis, à partir de Nemours, généralement en camions, mais à travers les embouteillages. On franchit successivement la Seine, l’Yonne, puis la Loire à Bonny. À Sancerre, le Régiment se reforme quelque peu et nous enterrons 14 victimes du bombardement de la veille ». Du 19 au 22, en empruntant de petites routes à travers le Cher et l’Indre, on atteint enfin Bénévent l’Abbaye Creuse, et une ferme, où l’on s’installe et où l’on reprend haleine. Il y aura le 29 juin, comme point d’orgue de la campagne, une prise d’armes à Saint-Léonard-de-Noblat Haute-Vienne, en présence du général Weygand. Lucien GERMAIN 1913-1992, Souvenirs de la guerre de 1939-40 [APA 3587] – Carnet à petits carreaux de format 8,5 X 14 cm. Notations journalières sommaires de septembre 1939 à mai 1940. Plus détaillées pour la partie 15 mai-22 juin, p. 17-55. Quelques traces de rédaction après coup, mais le tout semble avoir été écrit généralement au plus près des événements.
Chemin des Dames Près de Braye-en-Laonnois Information Pays France Localisation 49° 26′ 35″ N 3° 42′ 37″ E modifier Le Chemin des Dames se situe dans le département de l'Aisne. Comprendre[modifier] Le Chemin des Dames doit son nom aux élégantes filles de Louis XV qui le parcouraient autrefois. Elles ne pouvaient imaginer qu'en 1917, il serait le lieu d'une incroyable et inutile boucherie due à l'échec de l'offensive du général Nivelle. Cette petite route suit la crête calcaire qui sépare la vallée de l'Aisne de celle de l'Ailette entre Chavignon et Craonne, elle est jalonnée de monuments et de stèles qui perpétuent la mémoire des régiments de poilus qui ont été fauchés par les mitrailleuses allemandes en avril-mai 1917. Aller[modifier] En voiture[modifier] de Soissons prendre la RN2 en direction de Laon, tourner à droite à 3 km avant Chavignon. de Laon prendre la RN2 en direction de Soissons, tourner à gauche à 3 km après Chavignon. de Reims prendre la RN44 en direction de Laon, un kimomètre après Berry-au-Bac tourner à gauche pour Pontavert puis Craonne Circuler[modifier] Le revêtement de la route est très bon et la visibilité relativement bonne. Attention en garant son véhicule sur le bas côté, préférer les stationnements aménagés. Rouler lentement à proximité des groupes de visiteurs. Voir[modifier] Nombreux points de vue aménagés et panneaux d'information permettant de resituer la bataille dans le paysage. Les photos exposées montrent l'incroyable bouleversement du terrain après les bombardements Sculpture de Haïm Kern. "Ils n'ont pas choisi leur sépulture". Cette œuvre rend hommage aux combattants dont les corps restent enfouis dans la terre du plateau de Californie. Sculpture en bronze de 1,6 t et de 4 m de haut volée le 12 août 2014. Faire[modifier] À proximité 9 sculptures géantes en hommage aux Tirailleurs sénégalais, 1 La Constellation de la douleur de Christian Lapie. Se loger[modifier] Aux environs[modifier] Liste complète des autres articles de la région AisneEllepropose des visites guidées sur les différents sites du Chemin des Dames, le premier étant celui de la Caverne du Dragon qui se trouve juste sous vos pieds à 14 mètres sous terre. Du fort de la Malmaison à l’arboretum
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Le 16 avril prochain, aura lieu la commémoration du centenaire de la bataille du Chemin des Dames. Un évènement majeur de la première guerre mondiale mais aussi de la mémoire collective française. Voici 10 petites choses que vous ne savez peut-être pas sur l'offensive Nivelle. Son nomCe nom a été donné la RD18CD dans la 2ème moitié du 18ème siècle, époque où on appelait "Mesdames" Adélaïde et Sophie, les filles de Louis XV et tantes de Louis XVI. En 1776, Françoise de Châlus, Duchesse de Narbonne, Dame d'honneur de Madame Adélaïde, fait l'acquisition du château de la Bove situé entre Bouconville, Sainte-Croix, Ployart et Chermizy dans l'Aisne. La légende veut que pour faciliter le voyage des "Mesdames" jusqu'au château, le chemin qui y mène fut rendu carrossable et prit ainsi le nom de Chemin des Dames. Son classement en zone rougeLa RD 18CD traverse 18 villages dont 7 ont été totalement ou partiellement détruits durant la bataille du Chemin des Dames. En 1923, cette zone est classée "rouge" par l'Etat en raison des dommages subis par les terres et de la présence de milliers de cadavres et de millions de munitions non explosées, certaines activités sont provisoirement ou définitivement interdites par la loi. Dans l'Aisne, les commissions cantonales classent plus de hectares de terres en zone rouge en 1919. Ces terrains ravagés par les combats sont situés sur l'ensemble du Chemin des Dames, mais aussi dans le Soissonnais et le Vermandois. En raison de leur potentiel agricole, ces terres sont progressivement remises en culture. En 1927, la zone rouge de l'Aisne se stabilise à 717 hectares à l'est du Chemin des Dames sur le plateau de devait être foudroyanteLe plan proposé par le général Robert Nivelle, à la tête des opérations, est de percer sur la ligne du Chemin des Dames. Une fois le front des premières et deuxièmes lignes allemandes enfoncées, une armée de réserve serait lancée dans cette trouée pour en finir avec les troupes allemandes. La rapidité de progression des Français dès le début de l'offensive est la clé de son succès. Il estime que l'offensive durera 24h voire 48h. Nivelle prévoit ainsi qu'au soir du 16 avril, ses soldats auraient franchi la rivière l'Ailette pour atteindre la Somme 4 jours plus tard. Mais c'est sans compter sur le fait que les premières et deuxièmes lignes allemandes ont été très peu touchées par les bombardement censés préparer le terrain. Les Allemands quitteront le Chemin des Dames dans la nuit du 1er au 2 novembre. À ce sujet, la rédaction vous recommande Il fut le théâtre d'autres bataillesLe plateau du Chemin des Dames a connu d'autres batailles. Dominant la plaine entre Laon et Reims, son intérêt stratégique est apparu dès l'Antiquité. Selon une autre légende, Jules César et ses légions défirent les Belges en 57 av. Jésus-Christ sur la plaine vers Berry-au-Bac lors de la Guerre des Gaules. 18 siècles plus tard, Napoléon 1er y livre la bataille de Craonne il y affronte le 7 mars 1814 armées russes et prussiennes du général Blücher au cours de la Campagne de France. Cette bataille fit morts dont de nombreuses très jeunes recrues appelées les Marie-Louise. Un monument commémore encore cette bataille sur le plateau de Hurtebise, à proximité de la Caverne du Dragon. À ce sujet, la rédaction vous recommande Un jardin exotique donne son nom au plateau de CalifornieHenri Vasnier, un associé de la maison de champagne Pommery, achète au 19ème siècle, une propriété de 47 hectares sur la "Montagne de Craonne". Ce domaine se compose d'une ferme et de terres cultivables, de bois, de carrière... Le propriétaire y fait construire une maison de villégiature, un petit zoo et un jardin exotique réunissant des espèces rares venues d'Amérique. On appela ce jardin botanique, le "Jardin de Californie". Selon une autre version, ce nom viendrait de La Californie, un établissement de plaisir s'inspirant des saloons de l'Ouest américain et installé sur le plateau. Le grand-père de François Hollande a combattu sur le Chemin des Dames Gustave Hollande est mobilisé le 4 août 1914. Il n'a que 21 ans, est élève à l'Ecole Normale et porte le matricule 568. Le grand-père du Président est envoyé sur le front en janvier 1915, d'abord dans l'Aisne entre Roucy et Berry-au-Bac puis à Verdun. Il y est blessé en avril 1915 mais est réaffecté à Roucy en juillet de la même année. Intégré au 33e régiment d’infanterie commandé par Charles de Gaulle qui n'était alors que capitaine, il repart à Verdun, où 1 500 soldats de son unité sont tués. Entre avril et juin 1916, il est stationné avec son unité dans les Ardennes avant d'aller se battre dans la Somme en septembre. En février 1917, il est promu sergent. Son régiment prendra part aux combats de l'offensive Nivelle sur le Chemin des Dames en avril 1917. Après un passage sur les champs de bataille des Flandres et une Croix de guerre étoile d’argent, avec citation, Gustave Hollande revient sur le Chemin des Dames en 1918 où il sera grièvement blessé en juin près de Chaudun. Démobilisé en 1919, il deviendra instituteur et décèdera en 1984. C'est grâce aux recherches de Frank Viltart, chargé de mission pour le centenaire 14-18, au sein du conseil départemental de l’Aisne, que l'histoire du grand-père du Président Hollande a été exhumée. Le village de Craonne change de prononciation à cause de la chansonLa Chanson de Craonne, créée lors des mutineries de 1917 suite à l'échec de l'offensive Nivelle, a eu une influence peu ordinaire sur le village de l'Aisne dont elle porte le nom. Craonne se prononce habituellement "krɑn", pour avoir le compte de syllabes, la chanson décompose le hiatus et dit "krɑɔn". Cette nouvelle prononciation restera et le nom du village gagnera une syllabe. Les soldats Basques, excellents lanceurs de grenades Basques furent mobilisés durant la première guerre mondiale. ne revinrent jamais, la plupart tuée lors de la bataille du Chemin des Dames. Beaucoup sont des paysans et pratiquent la pelote basque. D'où leur habilité à lancer des grenades. La légende veut que le champion du monde de pelote, Joseph Apesteguy dit Chiquito de Cambo, et certains de ses compagnons d'armes lançaient les grenades avec un gant de pelote plat, le bolea… Le Camboard sera blessé, cité plusieurs fois à l'ordre de l'armée et décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze. En 1928, le monument des Basques, ou mémorial de la 36e division d'infanterie, est inauguré à Craonnelle, dans l'Aisne, en France. Sa construction fut financée par des souscriptions publiques et des subventions de communes basques et landaises. Les premiers chars français Le 16 avril 1917, une nouvelle arme est testée à Bery-au-Bac 02 par l'armée française le char d'assaut. Les Britanniques avaient utilisé pour la première fois les leurs lors des combats dans de la Somme quelques mois plus tôt. Il aura fallu au Général Estienne, surnommé le père des tanks, batailler ferme contre l'administration pour imposer son idée de chars à la française. Deux modèles sont fabriqués pour faire jouer la concurrence le Schneider et le Saint-Chamond, Le Schneider pèse 14 tonnes. Le Saint-Chamond, 23…..Ses chenilles sont trop petites on le surnomme l’éléphant aux jambes de gazelle. Le 16 avril, 128 chars Schneider sont engagés. Mais ils tombent en panne ou s’enlisent dans les trous d’obus et les larges tranchées creusées par l’ennemi. Ces cibles faciles sont pilonnées par l’artillerie allemande. Les bidons d’essence supplémentaires dont on les a garnis s’enflamment. 76 machines seront perdues, ce jour-là. Estienne finira par imposer les chars Renault, plus légers qui accompagneront l’infanterie vers la victoire en Apollinaire oui, mais en 1916 Guillaume Apollinaire est l'une des célébrités associées au Chemin des Dames. Mais il n'y a pas combattu lors de l'offensive Nivelle en 1916. En mars, sous-lieutenant au sein du 96e régiment d'infanterie, il se trouve au bois des Buttes près de Pontavert. Blessé à la tête et rapatrié, il profite de sa convalescence pour écrire Calligrammes, oeuvre dans laquelle il évoque le front Mais j'ai coulé dans la douceur de cette guerre avec toute ma compagnie au long des longs boyaux Quelques cris de flamme annoncent sans cesse ma présence J'ai creusé le lit où je coule en me ramifiant en mille petits fleuves qui vont partout Je suis dans la tranchée de première ligne et cependant je suis partout ou plutôt je commence à être partout C'est moi qui commence cette chose des siècles à venir Ce sera plus long à réaliser que non la fable d'Icare volantAOulches-la-Vallée-Foulon, le Centre d’accueil du visiteur du Chemin des Dames propose un accueil touristique pour l’ensemble des sites du Chemin des Dames dont le complexe souterrain de la Caverne du Dragon, site emblématique des combats de la Grande Guerre qui se trouve 14 mètres sous terre.. Table numérique XXL, frise chronologique géante interactive,ECHANGE DE MAISONS HomeExchange - Echange de maison et d’appartements inscription gratuite LOCATION DE VOITURES Location de voitures - Recherchez, comparez et faites de vraies économies ! HÔTELS Besoin d'évasion ? Réservez votre hébergement dès à présent Le Pays Picard, vallées de l’Oise et de l’Ailette, reste relativement méconnu malgré... La ville de Chantilly est célèbre pour la délicieuse crème fouettée qui porte son nom,... Du Vexin à la Côte des Bar, les occasions de se mettre au vert et de s’oxygéner... La Manche ? La mer du Nord, vraiment ? Sans doute le mercure ne grimpe-t-il pas ici au... La flamiche est une spécialité culinaire que l’on trouve dans le Nord de la France,... Dans les Hauts-de-France, le Santerre Haute Somme est l’un des ces territoires... 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HartmannswillerkopfLa montagne de la mort 2e partie Dans cette deuxième partie, je vous propose une visite du flanc sud-est du Hartmannswillerkopf HWK. Notre point de départ est le rocher du Hirtzenstein. Le rocher du Hirtzenstein est un dyke de quartzite qui surgit de la faille vosgienne. La dureté de la roche lui a permis de mieux résister à l'érosion que le grès environnant. En 1265, Berthold de Steinbrunn y construisit un château. Durant les révoltes paysannes du début du XVIe siècle, il était défendu par Guillaume Rodolphe de Wattwiller. Fortement endommagé durant la guerre de Trente Ans, il ne survécut pas à la Révolution française. Le rocher du Hirtzenstein Le Hirtzenstein fut occupé par les Allemands à partir du 19 janvier 1915 ou le 1er Rheinische Infanterie Regiment 25 l'arrache aux hommes du 28e Bataillon de Chasseurs alpins BCA. Il sera repris par les Français le 26 mars 1915. Il repassera sous contrôle allemand lors de leur grande offensive du 25 avril 1915. Le front du HWK étant relativement calme durant l'été 1915, les Allemands vont en profiter pour fortifier le piton rocheux. Dans les journaux de marche des régiments français, une journée calme est une journée sans mort. Ils y creuseront une grande galerie munie de chambres latérales. Cette galerie dont l'entrée est située à l'est débouche au sommet par un puits vertical. Cette galerie est murée afin de préserver une colonie de chauves-souris. Un des abris du Hirtzenstein Une des entrées de la grande galerie Le Hirtzenstein sera repris par le 27e et le 28e BCA au cours de l'offensive française du 21 décembre 1915. Ils s'y maintiendront jusqu'au 8 janvier 1916, date de la dernière grande offensive au HWK. Le rocher restera jusqu'à l'armistice entre les mains des Allemands. Une des positions du sommet L'entrée principale de la galerie Du Hirtzenstein nous empruntons le sentier balisage rond jaune qui part entre les bâtiments de la maison familiale pour monter vers le monument du général Serret. À gauche de ce sentier, nous rencontrons le monument commémoratif dédié par la ville de Krefeld à ses fils tombés au sein du 3e Land Infanterie Regiment LIR 56. Le monument de la ville de Krefeld La montée traverse le chemin des Dames prendre vers le monument Serret où les traces des tranchées françaises disparaissent petit à petit sous la végétation. Nous voici arrivés à la Roche Chambaud, faussement dénommés Roche Amic par le balisage du chemin. La vraie Roche Amic est située en face de l'autre côté du ruisseau. Ce rocher était traversé par deux galeries dont seules les entrées sont encore visibles. Cet endroit est nommé d'après le capitaine Amic, tué durant l'offensive du 21 décembre 1915. Il était le commandant de la 15e compagnie du 15e BCA. Le col situé sur la route des crêtes après le HWK lui est également dédié. La Roche Chambaud Entrée d'un abri souterrain de la Roche Chambaud Après la roche Chambaud, le sentier traverse le boyau "Halte-là" puis suit la tranchée Chambaud pour déboucher sur l'impasse des Alpins où nous prenons à droite pour arriver au monument du général Serret. C'est à cet endroit que le général revenant d'une inspection fut touché par un éclat d'obus le 29 décembre 1915. Après son amputation d'une jambe, il décèdera à l'hôpital de Moosch le 2 janvier 1916 à l'âge de 48 ans. Il est inhumé au cimetière militaire de Moosch. Le monument Serret Au nord du monument Serret débute la tranchée française dite "Tranchée électrique" qui monte vers le sommet. C'est la première ligne française. Cette tranchée était occupée à partir du 12 aout 1915 par le 213e RI qui y constate des phénomènes d'électrisations. Le 15, le clairon Gilbert Fleurier y meurt, électrocuté, en tentant d'enlever un câble jeté par les Allemands sur les défenses françaises d'après Gustave Duvernoy du 213e RI, 19e et 17e Cie "Notes et correspondance 1914-1916". Les phénomènes d'électrisations durent jusqu'à la mi-septembre 1915. Le Journal de Marche JMO de la 115e Brigade évoque, le 15 octobre 1915, une tranchée électrisée qui deviendra la tranchée électrique. Celle-ci apparait visiblement pour la première fois sur une carte du 15e BCP le 21 décembre 1915. Le début de la tranchée électrique La tranchée électrique De là, nous redescendons sur l'impasse des Alpins pour suivre vers le nord le Bergpfad balisage rectangle rouge-blanc-rouge qui mène à la Feste Bamberg. Cet imposant fortin est presque entièrement effondré. Dans le prolongement de ce sentier se trouve la Hexenkuche. Cette cuisine des sorcières est un abri souterrain creusé dans la roche. Cet endroit, situé à mi-distance entre l'Unterer et le Mitlere Rehfelsen, était très exposé aux bombardements. La Feste Bamberg Le chemin de ronde de la Feste Bamberg L'entrée de la Feste Bamberg La partie supérieure de la Feste Bamberg Le fortin de la Hexenkuche La 2e entrée de la Hexenkuche Dans le souterrain de la Hexenkuche Une des salles souterraines de la Hexenkuche Nous rebroussons chemin pour descendre au niveau de la Feste Bamberg vers l'Untere Rehfelsen balisage triangle jaune. Cette grande forteresse est constituée de trois étages de galeries avec de nombreux postes de mitrailleuses. Lors de l'offensive française du 26 mars 1915, l'Untere Rehfelsen est une des rares positions allemandes à ne pas succomber. Deux nouvelles attaques françaises, les 6 et 14 avril 1915, échouent également devant cette forteresse. Lors de l'assaut général du 21 décembre 1915, qui permit aux Français de passer la crête et de redescendre jusqu'au chemin des 700 mètres, les hommes du 23e régiment d'infanterie RI et du 15e bataillon de chasseurs à pied BCP échouent à prendre l'Untere Rehfelsen. Ce n'est que le 28 décembre 1915 que le 12e BCA, après un pilonnage d'artillerie de deux heures, arrive à se rendre maitre d'une partie de la forteresse. Une trentaine d'hommes du Reserve Infanterie Regiment RIR 74 s'est cependant retranché et résistent aux troupes françaises. Une contre-attaque allemande effectuée le 29 décembre 1915 échoue à libérer les hommes assiégés. Ils seront délivrés le 30 décembre 1915 lorsque le Garde Jäger Bataillon reprend l'ensemble de l'Untere Rehfelsen. Le Dromedar Stollen situé au-dessus de l'Unterer Rehfelsen L'unterer Rehfelsen vue de la Feste Bamberg Poste de mitrailleuse en haut de l'Unterer Rehfelsen Une des entrées de l'Unterer Rehfelsen Galerie de l'Unterer Rehfelsen Une des salles souterraines de l'Unterer Rehfelsen Une autre des salles de l'Unterer Rehfelsen La sortie arrière de l'étage supérieur Le fortin de l'étage intermédiaire de l'Unterer Rehfelsen La partie arrière de l'étage intermédiaire La partie inférieure de l'Unterer Rehfelsen Les galeries inférieures de l'Unterer Rehfelsen La suite de la galerie inférieure Tranchée dans la partie inférieure de l'Unterer Rehfelsen Abri inférieur de l'Unterer Rehfelsen L'Unterer Rehfelsen vue depuis le bas De l'Untere Rehfelsen nous suivons la tranchée qui descend le flanc du HWK. C'est la tranchée de la Suisse Lippique. C'est une grande tranchée maçonnée identique à celle de la Himmelsleiter. À certains endroits, sa profondeur atteint les 2,50 m. Dans la descente, nous rencontrons de nombreux abris souterrains et des positions de minenwerfer. La plupart sont situés sur le côté gauche lors de la descente donc à l'arrière de la tranchée. Le haut de la tranchée de la Suisse Lippique La tranchée de la Suisse Lippique Entrée d'un abri dans la Suisse Lippique La galerie souterraine de l'abri precédent Un des fortin de la Suisse Lippique Un autre des abris de la Suisse Lippique Un des fortins à l'avant de la Suisse Lippique Un autre des abris de la Suisse Lippique Parapets de tir en escaliers de la Suisse Lippique La fin de la tranchée de la Suisse Lippique Une des derniers abris en bas de la Suisse Lippique Nous passons ainsi les abris U11. L'abri U11 La galerie vers l'abri souterrain L'entrée de l'abri U11 Une des salles de l'abri Puis la Feste Scheufele. La Feste Scheufele Nous rejoignons ensuite l'abri souterrain du Landes Jäger Regiment LJR 56. Le LJR 56 stollen Des étagères dans le souterrain ? Une des salles de cet abri La stèle située devant le Stollen Un peu plus bas, nous pouvons accéder aux abris et souterrains du LIR 56 qui porte une grande inscription en l'honneur des hommes de ce régiment tués au combat. L'entrée secondaire de l'abri du LIR56 Garde Jäger L'entrée principale L'entrée principale Le tableau d'honneur La galerie d'accès aux chambres souterraines Une des chambres de cet abri La tranchée de la Suisse Lippique finit par déboucher sur le Dickbuchenweg un peu sous la côte des 600 mètres. Elle débute à l'Untere Rehfelsen à 740 m d'altitude. Nous prenons à gauche vers la courbe 2 de la Voie Serpentine cantine Zeller. De nombreux abris effondrés signalent l'emplacement du Camp Albrecht Albrecht Läger. Au niveau du ruisseau Goldbach nous trouvons des abris de l'Ulanen Regiment ULR 11 muni d'une stèle proclamant "Sei mir Gegrüßt du liebe Hutte" soit loué abri bien aimé. Un des abris effondrés en bas de la Suisse Lippique La stèle du Albrecht Lager L'entrée d'un des abris du ULR11 Un autre de ces abris Dans l'abri avec vue sur le créneau de tir de l'entrée Un abri avec les soubassements d'un compresseur La cuve du compresseur est restée en place L'entrée de l'abri du compresseur Nous nous dirigeons maintenant vers le cimetière des Uhlans. Une trentaine de tombes sont rassemblées à cet endroit. C'est un des rares cimetières existant encore au HWK. Les autres ont été transférés dans les différents cimetières militaires des alentours. Les tombes, toutes surmontées d'une stèle en pierre, entourent un monument commémoratif dédié aux tuées du 9K LIR 56 érigé en mai 1916. Le cimetière a été récemment restauré par l'armée allemande. Vue du cimetière Le monument commémoratif Nous rebroussons chemin vers la tranchée de la Suisse Lippique et poursuivons sur le chemin en direction du Hirtzenstein. Juste après la tranchée, nous passons devant la fontaine du LIR 56 à gauche. La fontaine du 56e Dans la courbe apparait une stèle commémorant les morts de la brigade des Uhlans Jaunes tombés en avril 1915 Gelben Ulanen Brigade 5/UL15. La stèle des Uhlans Jaunes Au prochain embranchement, nous prenons à droite pour passer devant le rocher Bieberstein nommé d'après le lieutenant-colonel Marschall von Bieberstein pour arriver au bassin de bains "Leopoldsbad". Le Bieberstein Le Leopoldsbad En poursuivant le chemin, nous passons à gauche d'un monument signalant l'emplacement d'un ancien cimetière allemand. Le chemin longe ensuite les ruines de différents abris du camp Möllendorf érigé en mars 1916 par le 12 LIR 56. Le monument du cimetière du camp Mollendorf Un des abris du camp Mollendorf Le grand bunker du camp Mollendorf Le grand bunker du camp Mollendorf Dans un deuxième parcours, nous partons du village de Hartmannswiller pour emprunter à côté de l'hôtel-restaurant Meyer, le chemin du stand de tir. Ce chemin mène vers le Treffpunkt où débute la Voie Serpentine. Les ruines de grands bunkers parsèment la forêt, tout au long du chemin. Nous montons tout droit pour atteindre la courbe 00. L'abri effondré situé à cet endroit était un poste d'infirmerie. le 1er abri le long du chemin vers le Treffpunkt l'intérieur de cet abri Le 2e abri sur le chemin du Treffpunkt Une étrange construction sur le chemin du Treffpunkt L'abri effondré de la courbe 00 À la courbe 0 part un sentier abrupt qui, en passant sous le Sandgrubenkopf, mène au cimetière des Uhlans. Le Sandgrubenkopf est une butte de 570 m d'altitude reliée au HWK par un petit col. Il a servi de point de rassemblement aux troupes allemandes avant l'assaut sur le HWK. Il y avait à cet endroit un poste de secours et des dépôts de munitions. Il servit également de poste de commandement et lors de l'assaut du 22 décembre 1915, l'état-major du LIR 56 s'y établit. Des canons et des minenwerfer y étaient également stationnés. L'explosion d'un minenwerfer, le 8 janvier 1916, y fit d'ailleurs de nombreuses victimes. L'abri "Musiktempel" Nous poursuivons notre exploration en suivant la Voie Serpentine en direction de la Feuchte Ecke coin humide nommée ainsi à cause de la présence d'un ruisseau. Juste après, sur le côté gauche du chemin, apparaissent de nombreux abris réalisés avec des tôles "métro". La partie frontale est réalisée en maçonnerie. Nous y trouvons également un souterrain s'enfonçant d'une trentaine de mètres dans la montagne. Ces abris ont été dénommés Musiktempel temple de la musique, 99er Haus maison du 99e et Böse Buben mauvais garçons. Ils servaient de cuisine, de casernement et d'écurie. Une inscription signale que ces abris ont été construits par le 13e et le 14e LIR 99 selon un modèle et qu'il est souhaité que ce modèle soit perpétué. Un des abris des Bösen Buben La galerie souterraine des Bösen Buben Au fond de cette galerie Un autre des abris Les façades de Bösen Buben L'inscription La suite des abris Après l'abri portant l'inscription, nous prenons le chemin descendant sur la droite, le Schwabenweg. Ce chemin passe à côté de deux bunkers ayant servi de central téléphonique avant de déboucher dans les vignes au-dessus de Wuenheim. Le bunker du central téléphonique qui sert de pavillon de chasse À cet endroit, nous prenons à droite le sentier des pèlerins balisage croix rouge. Nous passons à côté d'un étrange abri en tôle pour aboutir à la station Gaede. Ici le sentier des pèlerins St Jacques de Compostelle croise le cheminement du Sulzerbahn. C'était une ligne de chemin de fer à voie étroite qui reliait Soultz au Niederwald en contrebas du Hirtzenstein soit une longueur de 8900 m. De dix à quinze trains circulaient chaque jour sur cette ligne. De la station Gaede partait le téléphérique qui passant par la station Sproesser aboutissait au-dessus de la caserne au sommet du HWK. Ce téléphérique d'une longueur de 2 km avait un dénivelé de 500 m. Il se déplaçait à la vitesse d'un mètre par seconde. Il fut construit de février à mai 1915. Un deuxième téléphérique partait à proximité du central téléphonique cité précédemment qui est aussi une des stations d'arrivée de la Sulzerbahn pour aboutir au Klippenstollen. L'étrange abri en tôle Un des abris de la station Gaede L'entrée de cet abri. Le départ du téléphérique. Vestige d'une des nacelles du téléphérique. Vestige de sac de sable à la station Gaede. Rouleau de fil de fer barbelé retrouvé à la station Gaede. La station Gaede a été dégagée en 2010 par des volontaires de la Brigade franco-allemande. Abri en tôle retrouvé à la station Gaede. Le même abri au fond de sa tranchée. Le sentier des pèlerins nous ramène ensuite vers le Treffpunk en passant à proximité de la source Ottoquelle où se trouvent cachés sur le flanc de la montagne plusieurs abris en béton. Le sentier pense ensuite à côté d'un très gros bunker et des ruines d'un petit. La source OTTO. Un des abris à proximité de l'Ottoquelle. Le grand bunker du Treffpunkt Du carrefour du Treffpunk, nous poursuivons tout droit le long du chemin des pèlerins de St-Jacques de Compostelle. Sur la gauche nous croisons un ensemble de six blockhaus coordonnée GPS 47 N 51' 06" et 7 E 11' 09". Après l'oratoire se présente, sur la droite, un grand abri parfaitement remis en état. À l’arrière de celui-ci se trouve, également restauré, l'abri du 59e régiment d'artillerie allemand. Au niveau du 2e oratoire, nous prenons le chemin partant à gauche en descente. Celui-ci nous ramène vers le chemin du stand de tir emprunté au départ de ce parcours. l'abri du 59e régiment d'artillerie allemand Un abri transformé en cabane de chasse Dans un troisième parcours, nous partons de la courbe sur la route des Crêtes située juste avant le col du Silberloch en venant de Uffholtz. Cet endroit est dénommé Bains-douches. Nous sommes dans le secteur français et partons à la découverte des camps avancés français implantés sur le flanc sud du HWK. Le chemin nous conduit vers le camp Arrault, suivi du camp Baudot puis du camp Renié. Vestige d'un abri au camp Arrault. Entrée d'un abri au camp Baudot. Cette entrée mène vers une galerie souterraine. Le fond de la galerie qui commence à s'effondrer. Les parois en bois sont encore relativement bien conservées. Le chemin passe ensuite devant la tombe Violet pour atteindre le point Hennequin où débute la tranchée de 1ere ligne. En suivant cette tranchée, nous arrivons au monument Serret. De là, nous empruntons la tranchée du 15e BCP puis la "tranchée électrique" dont nous avons déjà parlé précédemment. Cette tranchée grimpe vers le sommet du HWK en passant par le réduit Boussat. Après ce réduit, la tranchée débouche sur un chemin que nous suivons vers la gauche. Il nous mène en descendant vers un autre chemin que nous suivons ensuite également vers la gauche. Il nous ramène vers les Bains-Douches en passant par le Camp Duvernet sur la droite du chemin. La tombe Violet Le point Hennequin La tranchée de 1ere ligne française. Vestige d'abris en tôle métro dans la tranchée électrique. Un poste bétonné dans cette tranchée. Entrée d'un abri de cette tranchée. Un autre poste. Réduit le long de la tranchée. La tranchée électrique. Le réduit Boussac Le réduit Boussac Vestige du camp Duvernet. Le camp Duvernet Il ne subsiste que peu de choses du camp Duvernet Ces photographies ont été réalisées en avril et octobre 2010. La suite de la visite se passe dans la troisième partie.... Y ACCÉDER L'accès au Hirtzenstein se fait à partir de Wattwiller en empruntant au centre du village la route du Vieil Armand. Pour atteindre le Treffpunk, prendre à Hartmannswiller, au rond-point de l'hôtel-restaurant Meyer, le chemin du stand de tir. Poursuivez sur ce chemin jusqu'à l'orée de la forêt puis continuez à pied tout droit. Pour le départ du parcours des camps français, partez du col du Silberloch et redescendez vers Uffholtz. Le départ est situé sur la gauche du premier virage. Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont donnés sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accès au lieu se fait sous votre seule responsabilité. Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part. Cette page a été mise en ligne le 15 mai 2010 Cette page a été mise à jour le 16 janvier 2015127 € 33 D'occasion à partir de 1,27 €. Le Chemin des Dames reste dans toutes les mémoires le drame le plus effroyable de la Première Guerre mondiale. Une offensive française, lancée le 16 avril 1917 sur l'Aisne, aboutit à la perte de plus de 100 000 hommes en quelques jours, et cela sans résultat notable.
Hautsde-France. Le 16 avril prochain, aura lieu la commémoration du centenaire de la bataille du Chemin des Dames. Un évènement majeur de la première guerre mondiale mais aussi de la mémoire
Le Chemin des Dames 1914-1918 extraitPublished on Nov 30, 2015No descriptionSomogy éditions d'Art E6jUyHN.